Notes


A1 1
Selon l′expression de Jean Bottéro : “ Il peut-être difficile, lorsqu′on est pénétré de la valeur de sa propre doctrine, de ne pas chercher à l′imposer aux autres : alors qu′honnêtement, et sans plus, on ne devrait que la leur proposer - non point d′abord par persuasion, mais par générosité. ” Babylone et la Bible, Hachette Littératures, 2006, p 309.
A1 10
J.G. Frazer notait déjà : "Considérées dans leur ensemble, les coïncidences des fêtes chrétiennes avec les fêtes païennes sont trop précises et trop nombreuses pour être accidentelles." Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p. 406. Et pour Ch. Desroches Noblecourt, parlant de l’impact de la vieille sagesse du Nil, “ il se présente tant de coïncidences qu’il est impossible de ne pas leur reconnaître des origines communes indéniables, [notamment] les rites ayant pu inspirer l’expression de l’ère chrétienne. ” Le fabuleux héritage de l’Egypte, éditions SW-Télémaque, 200, p.13, 282. Voici d’ailleurs ce qu’écrivait en 1845 le cardinal J.H Newman : “ Le fait, admis de tous, est celui-ci : une grande partie de ce qui est généralement reçu comme vérité chrétienne se trouve dans les philosophies et les religions païennes [...] Voilà, en gros, comment les faits se présentent à nous [...]. L’église a commencé en Chaldée. ” Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, traduction Lacroix, AD SOLEM, 2007, p 456-7
A1 100
A. Parrot, Cahiers d’archéologie biblique n°8, Babylone et l’Ancien Testament, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1956. Dans son épilogue (p.117) l’auteur cite certaines des prophéties qui se sont accomplis à la lettre. “ Et Babylone, la parure des royaumes, la beauté de l’orgueil des Chaldéens, devra devenir comme [...] Sodome et Gomorrhe. Elle ne sera jamais habitée ” Esaie 13:19-22. “ Elle devra devenir tout entière une solitude désolée.[...] Elle ne sera plus jamais habitée. ” Jérémie 50:13,39
A1 101
Le grand prêtre est représenté debout, à côté de la figure de l′aigle léontocéphale agrippant deux lions, emblème de Ningirsu. Celui-ci reçoit l′offrande d′un veau sacrificiel au-dessus d′un grand entrelacs, symbole probable de la nappe souterraine des eaux douces. Cette évocation d′une cérémonie sacrificielle résume le rôle fondamental dévolu à l′homme et pour lequel celui-ci fut créé.
A1 102
Par exemple, « En Arménie, la coutume de porter un toast et lever un verre renvoie au vestige d’un ancien rite païen d’une offrande sacrificielle de breuvages sacrés et sanctifiés, attendant en retour l’acceptation par des divinités au pouvoir surnaturel et des conséquences bénéfiques ». Sébastien Jupille, L’art du Tamada, une tradition transcaucasienne, mémoire pour l’INALCO, mai 2011 ; voir aussi « Les anciennes croyances arméniennes, Aharonian,1981, Ed Parenthèses.
A1 103
« Les noms révélateurs donnés à certaines de ces ziggourats indiquent bien la prétention de leurs bâtisseurs : la maison du lien entre le ciel et la terre (ziggourat retrouvée à Larsa) ; la maison des sept guides du ciel et de la terre (à Borsippa) ; la maison de la plate-forme-fondation du ciel et de la terre (à Babylone) ; la maison de la montagne de l’univers (à Assour). Les hommes de Babel voulaient donc se faire un renom par leur entreprise colossale. » Note sur Genèse 11:4 de la Bible d’étude du Semeur 2000, Edition Excelsis, 2005, p 22.
A1 104
Jean Markale fait remarquer que l’on « peut découvrir l’un des hommages les plus justes à la Grande Déesse universelle dans le récit de L’Ane d’or de l’auteur latin Apulée (trad Paul Valette, 1947) ». « Le monde entier me vénère sous des formes nombreuses, par des rites divers, sous des noms multiples. Les Phrygiens m’appellent mère des dieux ; les Athéniens, Minerve, les Cypriotes Vénus, les Crétois Diane, les uns Junon, les autres Bellone. Mais ceux que le soleil éclaire à son lever m’honorent de mon vrai nom, la reine Isis » (L’Ane d’or, XI, 5) in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 57 ; et de préciser : « Si Apulée avait eu connaissance des traditions celtiques, il n’aurait pas manquer d’ajouter les noms de Danna ou Anna, de Brigit, de Macha, de Morrigane ou Rhiannon, la ‘grande reine’, désignant toutes la même et unique divinité féminine des Commencements. »
A1 105
Catéchisme de l’Elise catholique, Mame Plon, nov 1992, ou http://www.christusrex.org/www1/catechism/CCC1-fr.html/ première partie : 1033 « Mourir en péché mortel sans s’en être repenti et sans accueillir l’amour miséricordieux de Dieu, signifie demeurer séparé de Lui pour toujours par notre propre choix libre. Et c’est cet état d’auto-exclusion définitive de la communion avec Dieu et avec les bienheureux qu’on désigne par le mot " enfer ". » 1035 « L’enseignement de l’Église affirme l’existence de l’enfer et son éternité. Les âmes de ceux qui meurent en état de péché mortel descendent immédiatement après la mort dans les enfers, où elles souffrent les peines de l’enfer, " le feu éternel ". La peine principale de l’enfer consiste en la séparation éternelle d’avec Dieu en qui seul l’homme peut avoir la vie et le bonheur pour lesquels il a été crée et auxquels il aspire. »
A1 106
« Ce récit [de la Genèse] laisse percevoir son caractère polémique : il remet en cause les concepts mythico-religieux du Proche-Orient ancien et offre une toute autre vison de Dieu, de l’homme et du monde. Le Dieu créateur n’a pas de rival (il n’est pas un dieu parmi les nombreux dieux du panthéon polythéiste), mais le seul vrai Dieu, créateur de l’univers entier par sa parole puissante. L’homme n’a pas été créé pour pouvoir à la nourriture des dieux (c’est au contraire Dieu qui pourvoit à ses besoins), mais pour être le véritable représentant de Dieu sur terre. » Note sur Genèse 1:1-2:3 de la Bible d’étude du Semeur 2000, Edition Excelsis, 2005, p 10.
A1 107
Cette loi du talion (du latin talio, punition identique à l’offense) peut sembler encourager la vengeance personnelle. En réalité, elle limitait les actes de vengeance insensés pour deux raisons. La Loi exigeait que la victime en réfère aux autorités établies qui examinaient alors les circonstances et le degré de préméditation (Deut 19:15-21). Le contexte général de la Loi encourageait aussi à ne ‘pas haïr son frère’, ni ‘à se venger ou garder rancune’ (Lévitique 19:17,18). Jésus a montré le véritable esprit de ce code (Matthieu 5:38,39). Une gifle ne causait pas de tort physique ; c’était une insulte qui pouvait entraîner l’autre dans un affrontement. Un chrétien ferait donc tout pour que l’engrenage consistant à rendre le mal pour le mal (Romains 12:17) ne s’enclenche pas.
A1 108
Il faut cependant noter, comme le faisait déjà Herbert Wells, « l’importance énorme donnée par Jésus, dans son enseignement, à ce qu’il appelle le Royaume des cieux, et la faible place qu’occupe ce dernier dans la doctrine de la plupart des églises chrétiennes ». - Herbert Wells, Esquisse de l’histoire universelle, Trad. E. Guyot, Paris, Payot, 1948, p. 258.
A1 109
Nimrud ou Nimrod, Nemrod (en arabe نمرود du verbe tamarada, et qui signifie ' se rebeller ', en hébreu נִמְרוֹד du verbe maradh, qui dérive du verbe Mered, qui signifie également ' se rebeller '. Wikipédia
A1 11
B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982
A1 110
Selon Alexander Hislop, pasteur protestant du XIXe siècle, après la mort de Nimrod, les Babyloniens se sentirent poussés à l’honorer grandement en tant que fondateur, bâtisseur et premier roi de leur ville, et comme organisateur de l’Empire babylonien initial. D’après la tradition, Nimrod mourut de mort violente. Puisque le dieu Mardouk (Merodak) était tenu pour le fondateur de Babylone, Hislop a émis l’hypothèse que Mardouk représente Nimrod déifié. L’opinion juive traditionnelle considère que la construction de Babel débuta sous sa direction. Josèphe écrivit : « [Nimrud] peu à peu, transforme l’état de choses en une tyrannie. Il estimait que le seul moyen de détacher les hommes de la crainte de Dieu, c’était qu’ils s’en remissent toujours à sa propre puissance. Il promet de les défendre contre une seconde punition de Dieu qui veut inonder la terre : il construira une tour assez haute pour que les eaux ne puissent s’élever jusqu’à elle et il vengera même la mort de leurs pères. Le peuple était tout disposé à suivre les avis de [Nimrod], considérant l’obéissance à Dieu comme une servitude ; ils se mirent à édifier la tour […] ; elle s’éleva plus vite qu’on eût supposé. » - Antiquités judaïques, I, 114, 115 (IV, 2, 3).
A1 111
Le gouvernement de Dieu est, dans sa structure et sa fonction, une théocratie pure (du gr. théos, dieu, et kratos, domination), une domination par Dieu. Le mot théocratie est attribué à Josèphe, qui l’aurait forgé dans Contre Apion (II, 164, 165 [XVI]). À propos du gouvernement établi sur Israël au Sinaï, Josèphe dit : « Les uns ont confié à des monarchies, d’autres à des oligarchies, d’autres encore au peuple le pouvoir politique. Notre législateur n’a arrêté ses regards sur aucun de ces gouvernements ; il a institué le gouvernement théocratique plaçant en Dieu le pouvoir et la force. »
A1 112
http://wol.jw.org/déluge/it-1 p 613 et Etude perspicace (it-1) page 463 / chronologie
A1 113
L’observance de la nouvelle lune chez les Hébreux . A chaque nouvelle lune (et donc au commencement de chaque mois) les Juifs sonnaient des trompettes et offraient des sacrifices (Nb 10:10 ; 2Ch 2:4). Les offrandes prescrites étaient en fait plus importantes encore que celles habituellement offertes lors d’un sabbat normal (Nb 28:9-15). Il n’est nulle part dit explicitement que la nouvelle lune marquait un jour de repos, mais le texte d’Amos 8:5 laisse entendre un arrêt du travail. C’était aussi un moment de fête (1S 20:5). La septième nouvelle lune de chaque année était sabbatique, et donc un moment de repos complet (Lv 23:24, 25 ; Nb 29:1-6). Ce « jour de sonneries de trompette » annonçait la proximité du jour des Propitiations, qui avait lieu le dixième jour du même mois. Wol.org/lune
A1 114
Dictionnaire de la Bible. Vigouroux,1912, tome 4, p 419, partie II
A1 115
La Voie processionnelle, qui traversait la porte d’Ishtar, était décorée des deux côtés de reliefs de lions passants. Cette porte était le principal accès à la ville de Babylone. Elle était entièrement recouverte de briques à glaçure d’un bleu profond et orné de centaines de taureaux et de dragons en relief; sa vue devait sans doute marquer durablement le visiteur des temps antiques découvrant la capitale. Irving Finkel, Babylon, city of wonders, 11/2008, The British Museum.
A1 116
D′après les calculs des archéologues, c′est au moins sur une longueur de 180 m que la voie était ainsi bordée de lions marchant vers le nord; par conséquent il devait y avoir une soixantaine de lions de chaque côté. Les lions étaient identiques sur les deux murs parallèles. Chaque lion nécessitait onze rangées de briques. Pas moins de 64 moules différents étaient nécessaires pour réaliser un lion entier. Babylone, Catalogue de l′exposition Paris 2008, sous la direction de B. André-Salvini, Hazan, 2008, pge 202
A1 117
Les livres qui le composent sont liés entre eux. De Genèse à Révélation, on retrouve le thème central de la Bible : la justification de la souveraineté de Yhwh et l’accomplissement de son dessein pour la terre au moyen de son Royaume dirigé par Christ, la semence promise ( Genèse 3:15 ; Matthieu 6:10 ; Révélation 11:15).
A1 118
Le mot hébreu qui signifie borne, gevoul, est le même que celui rendu par frontière ou territoire en Genèse 10:19 et 47:21. Quand les Israélites occupèrent Canaan, chaque famille reçut une parcelle de terre et les limites de ce possessions furent marquées par des repères ou bornes. La Bible ne les décrit pas.
A1 119
La Bible décrit ici de façon poétique les trois principales étapes du cycle de l’eau. Pour le rédacteur, Dieu est la Source de la chaleur solaire. C’est lui qui attire les gouttelettes au moyen de l’évaporation. Puis par la condensation, la vapeur d’eau en suspension se transforme en nuages, qui déversent l’eau sous forme de pluie ou d’autres précipitations. Aujourd’hui encore, les météorologistes ne peuvent pas expliquer tous les aspects de ce phénomène qu’est la pluie. La Bible demande d’ailleurs : Qui peut comprendre les couches de nuages ? (Job 36:29). Comment un simple humain a-t-il pu faire une description aussi scientifiquement exacte? Voir aussi hydrologie.org
A1 12
J. Hastings, A Dictionary of the Bible, 1905, vol IV, p. 791. Il est intéressant de noter que seule la Bible donne une explication valable sur l′origine de la diversité des langues existant de nos jours.
A1 120
Lionel Marti, Le genre littéraire des stèles au Proche-Orient ancien, in Mesha et la Bible, catalogue de l’exposition du Collège de France, septembre 2018, p 56
A1 121
Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, tome deuxième, 1912, page 1010, corne , 5
A1 122
Des exemples dans la Bible, comme dans les livres suivants. 1 Rois 21:8. «Jézabel écrivit donc des lettres au nom d’Achab et les ferma avec le sceau de son mari.» Néhémie 9:38. «À cause de tout cela, donc, nous prenons par écrit un engagement ferme, et il est authentifié par le sceau de nos princes, de nos Lévites et de nos prêtres.» Esther 8:8. «Mais un décret qui est écrit au nom du roi et scellé avec la bague du roi ne peut pas être annulé. Je vous autorise donc à écrire en faveur des Juifs tout ce que vous jugez bon, au nom du roi, et à sceller le décret avec la bague du roi
A1 123
Voici comment Delacroix expliquait aux visiteurs du Salon de 1827 le sujet de son tableau : « Les révoltés l’assiégèrent dans son palais. Couché sur un lit superbe, au sommet d’un immense bûcher, Sardanapale donne l’ordre à ses eunuques et aux officiers du palais, d’égorger ses femmes, ses pages, jusqu’à des chevaux et ses chiens favoris ; aucun des objets qui avaient servi à ses plaisirs ne devaient lui survivre. » Stimulée par une récente tragédie de Lors Byron, nourrie par la lecture de l’historien grec Diodore de Sicile, cette composition, point culminant de la jeunesse de Delacroix (il a 29 ans), livre la plus puissante incarnation de cette légende. Ce tableau a fait l’objet d’une restauration majeure. Il est de nouveau exposé depuis juillet 2023. Le journal du Louvre, la Grande Galerie printemps 23 n°62 p.44
A1 124
Ce tableau peint à la fin de la vie de Poussin est aussi l’un de ses tableaux les plus importants. « Il représente pour moi une réflexion sur l’humanité et son avenir, une vision tragique de l’humanité. C’est un tableau désespéré. Poussin montre des situations où personne n’est sauvé. On a le sentiment que l’humanité est en train de s’auto-détruire et de disparaître. Ce n’est pas l’hiver qui est un moment de transition parmi les saisons, c’est l’hiver pour toujours. » Commentaire de Jean-Pierre Changeux, Le journal du Louvre, la Grande Galerie printemps 23 n°62 p.96
A1 125
Cherchez l’erreur ! La déesse retrouve son épaule. Découverte acéphale en 1907 lors des fouilles de Jacques de Morgan à Suse, la statue a été restaurée une première fois en 1968 avec sa tête… Une nouvelle restauration au printemps 2017 a consisté en un repositionnement de la tête. Elle a surtout consisté à refixer un large fragment de l’épaule gauche. C’est dans une présentation renouvelée que la déesse a regagné sa salle, entourée de deux statues de lions-gardiens, telle qu’elle le fut peut-être dans la cella du temple.
A1 125
Cherchez l’erreur ! La déesse retrouve son épaule. Découverte acéphale en 1907 lors des fouilles de Jacques de Morgan à Suse, la statue a été restaurée une première fois en 1968 avec sa tête… Une nouvelle restauration au printemps 2017 a consisté en un repositionnement de la tête. Elle a surtout consisté à refixer un large fragment de l’épaule gauche. C’est dans une présentation renouvelée que la déesse a regagné sa salle, entourée de deux statues de lions-gardiens, telle qu’elle le fut peut-être dans la cella du temple.
A1 126
D’après la double inscription en akkadien et en élamite linéaire, la statue a été commanditée par Puzur-Inshushinak, roi de Suse et d’Elam, vers 2100 avant J.-C
A1 127
En tant qu’organe présidant à la fabrication du sang, la moelle a une action directe sur la santé et sur la vigueur du sujet. C’est donc fort à propos que Job 21:24 évoque l’homme bien nourri et en bonne santé comme quelqu’un dont la moelle des os (est) tout humide (Jérusalem 2007) D’autres traductions disent : « Un homme meurt dans sa pleine vigueur, alors qu’il n’a aucun souci et jouit d’une tranquillité absolue, alors que ses cuisses sont chargées de graisse et que ses os sont solides (Litt. la moelle de ses os est humide), ou : Ses os sont pleins de moelle (Segond 21). » Quelle exactitude scientifique ! Et ce des milliers d’années avant que la médecine ne vienne confirmer que les cellules sanguine sont fabriquées dans la moelle osseuse, la partie molle et spongieuse à l’intérieur de la plupart des os.
A1 13
The New Encyclopaedia Britannica, 1985, vol 22, p. 567. Voir aussi J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 67. “ Les documents les plus archaïques de l’écriture cunéiforme, en même temps que l’écriture tout court, sont datés par les archéologues des environs de 3200. ”
A1 14
S. N. Kramer, L’Histoire commence à Sumer, Paris, Arthaud, 1975
A1 15
Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, F. Tallon, A l′origine de l′histoire : les Sumériens de Lagash, p.4
A1 16
The journal of the Royal Asiatic Society of Great Britain, 1855, vol 15, p. 232
A1 17
G. Bromiley, ISBE, 1982, vol 2, p. 659. “ Le plus ancien témoin connu actuellement de l’écriture paléohébraïque est la tablette de Gézer datant du Xè siècle av.n.è. Sous la forme d’un exercice d’écolier rédigé en vers figure une version simplifiée d’une année agricole. ” H. Michaud, Sur la pierre et l’argile, Delachaux, 1958, chp 3 p.21-28
A1 18
Après avoir analysé la Bible à la lumière de l’Histoire et de l’archéologie, l’écrivain Werner Keller dit en introduction de son livre La Bible arrachée aux sables : “ Devant la multiplicité des preuves que nous a fournies la science, je ne puis m’empêcher de me répéter encore et toujours : La Bible a raison ”. L’archéologie et la narration biblique n’abordent pas l’Histoire sous le même angle. L’archéologie a des questions et des priorités différentes. On obtient des éclaircissements passionnants en comparant les impressions des deux
A1 19
“ La venue du Royaume de Dieu sur la terre peut-être considérée comme le centre du message de Jésus ”. Benedict T. Viviano, Le Royaume de Dieu dans l′histoire, Les Editions du cerf, 1992
A1 2
La version des Septante rend ce nom par le terme grec Sunkhusis, “ Confusion ”. La même version appelle plus loin la ville en question Babylone. Pour Jean Markale, le texte biblique joue sur les mots, car s’il est certain que le nom Babylone a une origine akkadienne, le rédacteur de la Genèse le fait dériver de la racine hébraïque bâlal, signifiant ‘confondre, brouiller’. Racine qui semble universelle, comme en témoigne le latin balbutire, devenu en français balbutier auquel se rattache babil ; ainsi que l’anglais bubble, verbe qui signifie duper, brouiller. Les révoltés de Dieu, Presses du Châtelet, 2003, p 182
A1 20
The Illustrated Bible Dictionary, Tynale House Publisher, 1980, partie I, p. 335 ; J. Douglas, New Bible Dictionary, 1985, p. 247. A l′inverse du récit biblique, “ les cosmogonies babyloniennes sont toutes des transformations. On ne trouve jamais posée la question de l′origine des choses. Cette origine part toujours de quelque chose à transformer. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 142
A1 21
G.Roux, La Mésopotamie, Le Seuil, Les dieux de Sumer, Légendes de création, chp 6 ; The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 38, Creation Epic (Enuma elis), p.79. Frazer, Le Rameau d’or, p.84
A1 22
G. Barton, Archaelogy and the Bible, 1949, p.297 : “ Le poème babylonien est mythologique et polythéiste. La Genèse dénote le monothéisme le plus élevé. Le texte engendre chez l′homme une disposition à adorer envers le Créateur. ”
A1 23
Les biblistes sont unanimes : ce premier verset de la Bible évoque un acte distinct de ceux qui vont être accomplis durant les jours de création. La Genèse n’enseigne pas que l’univers a été créé sur une courte période et dans un passé relativement proche. D’ailleurs le mot hébreu traduit par ‘jour’ peut désigner des espaces de temps divers, et pas uniquement une période de 24 heures. La Bible n’appuie donc pas l’idée créationniste selon laquelle l’ensemble de la création matérielle a été achevé en six jours de 24 heures.
A1 24
The Babylonian Legends of the Creation, publié par les administrateurs du British Museum, cité par P. Wiseman in Creation Revealed in Six Days, 1949, p.58. Pour J. Bottéro, “ c′est le Poème du Supersage en entier qui a servi de `modèle′ aux premiers chapitres de la Genèse. ” Il admet cependant qu′il “ manque trop de données documentaires pour suivre à la trace le premier récit. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 239
A1 25
A. Parrot, La corne dans l’Ancien Testament, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.44
A1 26
Les sceaux indiquaient aussi le nom et la fonction de leur propriétaire. Un sceau trouvé en Palestine porte cette inscription : “ Appartenant à Shema’ ”. Supplément au dictionnaire de la Bible, Paris, 1996, tome 12, col.130 ; ISBE, t 4, 1988, 370-394
A1 27
Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, IX, 290 [XIV, 3]
A1 28
Les Égyptiens croyaient eux aussi en un enfer de feu. Le Livre de l’Amdouat, qui remonterait à 1375 av.n.è, dit “ Vous êtes tombés dans vos fosses [...]. Vous ne pouvez pas vous en échapper, ni vous enfuir. Le feu est contre vous. ” (Trad. Schuler, José Corti, 2005, p. 182). On retrouve cette conception chez le philosophe grec Plutarque (46-120 n.è) : “ Ils subissaient des châtiments déshonorants et douloureux et imploraient [...] pitié en sanglotant. ” (œuvres morales, VII, Les Belles Lettres, 1974, p.170, in Tour de Garde, 01/11/08, p 6). Cette croyance en une âme immortelle a contaminé des sectes du Judaïsme. L’historien Josèphe rapporte que les Esséniens “ en accord avec les Grecs, relèguent les âmes criminelles dans un gouffre où règne l’obscurité et le froid, et rempli de supplices éternels. ” (La Guerre des Juifs, II, 8, §11, édition Minuit, p 241). Et L’Apocalypse de Pierre, livre apocryphe du IIè siècle dit au sujet des méchants : “ Il y avait un feu brûlant qui les châtiait. [...] D’autres hommes et femmes, brûlaient jusqu’à mi-corps et, jetés dans un lieu obscur, étaient fouettés par de mauvais esprits. ” La doctrine d’un enfer, lieu de tourment mental ou physique, n’est pas basée sur la Bible. Il s’agit d’une croyance païenne déguisée en enseignement chrétien.
A1 29
J. Briend, A. Caubet, P. Pouysségur, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.114
A1 3
http://mini-site.louvre.fr/babylone ; Catalogue de l′exposition `Babylone′, sous la direction de Béatrice André-Salvini, coéd. musée du Louvre / Editions Hazan, 2008
A1 30
Encyclopaedia Britannica, 1910, tome XIII, p.121
A1 31
Tablette : relation sumérienne de l’histoire du Déluge, Naissance de l’écriture, 1982, p.239. Pour un résumé de ce mythe, voir J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 145-9
A1 32
G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995, chp 7 Le temps des héros p.137. “ Le mot déluge pourrait être pris au sens figuré, ou résulter de la conjonction de deux désastres, climatique et militaire. ”. J. Briend, Le Louvre et la Bible, p.56 “ Jusque dans les détails bibliques, on retrouve cette influence. ” ou encore C. Monnier, L’Arche de Noé, Louvre Editions, 2006
A1 33
Il est intéressant de remarquer que le caractère chinois qui signifie ‘bateau’ dérive de l’idée de ‘huit personnes dans une embarcation’, ce qui ressemble étrangement au récit biblique concernant Noé et sa famille, huit personnes, qui survécurent au déluge (1 Pierre 3:20). “ Ce concept se retrouve dans presque toutes les mythologies, excepté celles de l’Egypte et du Japon. ” Funk & Wagnalls, Standard dictionary of folklore, mythology and legend, Harper & Row, NY, 1984, p 305
A1 34
“ Les mythologies de tous les peuples anciens ont un rapport avec les événements du déluge. [...]. Une grande fête des morts commémorant cet événement est célébrée par des peuples séparés à la fois par un océan et par des siècles. Qui plus est, toutes ces nations célèbrent cette fête le jour même, où, selon le récit de Moïse, le déluge commença, savoir, le dix-septième jour du second mois, période qui correspond à peu près à notre mois de novembre. ” J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.4
A1 35
G. Bromiley, ISBE, 1982, vol.2, p. 319.
A1 36
Les anciens faisaient la distinction entre les jours, les mois et les années. La chronologie détaillée de la vie de Noé permet de déterminer la longueur d’un mois. En comparant Genèse 7:11,24 et Genèse 8:3,4, on s’aperçoit que cinq mois correspondaient à 150 jours. Noé comptait en mois de 30 jours qui multipliés par 12 faisaient un an.
A1 37
Au Moyen âge, la plupart des pays européens utilisaient le calendrier julien et fêtaient le jour de l’an le jour de l’Annonciation, le 25 mars. Le nouvel an juif a pour nom Rosh ha-Shana et célèbre la Création. Le passage scriptural le plus marquant de la liturgie est celui de la ligature d’Isaac sur l’autel (Genèse 22). Cette fête religieuse s'étend sur deux jours, à compter du 1er Tishri. En 2023, elle sera célébrée le 16 septembre. Les peuples anciens chassaient souvent les démons avec du bruit le jour de la nouvelle année. Les juifs ont transformé cette pratique et soufflent dans le shofar pour préfigurer le jour où Dieu détruira le mal dans le monde. Les Chinois fêtent le nouvel an entre le 10 janvier et le 19 février. Chacun des douze animaux du zodiaque est associé à une nouvelle année.
A1 38
B. André-Leickman, Naisssance de l’écriture, 1982, 165, p.223
A1 39
Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, n° 292, PUF, 2001, p. 101
A1 4
Voir notamment l’ Encyclopoedia Britannica, onzième édition, tome XIX, page 703, à propos des divergences d’interprétations du nom Nimrod. L’ Encyclopédie juive, édition 1909, tome IX, page 309 dit que Nimrod est “ l’archétype d’un peuple rebelle, puisqu’on a interprété son nom comme voulant dire ‘celui qui incita tous les hommes à se rebeller contre Dieu’ ”. L’ Encyclopédie biblique de M’Clintock et Strong (angl.), 1894, tome VII, page 109 dit que “ la préposition hébraïque liphnei traduite par devant exprime souvent l’idée d’hostilité ”.
A1 40
J.Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.218 et J.G Frazer, Le Rameau d′or, Règne annuel, p.88 ; ISBE, t 4, 1988, p 89, 430
A1 41
Ce hiéroglyphe désigne le Delta, la Basse-Egypte (N 4613, salle 7 vitrine 6). “ Ce génie de l′inondation est parfois représenté tenant dans chacune de ses mains deux vases d′où s′échappe de l′eau. C′est l′évocation des sources mythiques du Nil, tapi dans une grotte entourée de serpent de la terre. Cette image est à l′origine du signe zodiacal du verseau. ” Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l′Egypte, Pocket, 2004, p.17 ; Symboles de l′Egypte, Poche, 2004, p.75
A1 42
Coupe (fragmentaire) à boire. Ce récipient était destiné à boire l′eau sainte du Nouvel An. Le décor en relief est constitué de la petite chienne de Sothis montée par l′image féminine de la déesse. Le fond du décor représente la vigne d′Osiris qui était mûre au moment de l′arrivée de la crue, fin juillet.
A1 43
The World Book Encyclopaedia, 1984, tome XXIV, p.237
A1 44
Voir aussi Tablette : contrat d’adoption de Nuzi (143) A 10889, in Naissance de l’Écriture, Paris, 1982, p.207
A1 45
J.Briend et coll, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p 171
A1 46
A. Parrot, La Tour de Babel, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1953, p.17. it-2, p.323, Photo de la ziggourat d’Our. voir aussi Encarta, Mythes de la Lune
A1 47
A. Parrot, Mari - capitale fabuleuse, Paris, Payot, 1974, p.36
A1 48
J.Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.146
A1 49
Encarta, Les mythes du Soleil
A1 5
“ Cette expression peut-être comprise au sens propre, ou bien dans le sens de guerrier, puisque le mot original gibbôr signifie héros ”. Encyclopédie catholique (angl.), tome X, page 741.
A1 50
W. Durant, Histoire de la civilisation, trad. Ch. Mourey, Lausanne, Editions Rencontre 1966, tome 1, pge 107 “ Les auréoles que les artistes du Moyen Age mettent autour de la tête des saints sont un reste du culte du soleil. ” Un autre ouvrage déclare : “ Dans l’art hellénique et romain, le dieu-soleil Hélios et les empereurs romains sont souvent représentés avec une couronne rayonnante. Celle-ci n’a pas été utilisée dans l’art chrétien primitif en raison de son origine païenne. A compter du milieu du IVè siècle, le Christ est ainsi représenté. Ce n’est qu’au VIè siècle que l’auréole est apparue dans la plupart des représentations de la vierge Marie et des autres saints. ” The New Encyclopaedia Britannica, 1976, Micropaedia, tome IV, p.864. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 21 : “ A partir du 4è siècle les artistes chrétiens ont commencé à peindre Jésus avec un halo de lumière, et plus tard Marie et les apôtres [...] C’est aussi une caractéristique des représentations du Bouddha ou de Mahomet. ”
A1 51
Les icônes font partie intégrante du monde orthodoxe. Le culte de ces images bidimentionnelles du Christ ou des saints a pris naissance dans les religions de la Babylone et de la Grèce antique. Les fidèles considéraient l’image utilisée pour le culte comme une divinité en soi. Les artisans chrétiens ont adapté ce syncrétisme et ont utilisé des symboles païens qu’ils ont introduits dans un nouveau contexte sans toutefois les purifier totalement.
A1 52
Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, PUF, 2001, p.29. Voir aussi Catalogue de l′exposition `Babylone′, 2008, p 48-52
A1 53
Béatrice André-Salvini, Code de Hammurabi, collection solo (27), RMN, les symboles du pouvoir, pge 22
A1 54
J. Briend, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, page 181
A1 55
Ce qui conduira l’archéologue William Albright à déclarer : “ Le profond discernement moral et spirituel de la Bible, qui est une révélation unique de Dieu aux humains communiquée au travers de l’expérience humaine, est aussi aiguisé aujourd’hui qu’il y a deux ou trois mille ans. ”
A1 56
“ Le troisième commandement : `Souviens-toi du jour du sabbat pour le consacrer...(Exode 20:8-10)′, représente un apport nouveau et unique dans l′histoire de l′humanité, une innovation révolutionnaire : le repos hebdomadaire pour hommes, femmes et animaux. N′y a-t-il pas dans ces Dix Paroles une première ébauche structurée des Droits de l′Homme et de la Femme ? ” Albert Hari, Les droits de l′homme dans la Bible et aujourd′hui, Editions du cygne, 2001, p.21
A1 57
Encyclopaedia Britannica, 1971, tome XI, p.43
A1 58
G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995 p.241. Voir aussi Catalogue de l′exposition `Babylone′, 2008, p 98-101
A1 59
Cour de cassation, ch. Crim. 02/12/03 in La Revue du Praticien, tome 18, n° 650, du 26 avril 2004
A1 6
Certains hébraïsants sont d’avis que le nom Nimrod vient du verbe hébreu marad, employé en genèse 14:4. Il signifierait alors “ Rebellons-nous ! ”. Cette pensée se trouve confirmée par les targums juifs. Celui de Jérusalem dit “ qu’il était un chasseur des fils des hommes ”. Flavius Josèphe, Histoire ancienne des Juifs, livre 1er, IV, §1. “ Nemrod, fut celui qui les porta à mépriser Dieu de la sorte ”.
A1 60
Claude Sureau, Son nom est Personne, Albin Michel, 2005. Avant de naître, l′enfant est-il une chose, un amas de cellules ou un patient ?
A1 61
The New Encyclopaedia Britannica, 1985, tome XXI, p.921
A1 62
A ce sujet, l′historien Will Durant a dit que “ la leçon fondamentale que m′a enseignée l′Histoire est la même que celle exprimée par Jésus. [...] Rien au monde n′est plus efficace que l′amour. ”
A1 63
C. Ceram parle de l′ensemble de l′histoire chronologique comme `d′un squelette, un bâti autour duquel il n′y a rien ”. Le secret des Hittites, Paris, Perrin, 1955, p.135. “ Ce vaste corpus de tablettes dont nous disposons (un demi-million de documents, dont les quatre cinquièmes appartiennent à la `paperasse′), comporte des lacunes criardes Par exemple, de la vie du grand Hammurabi, on ne connaît que de maigres détails. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 104, 109
A1 64
J.J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.138, in it-1 p.453 ; “ On s’aperçoit rapidement que les scribes royaux n’avaient pas pour souci majeur de rapporter fidèlement les événements, et il est clair que la vanité du roi l’a obligé à prendre des libertés avec l’exactitude historique ”. Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1926, vol 1, p.7
A1 65
“ La Table des Peuples de la Genèse est unique dans la littérature antique. Cette préoccupation pour l’Histoire ne se rencontre dans aucun autre texte sacré du monde ”. G. Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of the Bible, 1962, vol 3, p. 515. D’après la Bible, Adam a vécu 930 ans, Seth 912 et Methoushélah 969 ans. Ont-ils vraiment vécu aussi longtemps ? La Bible en elle-même contient des éléments attestant qu’il est question d’années littérales comparables aux nôtres. S’il s’agissait de mois, les personnages suivants seraient devenus pères à un âge impossible : Qenân à moins de six ans, Hénok à tout juste cinq ans. (Genèse 5:12,21)
A1 66
L’ouvrage La Bible et la datation au radio-carbone (angl) compare l’histoire d’Israël et de Juda relatée dans la Bible avec le récit fait par les textes cunéiformes. “ Ce sont 15 ou 16 rois (de Juda/Israël) qui sont mentionnés dans ces documents étrangers, en parfaite concordance avec les noms et les époques qui leur sont attribués dans le livre des Rois. Pas une seule erreur de contexte n’est commise et aucun document étranger ne cite un roi dont ne parlerait pas le récit biblique. ”
A1 67
“ Isis portait la couronne de la Reine du Ciel, et elle tenait dans ses bras la petit enfant Horus. Les cierges brûlaient et coulaient devant elle, et tout autour de ses autels étaient suspendus des ex-voto de cire. ” H.G. Wells, Esquisse de l′Histoire universelle, Payot, Paris, 1925
A1 68
Dans Les religions de Babylonie et d’Assyrie, Edouard Dhorme, orientaliste français, déclare à propos d’Ishtar : “ Elle est la déesse, la dame, la mère miséricordieuse, celle qui écoute la prière, celle qui intercède auprès des dieux irrités. [...] Elle devient la déesse des déesses, la reine de tous les dieux. ” ; Pour un examen objectif des faits, voir l’étude très complète de E.O. James, Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Editions Le Mail, 1989. Cet ancien professeur d’Histoire des Religions à l’Université de Londres étudie le développement de ce concept de divinité à partir de ses origines jusqu’à sa transformation chez les chrétiens en Mater Ecclesia, principe vivant de l’Eglise, qu’on associa plus tard aux images de la Madone.
A1 69
“ De Babylone le culte de la Mère et de l′Enfant se répandit jusqu′au bout du monde. En Egypte, la Mère et l′Enfant étaient adorés sous les noms d′Isis et d′Osiris. Dans l′Inde, sous les noms d′Isi et Iswara. En Asie, c′est Cybèle et Deoius. En Grèce, Cérès la grand Mère avec un nourrisson au sein, ou Irène la déesse de la paix, avec l′enfant Pluton dans ses bras. Au Tibet, au Japon, en Chine, les missionnaires jésuites ont été bien surpris de trouver la contrepartie de la Madone, Shing-Moo, représentée avec un enfant dans les bras. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 34-36
A1 7
“ Nimrod n’a été identifié à aucun des héros mythiques. L’explication la plus vraisemblable est celle qui l’identifie à Mardouk, divinité principale de Babylone et probablement son fondateur historique ”, ISBE, 1955, tome IV, page 2147. “ Le nom de Nimrod n’a été découvert dans aucun document ou inscription non israélite au-delà de 500 av. J.-C. [...] Dans l’esprit d’un juif, il évoque l’idée de rébellion : mrd = rebelle ; mais il est peu probable que ce soit là l’étymologie de ce terme. En considérant que le ‘N’ fait fonction de préfixe, on a identifié Nimrod avec Mérodac, (...) avec Guilgamès, (...) et avec divers rois historiques de Babylonie. ” Encyclopoedia Britannica, tome XIX, p.703
A1 70
J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 170, 155. “ ce sont des êtres à part, regroupés en catégories diverses, selon leur `spécialité′, parfois des `forces mauvaises′, maladies ou catastrophes, plus ou moins personnalisées. ”. Voir aussi G. Roux, La Mésopotamie, Seuil, 1995,p 411-416
A1 71
Ou littéralement “ qui avait un esprit de python ”, terme associé à l′oracle de Delphes. Vine′s Dictionary of New Testament Words, 1985, vol 1, p.328
A1 72
The Encyclopoedia Americana, 1977, tome XIII, p.725
A1 73
Selon Jean Markale, spécialiste français des Celtes, Samain semblerait être plutôt le nom de cette fête célébrée en l’honneur de Lug, dieu de lumière. Quand ils se rendent de maison en maison, déguisés en fantômes ou en sorcières, en exigeant des friandises et en agitant la menace d’un mauvais tour, les enfants perpétuent sans le savoir les rites anciens de Samain. J. Markale fait ce commentaire : “ En recevant quelque chose de leurs mains, ils établissent un échange fraternel entre le monde visible et invisible. C’est pourquoi les mascarades d’Halloween sont en fait des cérémonies sacrées ”. Halloween, histoire et traditions, Editions Imago, 2000, p.150
A1 74
“ La fête nominalement chrétienne des morts n’est qu’une ancienne fête païenne des morts sur laquelle l’Eglise résolut de fermer les yeux par politique. ” Frazer, Le rameau d’or, Origines anciennes de la fête chrétienne des morts, p. 453
A1 75
“ Certaines croyances populaires liées au jour des morts sont d’origine païenne. Voilà pourquoi dans de nombreux pays catholiques les paysans croient que les morts reviennent dans leurs anciennes demeures la nuit du jour des Morts et partagent la nourriture des vivants. ” Encyclopaedia Britannica, 1910, tome 1, p.709 ; voir aussi J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.4
A1 76
Une commémoration régulière fut instituée le 13 mai 610 lorsque le pape Boniface IV consacra le Panthéon à Marie et à tous les martyrs. Ainsi les dieux romains du passé laissaient-ils la place aux saints de la religion triomphante. Le changement de date en faveur du mois de novembre survint sous le pape Grégoire III (731-741), qui ordonna que ‘ tous les saints connus et inconnus ’ soient honorés le 1er novembre. Nul ne connaît la raison exacte de sa décision. Samain resta une fête populaire chez les Celtes tout au long de la christianisation de la Grande-Bretagne. La commémoration britannique de la Toussaint aurait été à l’origine de l’adoption universelle de cette fête par l’Eglise chrétienne’. [...] Pour ce qui est du jour des morts, ce sont les moines de Cluny qui au XIe siècle fixèrent la date de sa célébration au 2 novembre. J. Markale, Halloween, histoire et traditions, Editions Imago, 2000, p.110-114
A1 77
Encyclopaedia Britannica, 1911, tome II, p.796
A1 78
Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VIII, p. 785, Etruscan. Il faut remarquer que la divination était si courante chez les Étrusques que les Romains lui donnèrent le nom de disciplina etrusca, ‘ science étrusque ’. Le bâton recourbé des augures étrusques, qui ressemblait à une houlette de berger, serait l’ancêtre de la crosse portée par les évêques catholiques.
A1 79
Vine′s Expository Dictionary of New Testament Words, Cambridge, vol 1, p.328
A1 8
“ De nombreux phénomènes culturels et religieux ont vu le jour dans l’Orient ancien et certaines religions en constituent une maturation originale. Le christianisme [...] s’enracine plus que toute autre religion dans cette fascinante tradition mésopotamienne. ” B. André-Salvini, Babylone, merveilleuse et maudite, Religions & Histoire, n° 19, mars 2008.
A1 80
“ Dans le traitement des maladies, on croyait à l′efficacité de deux moyens d′action : les plantes et le recours à la magie. Les deux traditions se mêlent dans une tablette (A 7682 salle 3 vitrine 15), un remède contre les morsures de scorpions contenant une formule magique en sumérien, suivie d′un traitement en akkadien. ” Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, B. André-Salvini, p.13
A1 81
Engberg, L′aube de la civilisation et la vie dans l′antiquité orientale, angl., 1940, p.203-32
A1 82
“ La divination `par écrit′ est typiquement mésopotamienne, et nous en avons d′innombrables vestiges, [...] à partir du début du IIè millénaire. Seuls connaissaient ce code divinatoire les devins professionnels, qu′on appelait bârû : les `examinateurs′, parce que leur rôle était de scruter les événements ou les objets inattendus et anormaux pour les déchiffrer et lire les morceaux d′avenir que les dieux y avaient inscrits. ” J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 162-8
A1 83
“ Il y a de solides preuves indiquant que le zodiaque a été défini à Babylone vers 2100 av.n.è.[...] Plusieurs anciennes images des constellations ont un caractère nettement babylonien, et presque toutes peuvent être expliquées à partir de la mythologie babylonienne. ” Morris Jastrow, The Century Dictionary and Cyclopedia ; L. Sprague de Camp, Great Cities of the Ancient World, 1972, New York, p.150
A1 84
The Encyclopaedia American, 1977, tome II, p.557
A1 85
The Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VII, p.786. Pour Jacqueline Gachet “ La croyance voulait que le dieu à qui était offert un animal s’identifiât à lui : en conséquence, la lecture des signes observés sur ces organes permettait d’accéder à l’esprit des divinités susceptibles d’apporter une réponse à une question sur des événements futurs. Dans le monde mésopotamien et proche-oriental, cette réponse est obtenue par l’examen du foie de mouton. ” Le pays d’Ougarit autour de 1200 av. J.-C., Actes du Colloque International 1993, Editions Recherche sur les Civilisations, 1995, p. 247. A l’inverse, les Israélites devront rejeter de telles pratiques.
A1 86
Louis-Hugues Vincent, Revue biblique, vol 48, Paris, Gabalda, 1939, p.156
A1 87
Palo Matthiae, Aux origines de la Syrie - Ebla retrouvée, Paris, Gallimard, 1996, p.19
A1 88
A. Lemaire, Le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p.216. “ Avant la découverte des archives de Mari, nous ne savions presque rien de l′histoire, des institutions, de la vie quotidienne de la Mésopotamie et de la Syrie du début du II millénaire. Des chapitres entiers d′histoire ont pu être écrits grâce à elles. ” Il y a aussi fort à penser que les juifs passèrent devant les ruines de Mari lorsqu′ils furent emmenés en exil à Babylone, après la destruction de Jérusalem.
A1 89
A. Parrot, L′aventure archéologique, Paris, Robert Laffont, 1979, p.180
A1 9
Parlant des travaux notamment de Faber, Sir Jones, Hislop, Sir Wilkinson, Rawlinson, le colonel Garnier montre dans le premier chapitre de son célèbre ouvrage que ces auteurs “ ont prouvé de façon irrécusable qu’il existe un lien entre les systèmes religieux de nations très éloignées les unes des autres [...]. Partout on trouve des analogies frappantes entre les rites, les cérémonies, les coutumes, les traditions de ces peuples, et même entre les noms de leurs divinités. ” J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, p.3 ; voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, trad J.-E Cerisier, Les éditions Fischbacher, 2000, 3è édition. Avec érudition, l’auteur s’attache à démontrer la persistance des traditions babyloniennes dans le culte romain et dans les systèmes religieux aussi divers que l’islamisme, le judaïsme, le bouddhisme ou l’hindouisme. Le lecteur découvre aussi avec surprise l’origine païenne des pratiques de la chrétienté, du sapin à la bûche de Noël, des œufs de Pâques au culte de la Vierge. Pour un examen détaillé du culte de la Déesse-Mère, voir E.O James, Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Le Mail, 1989.
A1 90
“ L′archéologie a rendu la Bible plus intelligible en nous faisant mieux comprendre le fond historique et le cadre. ” Sir Frederic Kenyon, The Bible and Archaelology, 1940, p.279
A1 91
L′histoire, n° 98, mars 1987, p.59
A1 92
B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982 p.336 (284) ; A. Parrot, La Tour de Babel, Delacheaux et Niestlé, 1953, p.12
A1 93
Béatrice André-Salvini, Babylone, Que sais-je ?, n° 292, PUF, 2001, pge 94-101
A1 94
Voir notamment la reconstitution du temple de Marduk. Catalogue de l′exposition “ De Sumer à Babylone ”, 1983, Bruxelles, p. 36 ; et la maquette de la reconstitution de la porte d′Ishtar, du Musée de Berlin. Voir aussi Catalogue de l′exposition `Babylone′, musée du Louvre, 2008, n° 141, 142 et 388-398
A1 95
Peut-on cependant avancer avec Jean Bottéro que l’auteur de Job a des sources mésopotamiennes ? Comment expliquer alors une telle exactitude scientifique dans les descriptions de la terre et des ses merveilles ? (chp 36 à 41). Comment a-t-il pu évoquer avec tant de justesse le sens correct du cycle de l’eau ? Comment cet homme pouvait-il savoir que la terre était suspendue sur le néant (chp 26:7), notion à l’opposé des conceptions de son époque ? Et comment aurait-il pu deviner que les problèmes liés à l’origine du mal ont commencé au ciel (chp 1 et 2) ? Des questions sans réponse si on ne reconnaît pas le caractère inspiré du récit biblique.
A1 96
B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982, p.236 (182) et p.238 (184)
A1 97
On a retrouvé à Babylone, près de la porte d’Ishtar, des centaines de tablettes cunéiformes datées du règne de Nabuchodonosor. “ Sur quatre documents, le nom de Joakin apparaît, à propos de distributions de produits alimentaires. Il est orthographié de différentes façons : Ja’ukînu, Jakûnînu. Il est dit ‘roi du pays de Jâhudu’. [...] Ces tablettes confirment donc la captivité de ce roi ” du pays de Juda. A. Parrot, Cahiers d’archéologie biblique n°8, Babylone et l’Ancien Testament, Neuchâtel, Delacheaux et Niestlé, 1956, p.84-85. Voir aussi La Captivité à Babylone, Eugène Delacroix, RF 4774 (416)
A1 98
Werner Keller, La Bible arrachée aux sables, Plon, 1962, p.256
A1 99
The International Standard Bible Encyclopaedia, tome 4, 1988, p. 87, 919
A2 1
W. Durant, Histoire de la civilisation, trad. Ch. Mourey, Lausanne, Editions Rencontre 1966, tome 1, chap.10, p.412. “ La barbarie est comme la jungle, qui ne reconnaît jamais sa défaite ; elle attend patiemment pour regagner le terrain qu’elle a perdu. ”
A2 10
A .Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.94
A2 100
La pratique du banquet couché est empruntée au monde gréco-romain. A Palmyre, elle a pris une signification funéraire : les tombeaux familiaux comportent une salle principale dominée par le sarcophage monumental du fondateur, surmonté de hauts-reliefs où l’on voit le chef de clan, entouré de ses proches et de serviteurs, étendu sur une klinê, coupe en main. Le reste de la tombe est occupé par des rangées superposées de loculi, dans lesquels étaient placés les cercueils
A2 101
Cette image est riche d′enseignements sur la culture cosmopolite des grandes familles de Palmyre : l′homme manifeste son identité orientale, son costume, hérité d′une tradition parthe, est celui des caravaniers, avec les bottes de ceux qui affrontent la steppe. Mais il affiche sa fierté de Palmyrénien ; par l′inscription et par le luxe de son costume peut-être importé d′Asie centrale ou de la Perse, il rappelle la source de sa prospérité
A2 102
Depuis longtemps, les voyageurs qui se rendaient à Chypre repéraient sur le sommet de l’acropole d’Amathonte, ce vase monumental, seul vestige visible des sanctuaires qui s’élevaient dans la capitale de ce royaume chypro-phénicien. Amathonte, près de Limassol, sur la côte sud de Chypre, est bâtie sur une colline en pente assez raide dominant la mer, protégée du côté de l’intérieur par une falaise abrupte. Depuis le XVIIIe siècle, des inscriptions en langue phénicienne avaient été repérées à Chypre ; Ernest Renan, à l’issue de son exploration de la Phénicie continentale en 1861, et soucieux de mieux étudier les nombreux restes phéniciens de l’île, confia une mission d’étude à l’érudit Eugène Melchior de Vogüé et à Edmond Duthoit, architecte, élève de Viollet-le-Duc. Au cours de son voyage de 1865, Duthoit obtint des autorités ottomanes la possession du vase pour la France ; la descente du monolithe depuis l’acropole et son embarquement furent un exploit technique pour les charpentiers de la marine impériale française.
A2 103
De nos jours, le site d’Amathonte est devenu l’un des grands chantiers archéologiques de l’École française d’Athènes : les fouilles récentes, des inscriptions et du mobilier de culte permettent d’attribuer le sanctuaire principal à une Aphrodite locale, déesse de la fertilité dont le culte était répandu à Chypre depuis le IIIe millénaire. Le temple romain a détruit le sanctuaire de l’époque archaïque, mais l’emplacement primitif du vase a été retrouvé : une dépression creusée dans le rocher, avec les fragments d’un deuxième vase plus petit, déjà repérés au XIXe siècle. Un escalier de quelques marches permettait d’accéder à la margelle du monolithe
A2 104
La reconstitution chronologique précise du règne de Sargon est impossible, car l’équation "campagne = année" est mise en défaut, une campagne ayant pu durer plusieurs années et une année ayant pu être sans campagne. [ H. TADMOR — The Campaigns of Sargon II of Assur: a Chronological-Historical Study in: Journal of Cuneiform Studies 12:1 (1958) pp. 22-40.] Tadmor en conclut que les historiographes de Sargon ont dû relater ses campagnes en Palestine et en Égypte plutôt en termes géographiques que de façon chronologique. Le règne d’Assurbanipal pose les mêmes problèmes de chronologie [A.K. GRAYSON — The Chronology of the Reign of Ashurbanipal in: Zeitschrift für Assyriologie und Vorderasiatische Archäologie pp. 227-245. In Gérard Gertoux http:// ww.chronosynchro.net page 67-78
A2 105
Ce texte précise clairement sa position de corégent, puisqu’on lit: Le signe MAN, écrit avec 2 têtes de clou, rendu par « roi », est traduit en akkadien par Mané qui signifie « second ». Le terme pour « roi » n’est pas MAN GAL, littéralement « grand second/double », soit « grand régent » ou « grand vice-roi », mais LUGAL « grand homme » (on trouve ces deux termes dans les inscriptions de Sennachérib). Sennachérib ne pouvait porter le titre de roi du vivant de Sargon , car celui-ci était considéré comme étant « sans rival « , mais seulement le titre de régent (le double du roi). De plus, le terme -ma signifiant « et » relie celui qui est assis à celui qui passe le butin en revue, donc Sargon. In G.Gertoux, Gérard Gertoux http:// ww.chronosynchro.net
A2 106
André Lemaire (directeur d’études à la Sorbonne) a reconstitué la mention “Maison de David” à la ligne 31 (où le D est érodé). Lemaire n’est ni chrétien ni juif. Anson Rainey (recherchiste à l’Université de Tel Aviv) a traduit l’énoncé “autel davidien” à la ligne 12. Voir http://ww.ieiop.csic.es/pub/04lemaire_f8ce9303.pdf
A2 107
Estelle VILLENEUVE, ' La stèle de Mesha — Parole d′un vassal rebelle d′Israël ', Le Monde de la Bible (Editions Bayard), Numéro 192, printemps 2010, p. 50-51.
A2 108
On trouve aussi une allusion à la coutume romaine qui consistait à être demi couché pour manger dans le texte de Matthieu 6:11 : ' Plusieurs viendront de l′Occident et se mettront à table avec Abraham. ' Thompson, note u
A2 109
Le verbe hébreu a deux états : l’état dit parfait et l’état imparfait. Le parfait exprime une action achevée. L’imparfait désigne une action inachevée ou continue, autrement dit une action en cours. Le sens est donc différent de celui du français. En hébreu, une action qui a eu lieu dans le passé peut être exprimée par des verbes à l’imparfait si cette action est considérée comme inachevée, tandis qu’une action située dans le futur peut être exprimée par des verbes au parfait si cette action est envisagée comme achevée.
A2 11
Jacques Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Paris, 1977, p.118
A2 110
Voir aussi Genèse 38:15 : ' Juda aperçut cette femme et la prit pour une prostituée, car elle avait le visage voilé. ' ; et la note en bas de page de la Bible d′Etude du Semeur : Les prostituées sacrées étaient attachées au culte, à caractère sexuel, de la déesse de la fécondité (Astarté, Ashéra). Selon les Cananéens, leur activité assurait la fertilité de la terre et la fécondité des femmes et des troupeaux.
A2 111
La première fois que le nom personnel de Dieu apparaît dans une Bible en anglais, c’est en 1530, dans la traduction du Pentateuque par William Tyndale. Il a la forme de Iehouah. En 1535, dans sa traduction de la Bible en français, Pierrre Robert Olivétan le fait figurer en plusieurs endroits sous la forme de Iehouah. La Bible de Genoude, parue en 1824, emploie en divers endroits la graphie Jéhovah pour traduire le Tétragramme. La Bible de Crampon, édition de 1894-1904, utilise Jéhovah dans toutes les Écritures hébraïques.
A2 112
Au sujet de l’emploi de Jéhovah plutôt que Yahvé, le professeur jésuite Paul Joün a expliqué en 1923 dans sa Grammaire de l’hébreu biblique (Rome, Institut biblique pontifical, p 49, note ) : ‘ Dans nos traductions, au lieu de la forme (hypothétique) Yahweh, nous avons employé la forme Jéhovah qui est la forme littéraire et usuelle du français. ’
A2 113
Les premiers chrétiens utilisaient-ils des images dans leur culte ? Certains disent que « l’utilisation des images dans le culte chrétien primitif ne peut pas à l’heure d’aujourd’hui être mise en doute ; Les catacombes chrétiennes étaient de véritables galeries de l’art chrétien primitif. Même des figures mythologiques décoraient les chambres saintes destinées à la pratique du culte sacré ou à recevoir les sépultures. » (New Catholic Encyclopedia). En réalité, les plus anciennes images trouvées dans ces catacombes ne remontent qu’au IIIe siècle. C’est-à-dire quelque 200 ans après la mort de Jésus.
A2 114
Dans le livre d’Esaïe, le rédacteur écrit à propos du Créateur : « J’ai formé la lumière et créé les ténèbres (…) Oui c’est moi, l’Eternel, qui fait ces choses. » (Esaïe 45 :7). La note en bas de page de la Bible d’étude du Semeur fait ce commentaire : « Il se trouve que cette affirmation s’oppose à la conception dualiste de la religion perse, selon laquelle deux divinités principales (celle de la lumière et des ténèbres), de force égales, régissaient le gouvernement du monde. Le prophète affirme ici l’existence d’un Dieu unique. »
A2 115
« Un jour de 1972 un bulldozer bute sur une fosse remplie de statues en plâtre. Les travaux de construction de la nouvelle autoroute reliant Amman à Damas ont commencés. Dans la banlieue de la capitale jordanienne le site d’Aïn Ghazal est mis au jour. En 1982 Gary O. Rollefson et Z. Kafafi dirigent une équipe de fouilleurs américains et jordaniens. Le site montrera une longue période d’occupation. L’analyse des éléments retrouvés en fouilles font d’Aïn Ghazal un site caractéristique du Néolithique levantin. Datées du PPNC, ces statues sont les premières sculptures anthropomorphes de grande taille du Proche-Orient. Elles révèlent une forme de religion pratiquée par les Hommes du Néolithique. » http://www.histoiredelantiquite.net
A2 116
La nuit précédant sa mort, Jésus a chanté avec ses apôtres des louanges à Dieu, probablement les Psaumes 113 à 118. De son temps, ces psaumes étaient récités pendant la célébration de la Pâque (Matthieu 26:26-30). On les appelait ' Psaumes du Hallel ' du fait que l′acclamation Alléluia !, qui signifie Louez Yah !, y est employée à plusieurs reprises. Yah est une forme abrégée et poétique de Jéhovah. - Psaume 83:18.
A2 117
Une restauration de la surface a été réalisée en 2014. Il s′agissait d′harmoniser la surface, de masquer les cassures et de faire disparaître les nombreuses couches de peinture. Grande Galerie, Le Journal du Louvre, n° 32, p 10
A2 118
Depuis la capitale, Suse (Shoushân) en Élam, il régnait sur la Médie ; son domaine allait de l’Inde aux îles de la Méditerranée. “ Xerxès est le seul monarque perse auquel correspondent ces détails ”, explique Lewis Bayles Paton, professeur d’exégèse. Un commentateur biblique français (Bible Pirot-Clamer, 1947, tome IV, p. 605, note sur Esther 1:1) précise : “ Ce que nous savons par l’histoire profane, notamment par Hérodote et Plutarque, du caractère de ce monarque et des faits saillants de son règne cadre bien avec notre récit biblique. ” http://wol.jw.org/fr/wol/d/r30/lp-f/2012010
A2 119
C’est probablement parce que Baal était considéré par ses adorateurs comme le propriétaire du ciel et donc celui qui donnait les pluies et la fertilité que le prophète Élie ordonna une sécheresse au nom de Yhwh (1Rois 17:1). Avant lui, le prophète Samuel avait déjà demandé à Dieu de faire un miracle similaire (1 Samuel 12:10,18). Il est d’ailleurs intéressant de noter qu’encore aujourd’hui au Liban, les fruits et légumes arrosés uniquement par la pluie sont appelés légumes Baal.
A2 12
“ La simple inventivité ne permet pas d′expliquer la description tactique des batailles de la Bible. Il suffit par exemple de comparer la campagne de Gédéon contre les Madiânites avec les batailles de la guerre de Troie que raconte Homère. N′importe quelle zone côtière fournira un emplacement géographique acceptable. Il n′en va pas de même pour le récit biblique (...) Force nous est de constater la véracité de la narration tactique des batailles de la Bible. ” Chaim Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p 11 ; et sur le tunnel d′Ezéchias, pages 202 à 208.
A2 120
Les inscriptions trouvées sur deux petits rouleaux d’argent datant d’avant la destruction de Jérusalem vers 600 avant n.è. sont cependant les plus anciennes citations connues de textes bibliques. Ce texte précède de quelque cinq siècles les manuscrits de la mer Morte. Ces rouleaux de Ketef Hinnom reprennent un extrait des bénédictions citées en Nombres 6:24-26. Le nom personnel de Dieu YHWH apparaît plusieurs fois sur chaque rouleau. wikipedia - Ketef Hinnom
A2 121
Cependant, pour certains, l’attaque de Jérusalem par Sennachérib n’aurait pas eut lieu en 732 (année de règne de Tiglath-Pileser III), mais en 701, soit 31 ans plus tard. Cette question fait toujours l’objet de controverses. Ainsi selon la chronologie absolue, ancrée sur des synchronismes historiques fixés par l’astronomie, Sennachérib a attaqué Jérusalem (sans succès) en 712 BCE, ce qui contredit donc la date usuelle de 701 BC mais aussi une chronologie qui fixe de façon dogmatique cette date en 732 BCE. Voir ainsi les commentaires de Gérard Gertoux dans Assyrian and biblical chronologies are they reliable, https://www.academia.edu/9634959
A2 122
La Bible était le seul document ancien à signaler l’existence de ce roi. C’est peut-être lui qui a pris Samarie, car on estime généralement que le début de son règne coïncide avec l’année où la ville est tombée. La Bible déclare qu’après la chute de Samarie, le roi d’Assyrie emmena Israël en exil en Assyrie (2 Rois 17:6). Cet événement est confirmé par une inscription assyrienne découverte à Khorsabad et sur laquelle Sargon a fait consigner ces paroles: J’ai assiégé et pris Samarie, et j’ai emmené 27 290 habitants comme butin. La Bible indique en outre qu’après que les Israélites eurent été exilés, le roi d’Assyrie fit venir des gens d’autres pays et les fit habiter dans les villes de Samarie à la place des fils d’Israël; et ils commencèrent à prendre possession de la Samarie et à habiter dans ses villes (2 Rois 17:24). Les registres assyriens confirment ce récit biblique. Les annales de Sargon, consignées sur le prisme de Nimroud, déclarent: Je rebâtis la ville [de Samarie] et j’y installai une population de contrées que moi-même j’avais conquises. Textes de la Bible et de l’Ancien Orient, Frank Michaeli, page 62
A2 123
C’est sous le règne de Ésar-Haddôn que se réalisait la prophétie d’Isaïe 7:8, où le prophète prédit qu’Éphraïm serait mis en pièces dans un délai de soixante-cinq ans. Un auteur a fait ce commentaire : Israël subit une première déportation dans les un ou deux ans qui suivirent la déclaration prophétique d’Isaïe, aux jours de Tiglath-Piléser (2 Rois 15. 29). Une autre eut lieu environ 20 ans plus tard, sous le règne d’Hoshéa, du temps de Salmanasar (2 Rois 17: 1-6). Mais la dernière déportation, celle qui mit Israël complètement en pièces, afin qu’il ne soit plus un peuple, et qui fut suivie de la colonisation de la Samarie par des étrangers, eut lieu sous Ésar-Haddôn, qui emmena aussi Manassé, le roi de Juda, la vingt-deuxième année de son règne, soixante-cinq ans après que cette prophétie eut été prononcée (Ezra 4:2,3,10; 2 Chroniques 33:11) Commentary on the Whole Bible, par R. Jamieson, A. Fausset et D. Brown
A2 124
Assurbanipal était le fils d’Esar-Haddon et petit fils de Sennakérib. C’est le dernier des sept rois assyriens cités dans la Bible. C’est d’ailleurs ce roi qui a donné à l’empire assyrien ses limites les plus étendues. Il fut contemporain de Manassé, roi de Juda, dont on retrouve le nom sur un prisme d’Assurbanipal parmi les rois payant tribut à l’Assyrie (2 Chroniques 33:10-13). Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 128, 132
A2 125
Il ne s’agit pas de l’Histoire écrite à postériori. La rédaction du livre de Jérémie fut commencée quelque 18 ans avant la chute de Jérusalem et achevée environ 27 ans après cet événement. La majeure partie du livre de Jérémie ne fut pas rédigée au moment où il énonça ses prophéties. Il semble plutôt que Jérémie ne mit aucune de ses déclarations par écrit avant que Jhvh lui ordonne de dicter toutes les paroles qu’il lui avait dites jusqu’à ce moment-là. Les autres parties du livre furent sans doute ajoutées plus tard, notamment l’introduction, qui mentionne la 11e année de Sédécias (Jr 1:3), d’autres prophéties que Jérémie rédigea au moment où il devait les prononcer (30:2 ; 51:60) et la lettre aux exilés à Babylone (29:1).
A2 126
Confirmant ce fait, Xerxès déclare dans une inscription : “ Voici les peuples dont j’étais le roi, en dehors de la Perse ; [...] l’Indien, [...] l’Éthiopien. ” Les inscriptions de la Perse achéménide, par P. Lecoq, Paris, 1997, p. 257.
A2 127
Rachel Nabulsi, Burial Practices, funerary texts, and the treatment of death in Iron Age Israel and Aram, Gorgias Press, 2017, page 196,197. Voir aussi le texte complet en pdf sur lien suivant : https://getd.libs.uga.edu/pdfs/nabulsi_rachel_v_201508_phd.pdf
A2 128
Rachel Nabulsi, Burial Practices, funerary texts, and the treatment of death in Iron Age Israel and Aram, Gorgias Press, 2017, page 196,197. in wol.jw.org/w21 janvier page 31. Voir aussi le texte complet en pdf sur lien suivant : https://getd.libs.uga.edu/pdfs/nabulsi_rachel_v_201508_phd.pdf
A2 129
Cette inscription dit : “ Voici la percée et telle fut l’histoire de la percée. Alors que les mineurs maniaient le pic l’un vers l’autre et alors qu’il n’y avait plus que trois coudées à percer, on entendit la voix de chacun appelant l’autre, car il y avait de la résonance dans le rocher venant du sud et du nord. Au jour de la percée les mineurs frappèrent l’un à la rencontre de l’autre, pic contre pic. Alors coulèrent les eaux depuis la source jusqu’au réservoir sur mille deux cents coudées et de cent coudées était la hauteur du rocher au-dessus de la tête des mineurs. ” Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, par J. Briend et M.-J. Seux, Paris, 1977, p. 118.
A2 13
Encarta, 2004, bénédiction ; International Standard Bible Encyclopaedia, tome 1, 1979, p.333, 457
A2 130
En creusant tout droit, pour plus d’efficacité, il aurait suffi d’excaver sur 320 mètres au lieu des 533 mètres du tunnel existant. Cela soulève une autre question : lorsqu’on considère le tracé sinueux du tunnel, comment sont-elles parvenues à se rencontrer ? Des géologues pensent avoir trouvé la réponse. Les ouvriers ont suivi et élargi des galeries souterraines creusées par l’eau parcourant la roche le long de fentes qui résultent de contraintes sismiques ou du contact entre différentes strates Avec le temps, ces galeries peuvent devenir assez vastes par endroits, ce qui expliquerait pourquoi la hauteur du tunnel varie de 1,70 à 5 mètres, mais aussi comment les travailleurs, qui utilisaient des lampes à huile, pouvaient avoir assez d’air. Il s’agissait d’ouvriers qualifiés, car le bon fonctionnement du tunnel reposait sur sa pente légère, à peine 32 centimètres de dénivellation sur toute la longueur.
A2 131
Un exemple parmi tant d’autres. En Psaume 110 le verset 1 se lit : « L’Eternel a déclaré à mon Seigneur : Assieds-toi à ma droite jusqu’à ce que j’aie fait de tes ennemis ton marchepied. » La Bible Segond 21 met en note : « Litt : Déclaration de Yhvh).
A2 132
On aurait aussi pu citer les noms propres des autres dieux suivants : Baal, un des dieux des Cananéens, considéré comme le dieu de l’orage, celui qui faisait pleuvoir et assurait la fertilité (1 Rois 18:1-20, Jérémie 2:8) ; Dagon, un des dieux des Philistins (Juges 16:23) ; Kemosh, dieu principal des Moabites (1 Rois 11:33), Mérodak, dieu principal de la ville de Babylone. Ce nom (ou Mardouk) a été remplacé par Belou, ou propriétaire, si bien qu’on a fini par l’appeler couramment Bel (Jérémie 50 :2), Molek, dieu adoré par les ammonites. Il est possible aussi que les noms Molek, Malkam, Milkom ou Moloch désignent tous le même dieu. Ce mot était aussi peut-être davantage un titre le nom d’un dieu précis (Lév 18:21, Jérémie 32:35, Actes 7:43) ; ou encore Tammouz, nom d’un dieu que les femmes hébreues pleuraient à Jérusalem. Dans les textes en langue sumérienne, il est appelé Doumouzi et il présenté comme le mari ou l’amant d’Inanna, une déesse de la fécondité qui correspond à la déesse Ishtar (ou Astarté) qu’adoraient les Babyloniens (Ézéchiel 8:14).
A2 133
Le film l'exorciste (W. Friedkin, 1973) évoque le démon Pazuzu dont une statuette est retrouvée au cours d'une fouille en Irak et qui est impliqué dans les ravages de la possession démoniaque sur une jeune américaine, Regan MacNeil.
A2 134
Il s’agit vraisemblablement de terme de musique dont le sens est incertain. Le premier signifierait jeunes filles, évoquant la voix de soprano des jeunes femmes. Ce qui pourrait indiquer que l’accompagnement soit interprété dans un registre aigu. Le deuxième signifie le huitième et désignait peut-être une gamme de notes dans les tons graves. ISBE, vol 1 p.86 et vol 4 p. 471
A2 135
« On ne prononce pas YHWH, le Nom de Dieu ». En 2001, par directive du Saint-Père, la Congrégation pour le culte divin et la discipline des sacrements a déclaré : ‘En se conformant à une tradition immémoriale, évidente déjà dans la Septante, le nom de Dieu tout puissant, exprimé en hébreu dans le Tétragramme, et traduit en latin par le mot Dominus, doit être rendu dans chaque langue vernaculaire par un mot de la même signification. Cette directive a été rappelée le 29 juin 2008 par une lettre aux conférences épiscopales et mise en pratique par le Synode des Évêques. Le Tétragramme est donc traduit par Seigneur. Lorsqu’on traduit dans un contexte liturgique des textes où se trouvent le terme hébraïque Adonaï et le Tétragramme YHWH, il faut traduire le premier par Seigneur et le second par Dieu. Catéchèse & Catéchumémat, catholique.fr
A2 136
Exode 20 :7 « Tu n’utiliseras pas le nom de Yhwh ton Dieu pour tromper ». Autre traduction : de manière abusive ou à tort selon la Bible d’étude du Semeur, 2005. La note poursuit : « Israël a reçu la révélation du nom de Dieu pour l’adorer et lui rendre un culte, et non pour l’utiliser à la légère ou dans le cadre de pratiques condamnables (faux serments). » L’ambiguïté du terme hébreu laisse place à deux interprétations : l’interdiction du parjure lors d’un procès (faux serment) ou l’emploi futile, frivole ou irrespectueux du Nom divin (Lév 24 :10-16). La Mishna (Sanhédrin X,1, IIIe nè) déclare que « celui qui prononce le nom divin selon les lettres qui le composent n’aura pas part au monde futur. » Ce décret de Dieu contre l’utilisation abusive de son nom a donc été transformé en superstition et interdit. La Bible n’interdit nulle part d’employer ce Nom de façon digne et respectueuse. Eve la première l’a employé après la naissance de Caïn (Gen 4 :3). De nombreux fidèles du passé employaient librement ce nom (par exemple : Abraham Gen 12:8, Boaz en Ruth 2:4, David Ps 105:1)
A2 14
J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.94
A2 15
E.A. Speiser, The World History of the Jewish People, 1964, tome 1 p.160 ; voir aussi, J.A. Thompsom, La Bible à la lumière de l′archéologie, 1988, Editions L.L.B, p.25
A2 16
La croyance en des triades de dieux ainsi qu’en une pentade était un trait important du culte des Assyriens. La triade principale était composée d’Anou, qui représentait le ciel ; de Bel, qui représentait la région habitée par l’homme ; et d’Ea, qui représentait les eaux terrestres et souterraines. Une autre triade était formée de Sîn, Shamash, et de Rammân, bien qu’il ait souvent été remplacé par Ishtar. “ Ces divinités sont parfois invoquées séparément dans des formules qui semblent les élever tour à tour au-dessus des autres. ” Unger’s Bible Dictionary, 1965, p.102 ; International Standard Bible Encyclopaedia, tome 4, 1988, p 86
A2 17
Sir Wallis Budge, Babylonian Life and History, 1925, p.146-7. “ Nombreux étaient les démons et les mauvais esprits qui tourmentaient le babylonien, mais il connaissait bien la forme et les pouvoirs maléfiques de la plupart d’entre eux. [...] Une autre triade comprenait lilû, lilîtu, et ardat lilî. Les Hébreux connaissait lilîtu ; une tradition rabbinique fait d’elle la première épouse d’Adam ; femme d’une grande beauté, elle erre la nuit cherchant à dévorer les enfant. [...] Le Babylonien eut recours au prêtre qui assumait souvent le rôle d’un dieu et qui exorcisait les démons en récitant des incantations. ”
A2 18
Georges Roux, La Mésopotamie, Editions du Seuil, 1995, 411-416
A2 19
La Bible de Jérusalem, Chouraqui utilisent ‘lunatiques’, mais d’autres mettent ‘épileptiques’ (BFC, Bible des peuples). ‘Ces malades étaient considérés comme influencés par les phases de la lune. Certains d’entre eux pouvaient être démoniaques’ (Thompson, note k). Il faut cependant noter que “ le sens premier du terme sélêniazomaï, ‘être frappé par la lune’, est lié à une croyance populaire très répandue selon laquelle la lune serait nuisible aux humains, [...] passée au stade de l’usage. ” (ISBE, par J. Orr, 1960). Matthieu ne fit qu’employer un terme grec couramment utilisé à l’époque à propos d’un épileptique. Les symptômes signalés par Marc et Luc sont ceux de la maladie.
A2 2
G. Roux, La Mésopotamie, Editions du Seuil, p.335. “ Je bâtis un pilier devant la porte de la ville et j′écorchais tous les chefs qui s′étaient révoltés contre moi et j′étalais leur peau sur le pilier. Certains d′entre eux je les emmurais dans le pilier, d′autres je les empalais sur des pieux. [...] Je coupai les bras ou les mains ; d′autres je coupai le nez, les oreilles. J′arrachais les yeux de nombreux soldats. Je fis une pile de vivants et une autre de têtes. ”
A2 20
Dante, , l’Enfer, chant VIII, p.55, Paris, Salcep, 1981. Dante et Virgile se dirigent vers la ville infernale de Dité. Ils sont conduit par le démon Phlégias, condamné au Tartare par Appolon. Dans l’Iliade d’Homère, le mot tartaros désigne la plus basse des régions inférieures et un lieu d’obscurité. C’est le lieu de détention que les dieux mythiques ont créé pour les esprits et autres Titans qui s’étaient révoltés contre Zeus. Le mot ‘Tartare’ se rencontre dans la Bible uniquement dans le texte de 2 Pierre 2:4. Il ne concerne ici que “ les anges qui avaient péché ”. ‘Il semble désigner l’obscurité mentale la plus profonde et l’état extrême d’abaissement de ces créatures spirituelles rebelles’.
A2 21
B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris, 1982, p.249 (196)&(197)
A2 22
W. Keller, La Bible arrachée aux sables, 1962, p.153 ; The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 30, p.66.
A2 23
J. Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Editions du Cerf, 1977, p.122. “ Ni dans les textes A et B Sennachérib n’emploie à propos de Jérusalem la formule ‘j’assiégeais et je conquis’ par laquelle il indique qu’il s’empara de force d’autres villes de Juda ; c’est reconnaître implicitement que Jérusalem ne fut pas prise d’assaut. [...] C’est ‘l’Ange de Yahvé’ qui contraignit Sennachérib à la retraite en exterminant une partie de son armée alors que le texte assyrien ne souffle mot d’une quelconque épidémie. ”
A2 24
D. Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, vol II, p. 200; voir aussi The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 33, p.73.
A2 25
D. Luckenbill, Ancient Records of Assyria and Babylonia, 1927, vol II, p.244
A2 26
D′autant qu′on a dit de lui qu′il était “ bien moins soucieux d′embellir sa capitale Ninive, qu′aucun autre roi assyrien ”. G. Buttrick, The Interpreter′s Dictionary of the Bible, 1962, vol 2, p. 125
A2 27
Ce nom, qui figure dans une partie du livre rédigée en araméen, est vraisemblablement une forme abrégée du nom du roi d′Assyrie Assourbanipal, avec pour lettre finale un R à la place du L, l′araméen comme le perse n′ayant pas de lettre L. Étude perspicace des Écritures, tome 1, p. 204
A2 28
Bien que le culte des images soit très fréquent dans les religions chrétiennes ou non, cet enseignement n’est pas biblique. On trouve dans le décalogue cet interdit concernant la fabrication et l’adoration d’idoles: “ Tu ne te feras aucune image sculptée [...] Tu ne te prosterneras pas devant ces dieux. ” (Exode 20:4,5). Mise en garde répétée aux chrétiens : “ Fuyez l’idolâtrie ” (1 Corinthiens 10:14) ou “ Gardez-vous des idoles ” (1 Jean 5:21).
A2 29
Encarta, croix. Voir aussi Sven Tito Achen, Symbols around us, NY, 1978, The Cross pages 205-210V. Gordon Childe, New Light on the Most Ancient East, 1953, ch IX, Civilisation indienne au IIIe millénaire av. J.-C, pages 184-185. Les peuples sémitiques associaient la croix avec Astarté, et chez les Grecs, c’était un attribut d’Aphrodite et de l’Artemis d’Ephese. Les symboles phalliques de la Grece, de Rome et du Japon revetent parfois la forme d’un tau renverse. Funk & Wagnalls, Standard dictionary of Folkore, Harper & Row, NY, 1984, p 264
A2 3
“ Si Ninive s′imposa à la mémoire des hommes, ce fut surtout par le meurtre, le pillage, la tyrannie, l′oppression des faibles, la guerre et les atrocités de toutes sortes. ” C. Ceram, Des Dieux des Tombeaux des Savants, Perrin, 1975
A2 30
Robert Lenk, Oberdonau, die Heimat des Fühhrers, p.12
A2 31
The Companion Bible, appendice 162, la croix et la crucifixion. Voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, Éditions Fischbacher, 2000, p 301
A2 32
Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 205 ; voir aussi The Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VI, page 753 (in cr 78); Le symbole de la croix etait tres largement venere en Europe bien avant le debut de notre Ere (chp XV, p 70) [...] Lorsque nous passons en Asie, nous constatons non seulement que deux sortes de svastika ont ete utilisees pendant des milliers d’annees en tant que symbole religieux en Chine et au Tibet, mais que beaucoup d’autres formes de croix ont ete venénérées (chp XVI, p 74) [...] La svastika fut la première des différentes formes de croix a acquerir de l’importance en tant que symbole (p. 26). John Denham Parsons , The Non-Christian Cross, Londres, 1896, The Echo Library, 2006.
A2 33
A. Hislop, Les deux Babylones, traduit de l′anglais par Cerisier, Editions Fischbacher, 2000, page 296-307.
A2 34
Dans l’état d’Oaxaca [Mexique], les Espagnols s’aperçurent que l’on avait érigé des croix de bois comme symboles sacrés. En Amérique du Sud, ce même signe était considéré comme symbolique et sacré. Au Pérou, les Incas honoraient une croix sculptée d’une seule pièce dans le jaspe. Baring-Gould, Curious Myths of the Middle Age. Sven Achen, historien danois et spécialiste des symboles dit que “ pour ces non-chrétiens, la croix était un signe magique offrant une protection, portant chance et protégeant du méchant. Symbols around us, NY, 1978, p 206.
A2 35
Elle était employée comme symbole du dieu Tammouz (étant en forme de Tau mystique, initiale de son nom). Vers le milieu du IIIe siècle, [...] les Eglises admettaient en leur sein les païens, et leur permettaient de conserver leurs signes et symboles. D'où le Tau ou T, dans sa forme la plus employée, avec la barre transversale abaissée, qui fut adoptée pour représenter la croix du Christ. Vine's Dictionary of New Testament Words, Cambridge, Marsshall, 1985, page 256.
A2 36
Des éléments de culte sémitiques entourent ici les ziggourat mésopotamiennes. Deux personnages sont accroupis face à face. L’un tend ses mains ouvertes vers son compagnon qui va verser l’eau des ablutions. Derrière le personnage du fond, une grande jarre pour la réserve d’eau, des arbres ébranchés qui font penser à ashérim, poteau sacré. Le Monde de la Bible, 1990, n° 67, p.25.
A2 37
A noter le Sceau-cylindre (A 29433) : héros royal sous le globe ailé d′Ahura Mazda ; le Cachet : le culte royal (AD 127), où le dieu en costume perse apparaît dans le globe ailé ; et le Sceau-cylindre (A 22359), scène de culte devant la reine ou la déesse Anahita.
A2 38
“ Les témoignages des sources grecques, perses et babyloniennes indiquent que l′année d′accession d′Artaxerxès fut 475 av.n.è. et que sa première année de règne fut 474. Ce qui situe la 20e année en 455. Si en s′appuyant sur Daniel 9:25, on décompte 69 semaines d′années (483 ans) de 455, on arrive à l′an 29, année importante pour l′arrivée de Messie le Guide. ” Etude perspicace des Ecritures, tome 2, p.561 Perses.
A2 39
“ Ce palais que j′ai fait à Suse, ses matériaux ont été apportés de loin. [...] Les orfèvres qui ont travaillé l′or étaient des Mèdes et des Egyptiens, les hommes qui ont fabriqué les briques étaient des Babyloniens. ” P. Lecoq, Les inscriptions de la Perse achéménide, Paris, 1997 p.235-237.
A2 4
W. Wright, Ancient Cities, 1886, p.25 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p 210 Assyrie
A2 40
“ Ce qu′il y a de plus honteux à leur avis, c′est de mentir. ” Hérodote ( I, 136,138).
A2 41
“ Le roi Darius dit : par la grâce d’Ahoura Mazda, j’ai fait cela ; que ce que j’ai accompli apparaisse excellent à chacun. ”. Une des caractéristiques du zoroastrisme est le dualisme, la croyance en deux êtres divins indépendants. Ce dieu passait pour le créateur de toutes bonnes choses. Il faisait peut-être partie d’une triade, composée aussi de Mithra et d’Anahita (déesse de l’eau et de la fécondité). Un certain nombre de spécialistes rapprochent cette dernière de la déesse babylonienne Ishtar. E. James fait cette remarque : “ Elle était adorée comme ‘la Grande Déesse dont le nom est La Dame, la ‘Toute puissante et Immaculée qui purifie la semence des mâles [...] Elle était en réalité la contrepartie iranienne de la déesse syrienne Anat, de la déesse babylonienne Inanna-Istar, de la déesse grecque Aphrodite. ” Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Éditions Le Mail, 1989, p 104-5 ; ISBE, t 4, 1988, 126.
A2 42
“ Ce symbole se trouve encore sur certains monuments. Par exemple, sur un pilastre de Persépolis, on voit un bouc avec une corne énorme et un Perse tenir cette corne. C’est certainement une allusion à la soumission de la Macédoine par la Perse. ” The Imperial Bible Dictionary, vol I, p.664
A2 43
“ Selon Hérodote (I, 191,192) lorsque Cyrus mit le siège devant la ville, il dirigea le fleuve au moyen d’un canal dans l’étang, [...] et ainsi les eaux ayant baissé, il rendit guéable l’ancien lit. Bien qu’un peu différent dans les détails, le récit de Xénophon (Cyropédie, VII, (5) 33) donne les mêmes éléments fondamentaux. Le récit de Josèphe (Contre Apion, I, 150-153) s’harmonise avec le récit biblique selon lequel le roi qui fut tué la nuit de la chute de Babylone était Belshatsar, et non Nabonide. ”
A2 44
La Chronique de Nabonide, (The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 48, p.91), est le texte cunéiforme le plus complet qu’on possède sur la chute de Babylone. On célébrait la fête du Nouvel An et on avait apporté les différents dieux dans la ville. Le récit s’accorde avec le texte biblique (Daniel chapitre 5) qui montre que Belshatsar était roi à Babylone au moment où la ville fut renversée. (voir aussi le document 47, qui montre que la précision du texte de Daniel (5:29) selon lequel “ il devint le troisième chef dans le royaume ” s’accorde avec les faits. L’explication de la chute de Babylone sur le Cylindre de Cyrus diffère de celle de la Bible. Ce document cunéiforme, conservé au British Muséum, est essentiellement religieux. Il présente Cyrus attribuant le mérite de sa victoire à Mardouk (Catalogue de l’exposition ‘Babylone’, p 249). Ce texte a été qualifié ‘de document de propagande rédigé par les prêtres babyloniens’ dans le but d’expliquer la totale incapacité de ce dieu principal de Babylone de sauver la ville Ancien Near Eastern text, p 315
A2 45
Suzanne Vantoura, La musique de la Bible révélée, Paris, Dessain et Tolra, 1978. Voir aussi Curt Sachs, The Rise of Music in the Ancient World, 1943, p.48, in it -2 p.360, Musique.
A2 46
Jacques Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, Paris, 1977, p121
A2 47
Le Unger′s Bible Dictionary fait cette remarque (p.912) : “ La religion cananéenne avec son culte orgiaque, la nudité sensuelle et une mythologie grossière se font connaître dans tout leur réalisme. Les critiques ne peuvent plus accuser le Dieu d′Israël d′avoir été injuste en ordonnant la disparition de ces cultes débilitants. ” et le Dictionnaire Manuel biblique de Halley, Vida, 2005, p.184. “ Les archéologues qui creusent dans les ruines des villes cananéennes s′étonnent que Dieu ne les ait pas détruites plus tôt qu′il ne le fit. ”.
A2 48
La stèle montre à sa partie supérieure plusieurs divinités vénérées par les personnages figurées dans la partie inférieure. La figure féminine nue dotée d’une coiffure surmontée du disque lunaire est Qadesh. Associée aux armes et à la guerre, elle est représentée debout sur un lion. D’origine asiatique, Qadesh est vénérée en Egypte dès le Nouvel Empire et son culte montre que les pharaons sont su aussi assimiler des entités divines étrangères qui deviennent vite populaires. On voit à gauche la figure de Min et à droite Reshep, un dieu belliqueux qui porte la lance, lui aussi d’origine cananéenne. Si l’Egypte écrase ses ennemis, elle sait aussi vénérer certaines divinités étrangères. A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.68
A2 49
A. Albright, Archaeology and the Religion of Israel, 1968, p.76
A2 5
A propos de Ninive, une chronique babylonienne raconte : “ Ils prirent un imposant butin dans la ville et dans le temple et réduisirent la ville en un morceau de dé[combres]. ” J.-J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.195
A2 50
Le terme Bible dérive du grec biblia ou ` petits livres ′. Il provient lui-même de biblos, qui désigne la partie intérieure de la tige de papyrus. ` Le port phénicien de Guébal, d′où l′on importait d′Egypte le papyrus, en vint à être appelé Byblos par les Grecs (Ezechiel 27:9, LXX). Les habitants de cette ville sont les Bibliens ′. (Josué 13:5, TMN note).
A2 51
G. Flaubert, Salammbô, Gallimard, 1970, XIII, Moloch. Voir aussi Funk & Wagnalls, Standard Dictionary of Folkore, NY, 1984, p 84 : “ les premiers-nés étaient sacrifiés dans le cadre d′un rite de fertilité ”
A2 52
La Revue d′archéologie biblique rapporte : “ En cet endroit du VIIIe au IIe siècle av. n.è. les mères et pères de Carthage ont brûlé les ossements de leurs enfants sacrifiés au dieu Baal Hammon et à la déesse Tanit. Le Tophe avait probablement une surface de 6 000 m² et neuf niveaux de sépultures. [...] Nous estimons que jusqu′à 20 000 urnes ont pu être accumulées à cet endroit. ”
A2 53
Comme par exemple le grand prêtre Aaron sur une fresque de la synagogue de Doura Europolos (250 ap.JC) ou sur une mosaïque de Sepphoris en Galilée (Vè ap JC). J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, p.154
A2 54
J. Briend et M.-J Seux, Textes du Proche-Orient ancien et histoire d’Israël, p.149-150
A2 55
Encyclopaedia Britannica, 1948, tome II, p.861. Voir aussi A. Hislop, Les deux Babylones, p.329
A2 56
“ Le Nouveau Testament, où nous est gardée la doctrine du Christ et des Apôtres, n’exige point le célibat des ministres sacré (...). Jésus Christ n’en a pas fait une condition préalable au choix des Douze, ni non plus les Apôtres à l’égard des hommes qui étaient préposés aux premières communautés chrétiennes. ” Le célibat sacerdotal, éd. du Centurion, 1967, p.44. Notons aussi les textes suivants : “ Il faut que l’évêque soit sans reproche, homme d’une seule femme ” 1 Timothée 3:2, La Bible des Peuples ; ou encore “ N’ai-je pas le droit d’emmener avec moi une épouse chrétienne, comme le font les apôtres, ... ? ” 1 Corinthiens 9:5, BFC
A2 57
La vestale romaine Claudia Quinta qui vécut au IIIè siècle avant J.-C. subissait les pires calomnies du fait de la pureté de ses mœurs. En 204 Hannibal et ses armées menacèrent Rome. Une série d′événements où se mêlèrent oracle, statue protectrice de Cybèle et sauvetage miraculeux rétablirent l′image de la jeune femme. Le récit fut récupéré dans la tradition chrétienne. Irène Aghion, Héros et Dieux de l′Antiquité, Guide iconographique, Flammarion, 1994, p 89
A2 58
H. Lea, History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres 1932, 4è éd. p.6
A2 59
“ Au Pérou, pendant le règne des Incas, le même système prévalait, et cela avec une analogie qui prouve bien que les Vestales de Rome, les nonnes de la Papauté et les saintes vierges du Pérou doivent être sorties de la même origine. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Éditions Fischbacher, 2000, p 334
A2 6
A. Olmstead, Assyrian Histiography, 1916, p.5 “ Nous pouvons utiliser l’inscription sur monuments pour combler les vides laissés par les annales, mais elle n’a pas le moindre poids quand elle contredit l’original. [...] Tout aussi grave, elles ont rarement un ordre chronologique. Il est évident qu’il faut les utiliser avec prudence. ” in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p.455. Voir aussi : J.J. Glassner, Chroniques mésopotamiennes, Paris, 1993, p.138 “ On s’aperçoit rapidement que les scribes royaux n’avaient pas pour souci majeur de rapporter fidèlement les événements, et il est clair que la vanité du roi l’a obligé à prendre des libertés avec l’exactitude historique ”.
A2 60
A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.137
A2 61
Dans un commentaire sur Psaume 27:13, l′exégète juif David Kimhi (160 ?-1325 ?) donne cette précision historique à propos de ` Gehinnom ′ : “ C′est un lieu dans les environs de Jérusalem, un lieu détestable, et l′on y jette des choses impures et des cadavres. Il y avait là un feu continuel pour brûler les ossements. Voilà pourquoi le jugement des méchants est appelé symboliquement Gehinnom. ” in Etude perspicace des Ecritures, tome 1, p.972
A2 62
Selon l’Encyclopaedia Judaica, “ la destruction des cadavres par incinération n’est pas une coutume juive. Pour les juifs traditionalistes, l’inhumation est obligatoire. ”
A2 63
Word Pictures in the New testament, 1932, vol V, p.87 in it-2 p. 1086 Tombe de souvenir
A2 64
Le mot mnêma désigne un mémorial ou un signe rappelant une chose ou une personne disparue, puis un monument funéraire et, partant, une tombe. Vine′s Dictionary of New Testament Words, 1981, vol 2 p.173
A2 65
Le musée du Louvre, visite guidée, Editions Place des Victoires, 2005, p 172
A2 66
Ce peuple rendait aussi un culte à une multitude de dieux, avec une préférence marquée pour les triades, qu’ils honoraient dans des temples tripartites, c’est-à-dire composée de trois chambres dont chacune abritait une statue. La ville de Rome a hérité des Étrusques son temple de Jupiter-Capitolin, dédié à la triade Jupiter-Junon-Minerve. Cette triade correspond à la triade étrusque composée de Tinia, d’Uni et de Menrva. Werner Keller, Les Etrusques, trad. Guy Ballangé, Marabout, 1979, p.192. Voir aussi Acrotère CA 4504 Héraclès (Hercle) et Minerve (Menrva)
A2 67
Flavius Josèphe, Antiquités judaïques, VIII, 87 (III, 6). ; A. Parrot, Le Temple de Jérusalem, Neuchatel, Delacheaux et Niestlé, 1962, p.33
A2 68
Moshe Dayan, Vivre avec la Bible, Albin Michel, 1986, p.174-176
A2 69
W. Keller, La Bible arrachée aux sables, Plon, 1980, p.235
A2 7
H. Lea, History of Sacerdotal Celibacy in the Christian Church, Londres 1932, 4è éd. p.6
A2 70
J. Briend, Textes du Proche-Orient ancien et Histoire d’Israël, Paris, 1977, p.90.
A2 71
Il ne s’agit donc pas “ d’un nom mystérieux, qui suggère seulement son existence ou sa présence ”, comme l’écrit J. Bottéro. (Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 224). “ Supposons [...] qu’ils disent : ‘Quel est son nom ?’ Que leur dirai-je ? Alors Dieu dit à Moïse : “ Je Serai Ce Que Je Serai. ” Ici, ‘Ehyèh est à l’imparfait hébreu, à la première personne du singulier, et signifie donc “ Je deviendrai ” ; ou “ Je serai ”. Il n’est pas question ici du fait que Dieu existe par lui-même, mais de ce qu’il se propose de devenir pour d’autres.Traduction du Monde Nouveau, appendice 1 A.
A2 72
M. Delcor, Etudes bibliques et orientales de religions comparées, Leiden, 1979, p.2
A2 73
F. Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, Paris, 1926, t 1, col 223.
A2 74
Encyclopedia Judaïca
A2 75
La Bible déchiffrée, Paris , 1977, p.157
A2 76
R. Harris, Theological Wordbook of Old Testament, 1980, vol 1, p.13
A2 77
Ce codex (B 19A), conservé à St-Pétersbourg, est probablement le manuscrit biblique complet le plus important, car il a établi le texte de la majorité des éditions critiques modernes de la Bible hébraïque.
A2 78
G. Gertoux, un historique du nom divin, L’Harmattan, 1999. Concernant l’utilisation de ce vocable dans un contexte profane, voir aussi le fascicule proposé par les Témoins de Jéhovah, le nom divin (1984). “ La vocalisation Yahvé est une reconstruction hypothétique d’un nom dont la prononciation réelle n’était plus connue. Il en va de même de la vocalisation Jéhovah, plus proche de celle d’adonaï, mais qui ne correspond pas mieux à la forme primitive. D’autres se contentent de supprimer les voyelles, restituant simplement le Tétragramme YHWH. ” La Bible de Jérusalem, édition 2007, p 12
A2 79
Ce tableau d′Ingres était visible lors de l′exposition au Louvre de mai 2006. Il est actuellement au musée de Montauban. Il existe une représentation similaire sur une statue grandeur nature d′Aaron, dans le cloître de l′hôpital Cochin à Paris. Ces quatre lettres se voient aussi sur les vitraux de l′église adjacente et dans celle du Val de Grâce à proximité.
A2 8
Même l’histoire synchronique assyrienne, tablette célèbre contenant un récit concis des relations entre l’Assyrie et la Babylonie, n’est pas tenue pour absolument exacte. “ Nous pouvons considérer ce document même pas comme de l’histoire au vrai sens du terme , mais simplement comme une inscription dressée à la gloire d’Ashour. ” A. Olmstead, Assyrian Histiography, p.32
A2 80
G. Gertoux, un historique du nom divin, L’Harmattan, 1999, la puissance du nom, p.17.
A2 81
J. Douglas, New Bible Dictionary, 1985, p.430 in Etude perspicace des Ecritures, tome 1, p.1252
A2 82
J. Briend et col, Le Louvre et la Bible, Bayard, 2004, p.182. Ces lettres d’el-Armana, écrites en accadien, nous font connaître la situation du Moyen-Orient à l’époque qui précéda l’Exode. C’est dire leur importance pour la meilleure connaissance du milieu biblique. Le Louvre possède d’autres tablettes de cette correspondance : A 7093, Lettre de Rib-Addi (NVA) ; A 7097, lettre d’Abdi-risha (NE) ; A 7098, lettre d’Aiab et A 7096, lettre de Shuwardata, vitrine 4 ; A 7095, lettre du pharAn à Endaruta, Sully, 1er salle 26, galerie d’étude 1. A. Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p33-37
A2 83
T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum, 2004, document 8, p.37
A2 84
“ Megiddo contrôlait l’axe principal qui traversait la Palestine d’ouest en est, la portion de la via maris qui quitte la côte et traverse la vallée de Yzréel. Elle permettait aussi de bloquer efficacement le principal point de passage à travers la chaine du Mont Carmel. ” Chaim Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p.108 ; et sur la campagne de Néko, p.212-216.
A2 85
C’est près de Meguiddo que le juge Baraq a battu les forces cananéennes de Sisera (Juges 4:14-16). Guidéon a défait une imposante armée madianite non loin de là avec sa petite troupe de 300 hommes (Juges 7:19-22). Les armées mongoles ont essuyé leur premier revers dans cette vallée au XIIIè siècle. Non loin de Meguiddo, le général anglais Allenby a vaincu les Turcs pendant la première guerre mondiale, lors d’une bataille qualifiée ‘de l’une des plus rapides et des plus complètes’ de toutes les batailles décisives de l’Histoire. Une interprétation littérale de ce terme unique dans la Bible apparaît pour la première fois dans un commentaire grec de la Révélation, écrit au VIè siècle par Oecumenius. Cependant, l’histoire de Meguiddo et sa position stratégique peuvent aussi entrer en ligne de compte dans une utilisation symbolique de ce terme.
A2 86
Edwin James, La religion préhistorique, trad. S. M. Guillemain, Paris, Payot, 1959, p.155
A2 87
Vine′s Expository Dictionary of New Testament Words, 1981, vol 2, p.173
A2 88
Sur les différences entre l’hébreu et l’araméen, voir J. Bottéro, Babylone et la Bible, Hachette, 2006, p 228-9
A2 89
J. Briend, Textes du Proche-Orient ancien, Paris, 1977, p.87 ; T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum interpreting the evidence, document 25, Samara Ivories, p.61.
A2 9
B. André-Leickman, Ch. Ziegler, Naissance de l’écriture, Exposition au Grand Palais, Paris 1982, p.184 (125)
A2 90
Pour Jacqueline Gachet “ La croyance voulait que le dieu à qui était offert un animal s’identifiât à lui : en conséquence, la lecture des signes observés sur ces organes permettait d’accéder à l’esprit des divinités susceptibles d’apporter une réponse à une question sur des événements futurs. Dans le monde mésopotamien et proche-oriental, cette réponse est obtenue par l’examen du foie de mouton. ” Le pays d’Ougarit autour de 1200 av. J.-C., Actes du Colloque International 1993, Éditions Recherche sur les Civilisations, 1995, 247. A l’inverse, les Israélites devront rejeter de telles pratiques. Voir aussi p.151, Le Pays d’Ougarit
A2 91
A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux & Niestlé, 1957, p.39-43
A2 92
T.Inman, Ancient Pagan and Modern Christian symbolism, 1875, p.119 in Étude perspicace des Écritures, tome 1, p 244
A2 93
Dans les temples cananéens, des hommes et des femmes prostitués (sacrés) se livraient à toutes sortes d’excès sexuels. On croyait, dans une certaine mesure, que ces rites donnaient d’abondantes récoltes et faisaient prospérer les troupeaux. J. A. Thompson, La Bible a la lumière de l’archéologie, LLB, Guebwiler, 1988, p.96. Voir aussi Victor H. Matthews, Manners & Customs in the Bible, 2006, pge 125 : L’activité sexuelle sur les hauts lieux était destinée à favoriser la fertilité dans le pays. Elle inciterait Baal, dieu de l’orage, et sa compagne, Ashéra, à avoir des rapports sexuels ; récoltes et troupeaux seraient alors abondants.
A2 94
Josèphe, Contre Apion, Les Belles Lettres, I, 123, XVIII.
A2 95
Le Dictionnaire de la Bible de Vigouroux définit ainsi la différence qui existe entre les termes “Dieu” (‘Él ou ʼÈlohim en hébreu) et “Jéhovah”: “Les diverses langues sémitiques avaient simultanément ou séparément deux noms communs pour désigner Dieu, El et Élohim [Le premier paraît beaucoup plus ancien que le second]. Les Hébreux ont fait usage de l’un et de l’autre, soit en parlant du vrai Dieu, soit en parlant des dieux des polythéistes. Ils avaient de plus un nom propre pour nommer le Dieu véritable, Jéhovah ou Jahvéh, et c’est celui dont ils se servaient le plus souvent.” (Tome II, colonne 1702, Letouzay et Ané, 1912)
A2 96
Le svastika lévogyre était employé en Europe comme simple porte-bonheur d′origine indienne (en particulier en Angleterre), ou comme emblème combinant valeur propitiatoire et identité ethnique indo-européenne.
A2 97
Au cœur de l’oasis placée au carrefour des routes caravanières qui relient le sud de l’Arabie aux pays du Croissant fertile, l’importante cité de Teima remonte à l’Antiquité sans changement de nom. Quelques vestiges monumentaux, un rempart, le puits de Ayn Haddaj, étaient visibles lorsque Charles Huber y vint au cours de ses missions de 1878-1882, puis 1882-1884, avant d’être assassiné. Il put rassembler quelques inscriptions, une dalle à décor figuré et cette stèle, qui sont de première importance pour l’histoire des relations entre l’Arabie et la Mésopotamie
A2 98
La stèle, taillée dans une pierre locale, présente la forme d’une dalle plate à fronton cintré, habituelle au monde syro-mésopotamien. L’inscription occupe toute la face principale et court sous le relief qui prend place sur l’une des tranches. Les lettres de l’inscription apparaissent en relief réservé. Le texte relate l’introduction du culte de Salm de Hagam à Teima, avec l’accord des dieux traditionnels du lieu, en l’an 22 du règne d’un roi dont le nom manque. Le prêtre Salm-Shezib, fils de Pet-Osiris, desservira le nouveau temple, avec une dotation annuelle de vingt et un palmiers.
A2 99
Ces loculi étaient fermés par une plaque portant l’image du défunt, qui peut être la reprise en miniature du relief principal, figurant le banquet ou un buste. Une tenture est souvent sculptée derrière le mort, pour marquer la séparation entre le monde des morts et celui des vivants. Tous les défunts sont représentés de face, les yeux agrandis aux pupilles incisées parfois rehaussées de couleur. Ceci préfigure cette frontalité byzantine, que l’on voit aussi s’esquisser dans les portraits romains d’Egypte. C’est en effet dans l’Orient romanisé que s’élaborent les caractéristiques stylistiques de ce qui deviendra le premier art chrétien.
AA 1
Etude perspicace des Ecritures, tome 1 page 481 circoncision
AA 10
' Le problème de l′immortalité retenait sérieusement l′attention des théologiens babyloniens […] Ni le peuple ni les chefs religieux n′envisageaient que ce qui est venu à la vie puisse un jour s′éteindre définitivement. Ils voyaient la mort comme le passage à une autre forme de vie ' Jr Jastrow, The religion of Babylonia and Assyria, Boston, 1898, p 556 , in cr p 32
AA 100
Des années plus tard, Satan manifestera le même mépris vis-à-vis du nom de Dieu lors de la tentation de Jésus. Pas une fois il n′utilisera le nom propre, YHWH, mais le titre anonyme ' Dieu '. (Matthieu 4) Gérard Gertoux, Un historique du Nom divin, 1999, p 7
AA 101
Tour de Garde, 15/12/66 pages 745-752
AA 102
Dans son Précis de la Géographie Universelle (Paris 1847), Malte-Brun précise que le sabéisme tient un rang plus élevé que le polythéisme et consiste dans l’adoration des corps célestes, du soleil, le la lune et des étoiles, soit séparément, soit tous ensemble. Et Malte Brun d’ajouter : "Ce système très ancien, répandu sur toute l’étendue du globe, même au Pérou, s’est mêlé avec toutes les autres religions; mais il n’existe plus sans mélange que chez quelques tribus isolées. Son nom vient des Sabéens ou Sabiens, ancien peuple de l’Arabie." Ce peuple habitait les actuels pays du Yémen et de l’Éthiopie. ww.wikipedia.fr/sabéen
AA 103
Dans la Rome antique, le jour du 15 février était nommé les lupercales ou festival de Lupercus, le dieu de la fertilité, que l′on représente vêtu de peaux de chèvre. Cette solennité païenne honorait Junon, déesse romaine des femmes et du mariage, ainsi que Pan, le dieu de la nature. Les prêtres de Lupercus sacrifiaient des chèvres au dieu et, après avoir bu du vin, ils couraient dans les rues de Rome à moitié nus et touchaient les passants en tenant des morceaux de peau de chèvre à la main. Les jeunes femmes s′approchaient volontiers, car être touchée ainsi était censé rendre fertile et faciliter l′accouchement.
AA 104
où l’on croyait que le 14 février était le jour où les oiseaux s’accouplaient. Cette croyance est mentionnée dans les écrits de Geoffrey Chaucer au XIVe siècle. Il était courant durant cette période que les amoureux échangeassent des billets et qu’ils s’appellent chacun leur Valentin. Un de ces billets du XIVe siècle se trouverait à la British Library. Il est probable que nombre de légendes sur la Saint-Valentin aient été inventées pendant cette période. Wikipedia ; voir aussi Brewer’s Dictionary of Phrase and Fable cité in g92 08/02 p 32, consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 105
Eostre est le nom d′une déesse anglo-saxonne attesté par Bède, un moine bénédictin du VIIIème siècle. Dans son livre De temporum ratione, il présente le culte d′Eostre comme déjà éteint parmi les anglo-saxons. Selon lui, quand les anglais utilisaient un calendrier lunaire, les mois étaient appelés Monath, dérivée du mot Mona qui signifie Lune. Le mois (romain) d′avril, qui vient juste après l′équinoxe de printemps, était alors connu sous le nom d′Eostur-Monath. Il était consacré, dit Bède, aux festivités de la déesse Eostre. Ce mois correspondait également à la période pascale.
AA 106
Cet équivalent anglais de ′Pâques′ est dérivé du nom de la déesse Eostre qui était célébré au cours de l′équinoxe de printemps. C′est le jour où le Soleil se lève exactement à l′Est : East en anglais. Eostre est la déesse de l′Est associée à la déesse Ostara germanique, à la déesse romaine Aurora de l′aurore, à la déesse Eos grecque, à la déesse hindoue Ushas. Elles sont toutes dérivées du même prototype indo-européen du nom de Hausos.
AA 107
Dans le Kalevala, livre de la grande tradition finlandaise, le monde est né de l’œuf. La coutume de l’œuf de Pâques a été constatée chez les chrétiens coptes dès la fin du Xe siècle. En France, les textes qui parlent de cette tradition concernent l’Alsace et remontent au XVe siècle. Il est cependant admis que l’origine des œufs de Pâques date de l’instauration du carême. L’Église interdit la consommation d’œufs pendant cette période de quarante jours. Il s’agissait donc à l’issue du jeûne de consommer les œufs qui s’étaient accumulés pendant le carême, en les mangeant normalement pour les plus récents et en les cuisant puis en les décorant pour les plus vieux. Wikipedia/œufs de Pâques
AA 108
Dédicace à l′empereur Tibère, fils adoptif d′Auguste :Sous Tibère César Auguste, à Jupiter [ou : à Tibère César Auguste et à Jupiter] très bon, très grand, les Nautes du territoire des Parisii, aux frais de leur caisse commune ont érigé [ce monument].
AA 109
Les Nautes sont une confrérie d’armateurs mariniers naviguant sur les fleuves et rivières de la Gaule. Il devait s’agir d’armateurs ou de commerçants assez aisés, puisque c’est dans leurs rangs que les autres confréries navigantes choisissaient habituellement leurs patrons. L’inscription latine montre que les Nautes avaient une caisse commune et donc une personnalité morale ce qui en fait la première société dont on ait trace à Paris.
AA 11
Pour Jan Assmann, « Spinoza choquait juifs et chrétiens en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament [...]. C’est par cette idée d’immortalité que l’Egypte se distingue le plus des autres cultures. » Thomas Römer et coll, Ce que la Bible doit à l’Égypte, Bayard, 2008, 2008, p. 181
AA 110
Dictionnaire biblique, t V, suppléments, colonne 1450
AA 111
En grec, psalmos désigne un air joué sur l′instrument à cordes appelé psaltérion. Des versions ont donné au contenu du recueil un nom évoquant la manière dont ses éléments peuvent être chantés, plutôt que la nature même de ceux-ci.
AA 112
Ou simplement Tehillim, c’est-à-dire “ Louanges ” (mot qui dérive de a racine hll, louanger, Chouraqui). Il s’agit de la forme plurielle de Tehillah, qui signifie “ Louange ” ou “ Chant de louange ”, et qui est la suscription du Psaume 145. Le nom “ Louanges ” est des plus appropriés, car le livre célèbre essentiellement YHWH. « Mot splendide, mot rempli d’un contenu émotionnel certain, bien fait pour désigner des poèmes tous orientés vers la louange de YHWH ». Le mot se rencontre également en différents passages des Écritures grecques chrétiennes, comme en Luc 20:42 et Actes 1:20.
AA 113
C’est pour travailler à retrouver le poème, et son hébreu, que j’ai renoncé à psaumes : trop grec, trop technique - uniquement musical. Et j’ai proposé Gloires. Pas Louanges. Au sens du Littré : « La splendeur dont Dieu s’environne quand il se manifeste. » Il me semble qu’il y a plus de sublime dans Gloires que dans des louanges, pour rendre aussi la diversité des nuances impliquées dans tehillim. Henri Meschonnic, Gloires Traduction des paumes, Desclée de Brouwer 2001, p 28
AA 114
Selon la tradition juive, Isaac avait alors 25 ans. Flavius Josèphe, Antiquités judaïques I, 227 [XIII, 2]
AA 115
Au temps de la colonisation, en Amérique, les puritains s’élevèrent contre le drapeau britannique à cause de sa croix de “Saint-Georges” rouge. Ils agirent non pas pour trahir tant soit peu leur patrie, mais parce que leur conscience réprouvait ce qu’ils tenaient pour un symbole idolâtrique. Beaucoup de drapeaux nationaux étaient à l’origine des bannières sacrées. Encyclopædia Britannica 1946, tome IX, p. 343
AA 116
Christiane Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l′Egypte, éditions SW-Télémaque, Pocket, 2004, pages 98 -102
AA 117
Etude perspicace des Ecritures, it-2, Mikaël, page 280
AA 118
“Malgré la popularité de Cybèle (...) et les rares occasions où les mères furent honorées au Moyen Âge, ce n’est pas avant 1914 qu’un bon mélange de sentimentalité, d’idéalisme et du sens des bonnes affaires incita le Congrès des États-Unis à fixer la fête des Mères au deuxième dimanche de mai.” New York Times du 10 mai 1953.
AA 119
Loi no 50-577 du 24 mai 1950 relative à la Fête des mères, JORF no 124 du 25 mai 1950, p. 5722 in wikipédia.org
AA 12
Funk & Wagnalls, Standard dictionary of Folkore, Mythology, and Legend, Harpers & Row,1984, p 25 (Afterworld), 300 (Death)
AA 120
Ernest Klein, A Comprehensive Etymological Dictionary of the Hebrew Language for Readers of English, 1987, p. 75 ; Samuel Terrien, Commentaire de l’Ancien Testament, vol. XIII, Job, Paris, 1963, p. 184. Aujourd’hui, il est très facile pour nous d’oublier que cette question a nourri des débats animés entre des savants instruits et réputés quelque 32 siècles après que la Bible eut énoncé avec une grande simplicité que la terre est suspendue sur rien.
AA 121
Aristote, Du ciel, liv. II, 13, texte établi et traduit par Paul Moraux, Paris, 1965, 294a, 294b.
AA 122
Lactance, Divinae institutiones, liv. III, XXIV, in Corpus Scriptorum Ecclesiasticorum Latinorum, XXVII, Vienne, 1893
AA 123
Dès le VIe siècle avant notre ère, le philosophe grec Pythagore avait déduit de la forme de la lune et du soleil que la terre devait elle aussi être sphérique. Aristote (IVe siècle av. n. è.) fut du même avis. Selon lui, la rotondité de la terre était démontrée par les éclipses lunaires, car l’ombre de la terre sur la lune est alors incurvée.
AA 124
La terre ne sera jamais `ébranlée′ par une destruction, ou anéantie, ce que d′autres versets viennent également confirmer. - Psaume 37:29; Ecclésiaste 1:4.
AA 125
Disciple du philosophe Platon et précepteur du prince qui deviendra Alexandre le grand, Aristote (384-322 av.n.è) fut le premier vrai savant de l’Histoire, et le plus grand du monde antique. Il a exercé une influence considérable sur toute la pensée occidentale.
AA 126
International Standard Bible Encyclopedia, ISBE, 1979, vol 1, Astronomy, p. 348
AA 127
“ L’ancienne Égypte a peut-être bien contribué pour sa part aux symbolismes somptueux de l’Église catholique. Il est certain que, dans l’art, la figure d’Isis allaitant le petit Horus ressemble beaucoup à la Madone et à l’enfant. Et c’est peut-être à Isis, dans sa fonction plus tardive de patronne des navigateurs, que la Vierge Marie doit sa charmante épithète de Stella Maris, Étoile de la Mer. ” J G. Frazer,Le rameau d’or , p.473 ; et Ch Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.274-278 ;
AA 128
Ephèse, p.62, Traduit du turc par S Benameur, Editions DO-GU, Istanbul, 1993
AA 129
Encyclopédie biblique Etude perspicace des Ecritures, Watch Tower Society, 1997, it-2 Pentecôte p 526
AA 13
Jean Markale, Halloween, histoire et tradition, Editions Imago, 2000, p 81
AA 130
Simon Claude Mimouni et Pierre Maraval, Le Christianisme des origines à Constantin, PUF, coll Nouvelle Clio, 2006, p. 448
AA 131
Vine′s Dictionary of New Testament Words, Cambridge, Marsshall Morgan & Scott, 1985, 2è éd, vol IV, spirit, p 62
AA 132
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Tome IV, col 80
AA 133
Cette recette-panacée qui a même gagné la province française de Champagne et se retrouve dans la prédiction faite à la mère de saint Rémi de Reims : « Lorsqu’elle aura mis au monde son fils, le lait de l’heureuse mère guérira un aveugle ! » in Ch. Desroches Noblecourt Le fabuleux héritage de l’Egypte, Editions SW-Télémaque, Pocket, 2006, p. 145.
AA 134
' Luc emploie plus de 300 termes médicaux ou mots auxquels on prête une signification médicale, ce que ne font pas les autres rédacteurs des Ecritures grecques. ' The Medical Language of Luke, par W. Hobart, 1954, page xi-xxviii
AA 135
G. Buttrick, The Interpreter′s Dictionary of the Bible, 1962, vol1, p 847
AA 136
Vine′s Expository Dictionary of Old and New Testament Word, Cambridge, 1981, vol 4, p 51
AA 137
' Certes, nous mangeons du porc, du lapin et du lièvre, mais ces animaux sont sujets aux infections parasitaires et on ne peut les consommer sans danger qu′à la condition de bien les cuire. Le porc se nourrit de choses malpropres et il est l′hôte de deux vers, la trichine et le ténia, qui sont transmissibles à l′homme. Le danger est minime dans les conditions qui règnent dans notre pays, mais il en allait bien autrement dans la Palestine antique, et il était mieux qu′une telle nourriture soit interdite. ' - Dr Short, The Bible and Modern Medecine, Londres, 1953, p.40-41
AA 138
Dialogue avec Tryphon, Justin, traduction de L. Pauligny et G. Archambault, Desclée de Brouwer, 1982, p. 301
AA 139
Commentaires de certains biblistes sur Job 1:7 et l′expression `rôder par la terre′, et l′allusion faite au rôle des espions perses de l′Antiquité qui voyageaient et faisaient des rapports au roi
AA 14
La notion de Paradis et celle d’enfer sont inconnues chez les celtes préchrétiens. Il n’y a pas de pesée des âmes; la mort n’est que le milieu d’une longue vie. Dans la théologie chrétienne, La Toussaint est une glorification des justes. C’est une fête de joie et de vie éternelle. Jean Markale, Halloween, histoire et tradition, Editions Imago, 2000, p 112
AA 140
Georges Minois, le Diable, PUF, Que sais-je, n°3423, 1998
AA 141
Dans la religion de Babylone, au-dessous des dieux se trouvaient les `démons′, terme générique qui n′existe pas en sumérien ni en akkadien. Ils possédaient le pouvoir d′affliger les hommes de toutes sortes de maladies. Partout on priait les dieux en les suppliants d′aider les hommes à leur résister.
AA 142
Tout comme il existait des triades de divinités, il y a aussi des triades de démons, comme la Lamashtu, le Labasu, et l’Ahhazu 17. La première choisissait les nouveau-nés pour victimes. Des statuettes à l’effigie de Pazuzu, époux de Lamashtu, étaient suspendues aux chevets des femmes enceintes pour les protéger. On note ici l’anneau au sommet de la tête.
AA 143
' Ce nouveau roi est peut-être Ramsès II, Pharaon de la 19e dynastie égyptienne (1304-1238 avant J.-C.), connu comme un grand constructeur. D’autres identifications ont été proposées '. Bible en français courant, note d
AA 144
Littéralement, ' beau pour le Dieu '. Cette expression laisserait présumer non seulement la beauté physique mais aussi ses qualités de cœur.
AA 145
Le terme « rocher » est donné comme pratiquement équivalent de « murex ». Ainsi, Bolinus brandaris est-il parfois nommé « murex droite épine », mais aussi « rocher massue ». L’autre murex à pourpre de l’Antiquité, Hexaplex trunculus, est le plus souvent nommé « rocher fascié ». Il existe par ailleurs un grand nombre d’appellations locales spécifiques : « biòu clavelan » dans la région de Toulon pour Bolinus brandaris, « cormaillot » sur le littoral atlantique pour Ocenebra erinacea, etc. Aucune n’a de vocation vraiment générale
AA 146
L’écarlate de cochenille et le cramoisi s’obtenaient à partir de la substance colorante la plus ancienne, un insecte parasite homoptère de la famille des coccidés (le Coccus ilicis). Parce que la femelle, à peu près de la taille d’un noyau de cerise, ressemble à une baie, les Grecs lui donnèrent le nom de kokkos, qui signifie “ baie ” ou “ graine, pépin ”. Le nom arabe de cet insecte est qirmiz ou kermez, dont le mot français “ cramoisi ” est un dérivé ; il vit dans tout le Proche-Orient. Seuls les œufs contiennent la substance colorante rouge pourpre, riche en acide kermésique. Vers la fin avril, la femelle aptère, pleine d’œufs, se fixe au moyen de son rostre sur les ramilles et parfois sur les feuilles du chêne kermès (Quercus coccifera). Les larves, ou kermès, sont rassemblées et séchées, et on obtient la précieuse teinture en les faisant bouillir dans de l’eau. On fit un usage considérable de cette teinture rouge pour les accessoires du tabernacle et les vêtements du grand prêtre d’Israël.
AA 147
Le mot hébreu ḥèsèdh est cette bonté qui s′attache avec amour à tel objet jusqu′à ce que son but en rapport avec cet objet soit atteint.
AA 148
Le mot fidélité désigne souvent l′état d′esprit qu′un subordonné doit adopter envers un supérieur. D′un point de vue biblique, la bonté de cœur se rapporte plus souvent au sens opposé de la relation : le puissant est fidèle à celui qui est faible ou nécessiteux ou dépendant. Le roi David pouvait par conséquent demander à Yhwh : “ Fais briller ta face sur ton serviteur. Sauve-moi dans ta bonté de cœur. ” (Psaume 31:16).
AA 149
Theological Dictionary of the Old Testament, par G. Botterweck et H. Ringgren, 1986, vol. 5, p. 51, in it-1 p 362 et TG 15/05/02 p 12-23 consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 15
La Solennité de tous les saints semble liée, historiquement, à la dédicace de l’ancien temple romain du Panthéon par le pape Boniface IV au début du vIIe siècle. Originellement dédié à tous les dieux — c’est le sens du nom en grec — le Panthéon fut consacré à Marie et à tous les martyrs, auxquels on ajouta plus tard les confesseurs. L’anniversaire de la dédicace du Panthéon, et donc la fête de tous les saints, fut fixée d’abord au 13 mai, puis, en 835, au 1er novembre. La fête de la Toussaint unit l’Église de la terre à la béatitude de L’Église du ciel : cette célébration groupe non seulement tous les saints canonisés, c’est-à-dire ceux dont l’Église assure, en engageant son autorité, qu’ils sont dans la Gloire de Dieu, mais aussi tous ceux qui, en fait et les plus nombreux, sont dans la béatitude divine. Comme la fête de la dédicace, la Toussaint donne un avant-goût de la liturgie éternelle, celle que la liturgie de la terre inaugure. Définition de la Toussaint par Mgr Le Gall, ww.liturgiecatholique.fr/toussaint
AA 150
La génération romantique se passionne pour les personnages maudits (Faust, Caïn, Macbeth) et s’intéresse spécialement à la figure du diable, notamment à travers la littérature. Le Paradis perdu (1667) de l’anglais John Milton, réédité en français en 1805 et dont Chateaubriand donna une traduction en 1836, semble être ici la principale source du sculpteur. Dans le chant IV, le poète décrit Satan après la chute, ange déchu qui a tout perdu en voulant défier Dieu, en proie au malheur et au doute, il songe avec amertume à sa grandeur passée. Le Satan de Feuchère l’illustre parfaitement.
AA 151
Les celtes ne connaissaient que deux saisons, la chaude, ‘les mois clairs’ et la froide, ‘les mois sombres’. La nuit de Belteine (de l’ancien irlandais Bel, lumière, et Teine, feu) qui annonce l’été début mai est une fête de la lumière similaire à la Saint-Jean. Nadine Cretin, Fêtes et traditions occidentales, Que sais-je, n°3518, PUF, 1999, p 41
AA 152
« La célébration du 1er mai [lat. maius mensis, mois de la déesse Maia] remonte aux croyances du paganisme. On plantait à la campagne l’arbre appelé ‘mai’, symbole du réveil printanier de la nature. » - Grand Larousse encyclopédique (1962), tome VI, page 977. « Le paganisme primitif a laissé des traces profondes [..]. Le 1er mai commémore le renouveau du soleil et de la vie. Six mois plus tard (1er novembre), le culte de la nuit et des morts s’est christianisé pour célébrer l’immortalité des âmes des trépassés; l’Église en a fait la Toussaint (fête de tous les saints). (...) L’Église a, dans de nombreux cas, superposé une interprétation chrétienne à une pratique d’origine païenne » - Mythologie générale Larousse (1935), Félix Guirand, page 208.
AA 153
Erick Hornung, Les Dieux de l′Egypte, le Un et le Multiple, Champollion, éd du Rocher, 1986, p 85
AA 154
« Dans les années 1870, les égyptologues français prônaient unanimement l’interprétation monothéiste de la religion égyptienne (E. Grébaut, P. Pierret et coll, p 12). Puis l’enrichissement des sources et la multiplicité des divinités ont favorisé l’abandon du dogme reçu (p 15). Dans les années 40, cette interprétation monothéiste fut réaffirmée par les égyptologues français (abbé E. Drioton et coll, p 19). […] On ne trouve jamais l’exclusivité qui doit faire partie intégrante de toute définition du monothéisme. La religion égyptienne, qui conservera sa pluralité de dieux jusqu’à la fin, n’est jamais devenue une foi monothéiste (p 43). […] Le concept égyptien de dieu n’a jamais inclus de notions monothéistes dans sa terminologie (p 50).» Erick Hornung, Les Dieux de l’Égypte, le Un et le Multiple, Champollion, éd du Rocher, 1986
AA 155
« Dans l’acte d’adoration, les Egyptiens choisissent un dieu, qui signifie tout à un moment précis ; la puissance et la grandeur limitée mais colossale est concentrée sur la divinité, à côté de laquelle tous les autres dieux sombrent dans l’insignifiance. Ce phénomène fut nommé ‘hénothéisme’ par Schelling (1859) : vénération d’un dieu à la fois mais non d’un dieu unique. Le terme ‘monolâtrie’ décrit aussi bien la nature de cette attitude à l’égard du divin, qui survit toujours dans l’hindouisme. » Erick Hornung, Les Dieux de l’Egypte, le Un et le Multiple, Champollion, éd du Rocher, 1986, 215-16
AA 156
Hormis la déesse Hatmehyt, ‘celle qui est avant les poissons’, on ne rencontre aucune divinité à forme de poisson comparable aux dieux innombrables à forme d’oiseau. Erick Hornung, Les Dieux de l’Égypte, le Un et le Multiple, Champollion, éd du Rocher, 1986, p 66, 69
AA 157
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, tome V, Letouzey et Ané, 1912, p 453
AA 158
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, tome V, Letouzey et Ané, 1912, p 453
AA 159
Quand il dit : « C’est à vous, les spirituels, de le redresser dans un esprit de douceur » (Galates 6:1, TOB 2010), le verbe grec traduit par redresser est un terme médical. Il était utilisé à son époque dans le sens de remettre un membre luxé ; opération douloureuse qui exigeait douceur, habilité et compétence.
AA 16
Les premiers textes qui parlent d’un office spécifique pour les morts datent du IXe siècle. Amalaire, diacre puis abbé de Metz, en fait mention dans De ecclesiasticis officiis écrit vers 820. En 998, Odilon, abbé de Cluny, institue, le 2 novembre, une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés. Le pape Léon IX (pape de 1049 à 1054) approuvera cette décision. La commémoration des fidèles défunts se répand alors dans toute la chrétienté. Au XIIIe siècle, elle entre dans la liturgie romaine et devient une fête universelle dans l’Église. Théo, encyclopédie catholique pour tous, Ed. Droguet-Ardant, Fayard 1989, p.919 ; Wikipédia, Commémoration des fidèles défunts
AA 160
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, Paris, 1912, tome IV, p 302, Livre
AA 161
Le mot grec Khartês traduit ici par `papier′ désigne le support d′écriture fabriqué à partir du papyrus. Certains des papyri retrouvé en Egypte portent des textes bibliques ; ils datent de l′époque de Jésus ou lui sont même antérieurs. Il est fort possible que c′est sur ce support d′écriture qu′ont été écrites à l′origine les lettres figurant dans la Bible, dont celle de Jean.
AA 162
Daniel-Rops décrit ainsi la fabrication du papyrus : « Les longues tiges débarrassées de leur écorce, séparées en languettes minces, étaient collées en couches superposées, les fibres étant mises tout à tour dans un sens puis transversalement ; on battait les feuilles au marteau de bois, enfin on les ponçait avec soin. » Daniel-Rops, La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus, Hachette, 1961, p 336
AA 163
Alan Millard, Reading and writing in the time of Jesus, Sheeffield Academic Press, 2001,The Codex p 63
AA 164
La Bible de Sacy traduit donc cette expression par “ les livres, et surtout les papiers ”, et La Bible du Centenaire précise en note : “ Quelques-uns estiment que ces parchemins étaient des chemises dans lesquelles étaient classées les notes de Paul. ” On ne peut vérifier si “ les parchemins ” se présentaient sous forme de cahiers, c’est-à-dire de feuillets, ou si c’étaient des rouleaux de parchemin. - La Bible de Crampon (1904) ; in it-2 p 489 Parchemin; voir aussi E. Goodspeed, Christianity Goes to Press, 1940, p 81(in it-2 p 149) ; les biblia pourraient désigner les rouleaux des Écritures judaïques, et les membranaï les livres à feuilles, plus récents, d’origine chrétienne.
AA 165
Henri-Jean Martin, Histoire et pouvoirs de l′écrit, Albin Michel, 1996, p 70-71
AA 166
William M. Schniedewind, Comment la Bible est devenue un livre, Bayard, 2006, p 12
AA 167
Les scribes hébreux étaient particulièrement respectueux du texte. Ils le recopiaient avec un soin extrême. Des copies manuscrites grecques renferment des preuves que ce travail de correction était bien fait. Le Codex Sinaiticus reproduit entre autres la Septante grecque et date du quatrième siècle. Au-dessus d′une page contenant le chapitre treize de la première lettre aux Corinthiens, le correcteur a ajouté dans la marge un passage qui avait été omis par erreur. Dans le texte, il a indiqué par des flèches l′endroit où ce passage doit être inséré
AA 168
Il arrivait qu′on réutilise les supports de l′écrit. On effaçait parfois le mieux possible le texte original des manuscrits en le grattant ou en le nettoyant à l′aide d′une éponge. Le texte original de certains palimpsestes apparaît suffisamment clairement pour être déchiffré. C′est le cas d′un certain nombre de manuscrits de la Bible, un des plus remarquables étant le Codex Ephræmi qui renferme, sous un texte écrit probablement au XIIe siècle, une partie des Ecritures hébraïques et grecques qui serait du Ve siècle de n. è
AA 169
E. Goodspeed, Christianity Goes to Press, 1940, p. 75, 76, 99; Voir aussi Encyclopædia Britannica, 1971, vol. 3, p. 922
AA 17
La Toussaint, par exemple, se rapproche beaucoup de la fête bouddhique de l’“Ullambana”, jour réservé à ‘la manifestation de la piété filiale envers les ancêtres décédés; moment où les esprits sont libérés des liens de ce monde’. Nouvelle Encyclopédie britannique, édition de 1976, Micropædia, volume 1, page 260; La tradition d’Ullambana (les rites ont lieu le quinzième jour du septième mois lunaire) a donné aussi naissance aux fêtes d’O-Bon (Japon) et de Zhongyuan(Chine),encore appelée « fête des fantômes affamés ». wikipedia.org/wiki/Moggallana
AA 170
R.D. Fink, Roman Military Records on papyrus, Case University Press, 1971, pp 241 (in Alan Millard, Reading and writing in the time of Jesus, Sheeffield Academic Press, 2001, p 39)
AA 171
Ainsi, Jean a écrit son Evangile à Ephèse ou aux alentours. Or, un fragment d′une copie de cet Evangile, que les spécialistes font remonter à moins de cinquante ans après la rédaction de l′original, a été trouvé à des centaines de kilomètres de là, en Egypte.
AA 172
Les instructions rabbiniques permettent de se faire une idée du soin avec lequel les scribes s′acquittaient de leur tâche. Elles prescrivaient en effet que tous les nouveaux manuscrits subissent une relecture et que les exemplaires fautifs soient immédiatement détruits.
AA 173
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, Paris, 1912, tome V, p 1274-82, Ruth
AA 174
« Selon les cultures la circoncision se pratique à différents âges. Si elle est rigoureusement établie au huitième jour par la loi hébraïque, tous les cas de figure se retrouvent dans le monde […] Entre deux et quatre ans au Maroc, entre cinq et dix ans dans les pays arabes. En Afrique noire, elle subit la tendance universelle de la précocité pour se situer entre sept et dix ans. » (p 16) L’âge auquel l’Égypte ancienne pratiquait la circoncision : entre 13 et 14 ans (p 41). Il faut noter l’importance capitale du huitième jour pour la circoncision juive (p 46) » Malek Chebel, Histoire de la circoncision des origines à nos jours, Le Nadir, Balland, 1997
AA 175
' L′habitude de plier les feuilles de papyrus s′établit environ cent ans après le Christ, notamment dans les premières communautés chrétiennes. Ainsi naquit le codex ou le quaternion, le plié en quatre, notre cahier, les cahiers étant comme de nos jours, cousus en un volume. ' Daniel-Rops, La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus, Hachette, 1961, p 338
AA 176
Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Letouzey & Ané, Paris, 1912, tome V, page 610
AA 177
La bulle déclare : « Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine, qui tient que la bienheureuse Vierge Marie a été, au premier instant de sa conception par une grâce et une faveur singulière du Dieu tout-puissant, en vue des mérites de Jésus-Christ, Sauveur du genre humain, préservée intacte de toute souillure du péché originel, est une doctrine révélée de Dieu, et qu’ainsi elle doit être crue fermement, et constamment par tous les fidèles. » La constitution dogmatique Lumen gentium (1964) précise qu’elle a été « rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils » (LG 53) et que « indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit saint, [elle a été] formée comme une nouvelle créature. » Source Wikipédia
AA 178
Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Letouzey & Ané, Paris, 1912, tome V, page 611 § 2
AA 179
Le nom de cette fête des chandelles a une origine latine et païenne : la festa candelarum. Elle tire son nom d′une coutume consistant à allumer des cierges à minuit en symbole de purification. Elle commémorait aussi la recherche de la déesse de la Lumière Perséphone enlevée par le roi de l′autre monde, Hadès. Sa mère a éclairé sa recherche avec une torche et a fini par obtenir que la fille soit sur Terre et sur l′Olympe pendant les 2/3 de l′année et dans l′autre Monde le reste du temps. Cette fête symbolise le retour le la Lumière. Février tire aussi son nom de `februar′, purification. Chez les Romains on fêtait les Lupercales vers le 15 février. Chez les Celtes, on fêtait Imbolc le 1er février. Les paysans portaient des flambeaux et parcouraient les champs en priant la déesse Brigit de purifier la terre avant les semailles. L′Eglise chercha pendant longtemps à éradiquer ces cultes païens.
AA 18
James Georges Frazer, Le rameau d′Or, Bouquins, Robert Laffont, 1983, réimpression 1998
AA 180
La fête de Mithra, Natalis Invicti, Soleil triomphant, et de la ‘ naissance’ du Dieu-Sauveur, celui qui redonne la vie à la nature, fut donc progressivement remplacée par celle de la naissance du Christ ‘ Lumière des nations ’, selon l’expression employée par le vieillard Siméon. Voir ainsi sur l’origine de Noël : Relief mithriatique MD 1911 dans la section des Antiquités romaines
AA 181
Alors que le nom hébreu donné à la ville, Babel, veut dire “ Confusion ”, son nom sumérien (Ka-dingir-ra) et son nom akkadien (Babilou) signifient tous deux “ Porte de Dieu ”. Les habitants qui restèrent dans la ville modifièrent donc la forme de son nom de façon à en éliminer le sens condamnatoire originel, mais sa forme nouvelle ou substituée associait toujours la ville à la religion.
AA 182
On peut remarquer ici que Dieu ne considérait pas Israël ou Juda comme de simples entités politiques qui entraient dans des relations avec d’autres gouvernements politiques. Non, il les réprimandait parce qu’ils étaient liés à lui par une alliance sacrée, et par conséquent tenus d’être un peuple saint voué à lui et à son culte pur. - Jéremie 2 :1-3, 17-21
AA 183
Le nom donné à Nimrod vient de [maradh], ‘ il se rebella ’, ‘ il fit défection ’, d’après l’étymologie hébraïque. ” Les Orientaux avaient souvent coutume de désigner leurs grands personnages par des noms qu’ils leur donnaient après leur mort, ce qui explique parfois l’analogie surprenante entre le nom et les réalisations du personnage . Plusieurs biblistes sont d’avis que Nimrod ne reçut pas ce nom à la naissance. Ils considèrent au contraire qu’il lui fut donné par la suite pour correspondre à son caractère rebelle une fois qu’il eut été manifeste. Le nom lui-même, Nimrod, de [maradh], ‘ nous nous révolterons ’, est une allusion à quelque résistance violente à Dieu. Il est si caractéristique qu’il ne peut lui avoir été donné que par ses contemporains, et être devenu ainsi un nom propre.
AA 184
« Dans le monde antique, avant l’avènement du christianisme, l’Égypte, la Perse et la Grèce subirent l’influence de la religion babylonienne. [...] En Perse, le culte de Mithra trahit l’influence indiscutable de conceptions babyloniennes ; et si on rappelle l’importance que les mystères liés à ce culte prirent chez les Romains, on ajoute encore un lien entre les ramifications de la culture antique et la civilisation de la vallée de l’Euphrate » Morris Jastrow Jr, The Religion of Babylonia and Assyria,1898, p.699-701
AA 185
« Le svastika et la croix étaient des symboles religieux ou magiques, en Babylonie et en Élam, dès la période préhistorique la plus reculée, et ils conservent ce caractère dans l’Inde actuelle comme ailleurs. » V. Childe, New Light on the Most Ancient East, 1957, pge 185
AA 186
Certaines églises chrétiennes réformées l′identifient comme étant l′église catholique romaine. Le Magistère des catholiques affirme qu′il ne s′agit pas d′une Eglise chrétienne, mais plutôt d′un pouvoir politique occulte, associé à Satan. La foi catholique croit en un complot des esprits révoltés. Dans l′interprétation évangélique, Babylone la Grande représente l′ensemble des religions qui prétendent représenter Dieu mais qui dans la réalité ont l′attitude d′une Prostituée qui a des relations illicites avec les représentants politiques pour assoir sa position et sa renommée. Pour d′autres courants chrétiens comme les Juifs messianiques et les Chrétiens Sionistes, il s′agit de La Mecque, la ville assise sur sept montagnes (Apoc 17,9) dans un désert (Apoc 17,3) qui règne sur les rois de la terre (Apoc 17,18). Wikipédia, la Grande Prostituée
AA 187
« L’Apocalypse désigne Rome sous le nom allégorique de la Grande Babylone; au chapitre 17 sont mentionnées les sept collines sur lesquelles elle est bâtie. L’idolâtrie, la corruption et la puissance matérielle assimilaient ces deux villes ; ce que Babylone fut pour Jérusalem, la Rome persécutrice l’était pour l’Église. » Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey & Ané, Paris, 1912, tome 1, page 1357
AA 188
Buttrick, The Interpreter′s Dictionary of the Bible, 1962, vol. 1, p. 338 in it-1
AA 189
Au premier plan, Nimrod, le roi constructeur de la tour (cf. Antiquités judaïques de Flavius Josèphe). Sujet d’utopie et de vanité (orgueil de l’homme et refus de Dieu !) qui a passionné les artistes des XVIe et XVIIe siècles. Lucas lui-même en a peint au moins une demi-douzaine (Munich, Coblence, Mayence, etc.) sous l’influence déterminante de Pieter I Bruegel (voir la version de Vienne, datée 1563 et celle de Rotterdam, peinte vers 1568).
AA 19
Le paradis perdu, John Milton, Gallimard, poésie, 1995 ; Il est à noter que dans la traduction de ce texte, Chateaubriand utilise la forme francisée Jéhovah pour transcrire le nom de Dieu (p. 54). Dans sa dernière œuvre, Traité de la doctrine chrétienne élaboré exclusivement à partir des Saintes Écritures, les explications de John Milton diffèrent considérablement de ce qu’enseigne alors son Église. Il y a plus de trois siècles, il avait ainsi déjà noté que l’âme est mortelle (Ézéchiel 18:20) et que le Christ est subordonné à Dieu. - Jean 14:28.
AA 190
′Babèl la grande, mère des putains et des abominations de la terre′ Chouraqui; ′Babylone la Grande, la Prostituée fameuse′ Jérusalem 2007; ′Babylone la grande′ Thompson, TOB 20010, Segond 21; ′La grande Babylone′ Ostervald 1896, Semeur 2000.
AA 191
Ville dans le territoire de Benjamin. En Josué 18:25, elle est mentionnée entre Guibéôn et Bééroth. Elle était apparemment près de Béthel, elle-même située dans le S. du territoire d’Éphraïm (Jg 4:5). Elle se trouvait dans le voisinage de Guéba (Is 10:29). Ces renseignements, qui concordent avec le témoignage d’Eusèbe, identifient Rama en Benjamin avec la moderne er-Ram, localité située à environ 8 km au N. de Jérusalem.
AA 192
À l′époque où le royaume était divisé, Rama devint l′objet d′une attention considérable, car elle se trouvait près de la frontière séparant Israël de Juda et près de la route nord-sud de la région des collines. Le roi Baasha d′Israël entreprit d′agrandir ou de fortifier Rama en Benjamin alors qu′il était en guerre contre Asa (1R 15:16, 17 ; 2Ch 16:1). Apparemment, après la destruction de Jérusalem en 607 av. n. è. les prisonniers juifs furent rassemblés à Rama avant d′être emmenés à Babylone (Jr 40:1). Après l′Exil, Rama fut repeuplée. Note it-2, Rama
AA 193
Puisqu’Éphraïm, dont les descendants constitués en tribu servent souvent collectivement à représenter Israël (le royaume du Nord), est mentionné plusieurs fois dans le contexte (Jr 31:6, 9, 18, 20), certains biblistes pensent que cette prophétie a trait à la déportation des habitants du royaume du Nord par les Assyriens (2R 17:1-6 ; 18:9-11). D’un autre côté, elle se rapporte peut-être à la déportation postérieure et d’Israël et de Juda (celui-là par Babylone). Dans le premier cas, Rachel constituerait une figure très appropriée puisqu’elle était l’ancêtre maternelle d’Éphraïm (par Joseph), la plus importante tribu du royaume du Nord. Dans le deuxième cas, étant donné que Rachel était la mère non seulement de Joseph mais aussi de Benjamin, dont la tribu faisait partie de Juda en tant que royaume du Sud, elle serait un symbole approprié des mères de tout Israël, qui sembleraient alors avoir mis au monde des fils pour rien. avait fait la promesse réconfortante que les exilés ‘ reviendraient à coup sûr du pays de l’ennemi ’. (Jérémie 31:16) Note it-2, Rachel
AA 194
Il faut cependant remarquer que certains juifs croyaient qu′il n′y avait aucun espoir pour une personne morte depuis quatre jours ; à ce stade le corps montrait des signes de putréfaction et l′âme qui, pensait-on, flottait pendant trois jours au-dessus du corps, était partie. Ce qui pourrait expliquer pourquoi Jésus ait mis quatre jours pour arriver à la tombe de Lazare (Jean 11:17)
AA 195
' Dans tous les monuments assyriens et chaldéens, le procédé de perspective adopté par les artistes fait que (…) si un animal est représenté de profil, on ne lui voit qu′une corne, quelque fois un seule oreille. ' Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey & Ané, Paris, 1912, Tome 4, pge 245. , voir aussi Aurochs, tome 2 pge 1260
AA 196
Monokeros devient unicornis en latin signifiant également ' à une seule corne ' (de unus, ' une ' et cornu, ' corne '), d’où l’autre nom de la licorne en français : unicorne.
AA 197
Le mot Auroch est attesté en français pour la première fois en 1414 sous la forme ourofl au sens de ' bœuf sauvage ', puis en 1611 sous la forme aurox. C’est seulement vers 1752 que l’on trouve l’orthographe actuelle.
AA 198
“ Si ta traduction commence à être lue plus communément dans un grand nombre d’églises, il se produira cette chose grave : des différences apparaîtront, dans la lecture de l’Écriture, entre les Églises latines et les Églises grecques. ” La traduction de Jérôme devint effectivement la Bible de la chrétienté occidentale, tandis que la Septante est encore la version utilisée par la chrétienté orientale.
AA 199
Cette version a fourni le texte de base à une foule de traducteurs catholiques qui ont produit d′autres versions dans les nombreuses langues de la chrétienté occidentale. Le mot latin vulgatus signifie “ commun, ce qui est populaire ”. La Vulgate a d′abord été rédigée dans le latin commun ou populaire de l′époque, afin d′être accessible aux gens ordinaires de l′Empire romain d′occident.
AA 2
Certains, s’appuyant sur Hérodote, affirment qu’Abraham ne fit qu’emprunter cette coutume aux Égyptiens (Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte.., p.140, 192). Notons la remarque de W. Thompson (The Land and the Book, par J. Grande, 1910, p.593) : « Le grand fondateur de la nation juive, né et élevé en Égypte, énonce les faits relatifs à l’introduction de la circoncision parmi son peuple. Un simple voyageur et historien — étranger et grec - arrive bien plus tard et fait des déclarations en partie vraies, en partie erronées, comme le montre Josèphe dans sa réponse à Apion ; et puis des auteurs sceptiques, plus de vingt siècles après, ressortent ses déclarations imparfaites et essayent de prouver qu’Abraham n’a pas reçu la circoncision de Dieu (comme Moïse le dit clairement), mais des Égyptiens ! Ce n’est pas avec des armes pareilles qu’on peut attaquer sérieusement la véracité de Moïse. ».
AA 20
Ernest W. Barnes, The Rise of Christianity, 1947, p.133
AA 200
Jérôme est regardé comme “ le meilleur hébraïsant ” de l’Église primitive. Dans son prologue aux livres de Samuel et des Rois, il répertorie les livres inspirés composant les Écritures suivant le canon hébraïque puis il écrit : “ De cette façon, il y a vingt-deux livres. Ce Prologue des livres peut, comme un commencement armé de casque, convenir à tous les livres que nous traduisons de l’hébreu en latin, et nous faire savoir que tout ce qui est en dehors de là, doit être placé parmi les Apocryphes. ” (Œuvres choisies de S. Jérôme, par F.-Z. Collombet, Paris, 1842, p. 119, 121)
AA 201
Beaucoup croyaient que cette version grecque des Écritures hébraïques, commencée au IIIè siècle avant notre ère, avait été réalisée sous l’inspiration de Dieu. Elle était donc très utilisée parmi les chrétiens de langue grecque.
AA 202
Rembrandt suit, pour cette inscription, l′interprétation que son voisin, le rabbin Menasseh ben Israel, proposait dans son livre, le De Terminis vitae : si les devins babyloniens n′ont pas su lire l′inscription divine, ce n′est pas parce qu′ils ne lisaient pas l′hébreu, mais parce que les lettres étaient disposées non horizontalement, comme à l′ordinaire, mais verticalement, en cinq colonnes de trois lettres qu′il fallait lire ainsi, de droite à gauche : MéNE, MéNE, TéQeL, UPhaR SIN, pesé, pesé, compté, divisé (le premier mot est répété, le dernier mot occupe deux colonnes). On sait comment Daniel interpréta le message : tu as été pesé, ton temps est compté, ton royaume sera divisé. Le lendemain, Babylone était prise par les Perses. http://www.univ-montp3.fr
AA 203
Œuvres de Tertullien, de l′ornement des femmes, trad M de Genoude, Paris, Vivès, t III, 1852, p 20
AA 204
Laure Aynard, La Bible au féminin, Editions du Cerf, 1990, 4ème couv
AA 205
Laure Aynard, La Bible au féminin, Editions du Cerf, 1990, page 45. Et page 19 : « Nous nous trouvons en présence de la reconnaissance légale de la personne humaine. La civilisation des Hébreux, profondément liée à sa foi, fut, sur ce point, en avance sur d’autres, incomparablement plus évoluées sur les plans politique, économique et culturel. »
AA 206
La protection que fournissaient ces lois divines contraste toujours avec l’absence de droits dont certaines femmes sont victimes dans bien des régions du globe. Dans le Code d’Hammurabi, si une femme enceinte avorte à la suite de coups qu’elle a reçus la punition, exécution ou paiement d’une somme d’argent, varie en fonction de la catégorie sociale de l’agresseur.
AA 207
Dans l’ancien Israël, il était normal que les femmes s’adressent librement à Dieu dans la prière. La Bible parle de Hanna qui a prié au sujet d’une question d’ordre privé et qui a fait un vœu à Dieu toute seule (1 Samuel 1:11, 24-28). Une femme de la ville de Shounem avait l’habitude d’aller voir le prophète Élisha le jour du sabbat (2 Rois 4:22-25). Dieu s’est servi de femmes comme Débora et Houlda pour le représenter. Il est à noter que des hommes et des prêtres influents recherchaient leurs conseils. — Juges 4:4-8 ; 2 Rois 22:14-16, 20
AA 208
Avant l’entrée des Israélites en Terre promise, Tselophehad est mort sans avoir eu de fils. Ses cinq filles ont donc demandé à Moïse de leur donner une “ propriété ” en Terre promise. La réponse a dépassé leurs attentes : “ Tu dois [...] leur donner une propriété en héritage au milieu des frères de leur père, et tu devras leur faire passer l’héritage de leur père. ” À partir de ce jour-là, en Israël, les femmes ont pu recevoir un héritage de leur père et le transmettre à leur descendance. (Nombres 27:1-8) Un jour, la veuve d’un prophète a été traitée injustement par un créancier. Jhvh a alors fait un miracle pour lui permettre de survivre et de garder sa dignité. (2 Rois 4:1-7)
AA 209
Le poète grec Hésiode (VIIIe siècle av. n. è.) attribuait aux femmes tous les maux de l’humanité. Dans sa Théogonie, il a parlé de “ la race, l’engeance maudite des femmes, terrible fléau installé au milieu des hommes mortels ”. Cette pensée a pris de l’ampleur dans le judaïsme. Le Talmud, compilé à partir du IIe n.è contenait un avertissement pour les hommes : Celui qui parlait souvent avec les femmes risquait de commettre l’immoralité.
AA 21
N. Platt et M. Drumond, Our World Through the Ages, 1961, p.125, in it-1 p 182
AA 210
À partir du Ier siècle de n.è, des penseurs se sont mis à réinterpréter le récit de la Genèse à la lumière de la philosophie grecque. Pour Philon d′Alexandrie, Ève était coupable d′un péché sexuel et condamnée à ' la perte de la liberté et à la tyrannie d′une vie commune avec l′homme, dont il lui faut accepter les ordres '. Un tel mépris des femmes s′est infiltré dans le judaïsme ainsi que dans les écrits des Pères de l′Eglise. Dans la Midrash Rabba, texte juif du IIe siècle, un rabbin explique pourquoi les femmes doivent porter un voile : ' Elle est comme celle qui a fait le mal et qui a honte d′être vue. ' Le théologien Tertullien enseignait que la femme devait aller comme ' une Ève pénitente, noyée dans les larmes '. Souvent considérés à tort comme bibliques, de tels enseignements ont contribué largement à la discrimination contre les femmes (in e opificio mundi, trad. R. Arnaldez, Paris, Cerf, 1961, p. 255, cit wF O1/09/12 p 7)
AA 211
Laure Aynard, La Bible au féminin, Editions du Cerf, 1990, page 196
AA 212
Œuvres complètes, trad Th Reinach, Paris Leroux, t 1 ; Antiquités Judaïques, livre IV, 1900, p 267
AA 213
Des cités-États ont ainsi pris l’habitude d’organiser régulièrement des rassemblements dans des centres du culte afin de rendre hommage à leurs divinités au moyen de concours athlétiques. Avec le temps, quatre de ces fêtes - les Jeux olympiques et néméens, en l’honneur de Zeus, ainsi que les Jeux pythiques et isthmiques, respectivement en l’honneur d’Apollon et de Poséidon - ont pris rang parmi les fêtes panhelléniques, ouvertes à tous les Grecs. On honorait les dieux avec des sacrifices et des prières et on organisait des joutes athlétiques ou artistiques (surtout lors des jeux pythiques, qui avaient lieu à Delphes, près de l’oracle le plus renommé du monde antique. Comme ils étaient célébrés en l’honneur d’Apollon, dieu de la poésie et de la musique, l’accent était alors surtout mis sur le chant et la danse)
AA 214
Horace a déclaré que les concurrents se gardaient de la femme et du vin. Et pour le bibliste Cook, ils ‘ devaient suivre un régime alliant autodiscipline et frugalité pendant 10 mois ’. 1 Corinthiens 9:25, Transcription de Kuen note. Devenir un athlète relève d’un choix qui engage à suivre un entraînement sévère. « Tu dois accepter une discipline, te soumettre à un régime, faire de l’exercice par nécessité, sous la chaleur et le froid. Quand tu auras réfléchi à ces choses, si tu le veux encore, prends le métier d’athlète. » Épictète, Entretiens, III,15,3-5, cité par Maurice Sartre, Les athlètes couraient aussi pour de l’argent, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 34-41
AA 215
Un héraut présentait chaque athlète au public et criait : ‘Cet homme peut-il être accusé d’un quelconque crime ? Est-il un voleur, ou a-t-il une conduite vile ou dépravée ? ’ On n’autorisait pas les criminels notoires, ni leurs proches parents, à concourir.
AA 216
La vie antique, manuel d′archéologie grecque et romaine,
AA 217
« Les entraineurs avaient remarqué qu’un savant massage des muscles avant l’entrainement produisait de bons résultats et qu’un massage soigneux après l’entrainement favorisait la relaxation et la récupération. » The Olympic Games in Ancient Greece, in wF 01/10/02 pge 31 consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 218
Lors des jeux pythiques, le prix était une couronne de laurier ; lors des jeux olympiques, une couronne de feuilles d′olivier sauvage ; lors des jeux isthmiques, une couronne de pin. Pour stimuler l′ardeur des athlètes, on plaçait des couronnes, ainsi que des palmes sur un trépied installé bien en vue dans le stade.
AA 219
Certains jugent peu probable qu’un citoyen romain ait été mis face à des bêtes sauvages dans l’arène, et ils supposent que cette expression est utilisée au sens figuré pour parler d’adversaires éphésiens comparables à des bêtes. Cependant, lorsque Paul dit, en 2 Corinthiens 1:8-10, qu’il courut un très grave danger dans le district d’Asie, où Éphèse se trouvait, et fut délivré par Dieu ‘ d’une chose aussi grande que la mort ”, il semble bien davantage qu’il s’agisse d’une rencontre avec des bêtes sauvages dans l’arène que de l’opposition qu’il affronta à Éphèse de la part d’adversaires (Ac 19:23-41). C’est peut-être une des nombreuses fois où Paul vit ‘ la mort de près ‘ au cours de son ministère. (2Co 11:23) — it-2 pj 39-41 Jeux
AA 22
Edward Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l′empire romain, Laffont, coll Bouquins, 1983, tome 1 p.354
AA 220
Au programme figurait la course à pied sur trois distances : le stade (environ 200 mètres), le double stade (qui correspond aujourd’hui au quatre cents mètres) et la course longue (4 500 mètres). Les participants au pentathlon s’affrontaient dans cinq exercices : la course, le saut en longueur, le disque, le javelot et la lutte. Autres épreuves : le pugilat et le pancrace, ce dernier ayant été qualifié de “ sport brutal qui combinait combat à coups de poing et lutte ”. Enfin, il y avait la course de chars qui se déroulait sur huit stades (environ 1 600 mètres) avec des voitures légères ouvertes à l’arrière.
AA 221
Pline le Jeune, Lettres, X, 96, trad Durry, Paris, Les Belles Lettres, Coll Universités de France, t IV, p 73, 74
AA 222
The Cambridge History of the Bible, Greenlade, 1963, vol 3, p 50 (in gm p 16). Edward Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, Rome de 96 à 582, Laffont, 1983, Chp XIII à XV. Et pour Stephen Williams, Diocletian and the roman Recovery, (in wF 15/06/92, p 28), le soutien que Dioclétien apportait aux dieux traditionnels romains a déclenché la lutte contre de christianisme. Il en est résulté une guerre acharnée entre des dieux de Rome et le dieu des chrétiens. Certains pensent que c’est Galère qui a été l’instigateur de la persécution.
AA 223
Selon Tacite, ' pour anéantir la rumeur, il supposa des coupables, que la foule appelait `chrétiens′. On ne se contenta pas de les faire périr. Ils étaient attachés à des croix et quand le jour avait fui, ils éclairaient les ténèbres comme des torches '. Tacite, Annales, Livre XV, Chapitre XLIV, Gallimard, p.405
AA 224
Et pour Suétone : ' On livra aux supplices les chrétiens, sorte de gens adonnés à une superstition nouvelle et dangereuse '. Suétone, Vies des douze Césars, traduction H. Ailloud, Gallimard, 1975, XVI, p.313
AA 225
M.Eller, The Begginnings of the Christian Religion, 1958, pp 208, in rs268 ; ' On lui expliquait aussi, avec soin, qu′il n′adorait pas l′empereur, mais qu′il lui reconnaissait simplement un caractère divin lié à sa position de chef de l′Etat romain. Presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion d′échapper. ' Daniel Mannix, Those About to Die, 1958, p. 137.
AA 226
Roland Bainton, Christian Attitudes Toward War & Peace, A Historical Survey and Critical Re-evaluation, Abinddon,1960, pp 67,68
AA 227
Ernest William Barnes, The Rise of Christianity, 1947, p.333
AA 228
« Mais en inculquant des maximes d’obéissance passive, les chrétiens refusaient de prendre part à l’administration civile ou à la défense militaire de l’empire. A moins de renoncer à l’exercice d’un devoir plus sacré, ils ne pouvaient se soumettre aux fonctions de soldats, de magistrats ou de princes. » Edward Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l’Empire romain, traduit par M. F. Guizot, Paris, 1983, tome 1, p. 354.
AA 229
Œuvres de Tertullien, traduites par M. de Genoude, Paris, 1852, seconde édition, tome deuxième, p. 144
AA 23
L′œuvre de Justin, trad Pautigny, 1982, p.303 in it-1 p 182
AA 230
« Pour le chrétien, sa religion se plaçait à part de la société politique et plus haut; son allégeance suprême l’attachait non pas à César mais au Christ. Le détachement que le chrétien montrait envers les affaires terrestres semblait au païen une désertion du devoir civique, un affaiblissement de la fibre et de la volonté nationales. Tertullien conseillait aux chrétiens de refuser le service militaire. Les chrétiens étaient exhortés par leurs chefs à éviter les non-chrétiens, à mépriser leurs jeux comme barbares, leurs théâtres comme obscènes. » Will Durant, César et le Christ, tome III, pages 319 et 320.
AA 231
Cet ouvrage apocryphe prétendait que, d’après la Bible, Abraham aurait circoncis trois cent dix-huit hommes de sa maisonnée. Ensuite il en tirait une déduction à partir des lettres I, H et T avec lesquelles s’écrit le chiffre 318 en grec. Il disait que le I et le H représentaient les deux premières lettres du nom de Jésus, en grec, et que le T indiquait la forme de l’instrument sur lequel il était mort
AA 232
Sven Tito Achen, Symbols around us, 1978, pg 48; Encyclopædia Britannica, édition de 1976, Tome IV, page 182
AA 233
Sven Tito Achen, Symbols around us, 1978, pg 9
AA 234
P. Benon, Dico des signes et symboles religieux, Actes Sud Junior, 2006
AA 235
Le lituus est le nom latin donné initialement à un ustensile de pratique sacrée des haruspices et des augures étrusques. Le ' lituus augural ' est un bâton sans nœud se terminant par une crosse courbe (qui a donné la crosse des évêques et qu′on retrouverait dans le mot liturgie). Wikipédia.fr/lituus
AA 236
Hock, Principles of historical Linguistics, Mouton Gruyter, Berlin, 1986, p 566
AA 237
Merrit Ruhlen, L’origine des langues, Sur les traces de la langue mère, Gallimard, 2007, p 37. « Nous sommes en mesure de remonter aux temps préhistoriques et de reconstruire partiellement les langues ayant existé en extrapolant vers le passé à partir des langues contemporaines (…) Nous pouvons aller au-delà de cette première conclusion, la parenté des formes, pour bâtir une hypothèse sur la forme phonétique exacte. »
AA 238
Selon l′hypothèse de Rulhen, qui serait compatible avec des arguments fournis par l′archéologie et la génétique des populations, l′expansion des langues a suivi l′évolution de l′Homo sapiens à travers les âges Merrit Ruhlen, L′origine des langues, Sur les traces de la langue mère, Gallimard, 2007
AA 239
Comment le langage est-il apparu ? L’éthologie, la paléontologie, la linguistique servent de guide précieux. Le langage, une anomalie de l’évolution ? C’est la réponse qu’apportent J.L. Dessalles, P. Picq et B. Victorri dans Les origines du langage, Le Pommier, 2010. « En proposant une explication évolutionniste aux ressemblances linguistiques, William Jones fit franchir (en 1786), une étape importante à l’étude scientifique des langues. » Merrit Ruhlen, L’origine des langues, Sur les traces de la langue mère, Gallimard, 2007, p 43, 95.
AA 24
Cette pratique a été confirmée en 1910 par une découverte archéologique d′un lot de 63 tessons de poterie près de la ville de Samarie. ISBE, t 3, 1986, Money, p 403
AA 240
Steven Pinker, L’instinct du langage, O. Jacob, 2013. « Je crois, quant à moi, utile de considérer le langage comme une adaptation produite par l’évolution (p.22). Il n’y a pas de raison de douter que la principale explication est la même que pour tout organe complexe. C’est la théorie de Darwin de la sélection naturelle (p. 331, 358, 360).
AA 241
Dessalles, Picq et Victorri, Les origines du langage, Le Pommier, 2010. « La question des origines du langage comme mode de communication est encore loin d’être élucidée (p 443) ; On ne sait rien quasiment rien de l’évolution des grands singes depuis le DAC [Dernier Ancêtre Commun] (p 48) ; La langue mère aurait bien existé, même si sa reconstitution est aujourd’hui impossible (p 92) ; Notre but n’est pas de convaincre que l’un des scénarios serait meilleur que l’autre, mais d’élargir le champ des hypothèses (p. 105) ; Cette thèse est, bien sûr, hautement spéculative par bien des aspects. C’est le lot de toutes les théories actuelles sur l’origine du langage (p.123) » ; Steven Pinker, L’instinct du langage, O. Jacob, 2013, p. 362 « Pour être honnête, il y a de vrais problèmes à reconstituer la manière dont la faculté du langage pourrait avoir évolué par la sélection naturelle. »
AA 242
Pf S. Driver, A Dictionary of the Bible J. Hastings, 1905, vol. IV, p. 791 in it-2 p 110-14. Certaines langues sont monosyllabiques, comme le chinois. En revanche, le vocabulaire d’un certain nombre d’autres langues est formé en grande partie par agglutination, c’est-à-dire en juxtaposant des mots. Ainsi le mot allemand Hausfriedensbruch (littéralement “ maison paix rupture ”) signifie pour un esprit français, “ violation de domicile ”. Dans certaines langues, la syntaxe, l’ordre des mots dans la phrase, est très importante ; dans d’autres, elle importe peu. Il est par ailleurs des langues qui comptent de nombreuses conjugaisons, comme le chinois, en sont dépourvues. On pourrait citer d’innombrables différences, qui toutes nécessitent une adaptation des schémas. Quelqu’un dira : « Tu as un insecte sur la main droite ». Mais dans une autre langue, on dira : « Tu as un insecte sur la main sud-ouest. » En 1 Samuel 23:19, au sud s'écrit littéralement à droite, car on donnait la direction en s'imaginant face à l'Est.
AA 243
Jusqu′à un certain moment après le déluge universel, toute l′humanité “ avait une seule langue [littéralement : “ lèvre ”] et les mêmes mots ”. (Genèse 11:1.) ). Compte tenu de la bénédiction prophétique que Dieu accorda à Sem, un des trois fils de Noé (Gn 9:26), pour certains biblistes, il est raisonnable de penser que, lorsqu′à Babel Dieu confondit le langage des hommes qu′il condamnait, la langue de Sem ne fut pas touchée mais précéda toutes les autres langues (Gn 11:5-9). Elle deviendra la langue parlée par les descendants israélites ' d′ Abram l′Hébreu '(Gn 14:13) qui lui-même descendait de Sem. it-1, p 1087, Hébreu II
AA 244
Le pidgin est une forme de langage restreinte ou simplifiée, une sorte de jargon de fortune, qui s’affranchit des complications grammaticales, emploie moins de mots et limite le champ lexical à des domaines d’intérêt commun. Un pidgin peut se transformer d’un seul coup en un langage complexe complet (Steven Pinker, L’instinct du langage, O. Jacob, 2013, p 31). Lorsque le pidgin devient la langue principale d’une population, de nouveaux mots sont ajoutés et la grammaire est réorganisée. On obtient alors du créole qui, par rapport au pidgin, exprime la culture d’un peuple. Il se développe parfois, au sein même d’un pays, des variantes locales ou régionales de la langue nationale ; on parle alors de dialectes. Les linguas francas sont une autre sorte de passerelle favorisant la communication. Une lingua franca est une langue commune employée par des groupes dont les langues maternelles sont différentes.
AA 245
J.L. Dessalles, P. Picq et B. Victorri dans Les origines du langage, Le Pommier, 2010, p 27 ; « S’il est un aspect par lequel le langage diffère radicalement des différentes formes de communication animale, c’est bien par cette utilisation que nous en faisons pour signaler les phénomènes déviants, (…) et ceux qui ont un impact émotionnel. Le langage comporte donc une fonction événementielle, qui recouvre la fonction narrative (…) Il remplit aussi un autre rôle, celui de nous permettre d’argumenter (p. 129-30). Pour la deuxième proposition : Steven Pinker, L’instinct du langage, O. Jacob, 2013, p 25
AA 246
Ludwig Koehler, éminent lexicographe, a écrit : « On a émis, surtout autrefois, de nombreuses conjectures sur la ‘ naissance ’ du langage humain. Les auteurs se sont efforcés d’explorer le ‘ langage animal ’. En effet, les animaux aussi sont capables, au moyen de sons et de groupes de sons, d’exprimer de façon audible leurs sensations et leurs impressions, telles que le contentement, la peur, l’émotion, la menace, la colère, le désir sexuel et la satisfaction de son assouvissement, et peut-être beaucoup d’autres choses. Néanmoins, aussi nombreuses et variées que soient ces expressions animales, elles sont dénuées de concept et de pensée, l’apanage essentiel du langage humain. Nous ne saisissons pas ce qui se passe exactement quand on parle, comment l’étincelle qu’est la perception embrase l’esprit de l’enfant, ou des hommes en général, pour devenir la parole. Le langage humain est un secret ; c’est un don divin, un miracle. ” Ludwig Koehler, Journal of Semitic Studie, Manchester, 1956, p. 11 in it-2 p 110
AA 247
« La plupart des Pères admettent que la confusion des langues ne consista pas seulement en une mésintelligence produite parmi les hommes, mais en une impossibilité absolue de se comprendre, par suite de l’introduction miraculeuse d’un langage nouveau différent pour les uns et les autres. » Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey & Ané, tome 2, C, Confusion des langues, p 919
AA 248
' Puis l′Eternel Dieu forma une femme de la côte qu′il avait prise de l′homme. '. Autre traduction : une partie du côté de l′homme. L′auteur joue du double sens du mot côte qui signifie aussi côté. Dieu n′a pas fait la femme ' de la tête de l′homme pour qu′elle domine sur lui, ni de ses pieds pour qu′il la piétine, mais de son côté, pour qu′elle soit son égale, sous son bras pour qu′il la protège, et près de son cœur pour qu′il la chérisse '. Note sur Genèse 2:22 de la Bible d′étude du Semeur 2000, Edition Excelsis, 2005, p 11
AA 249
Voir aussi Genèse 30:13 : « Chacun de ceux qui seront recensés versera selon la moitié de l’unité de poids en vigueur au sanctuaire une pièce de près de 6 grammes d’argent. » et la note en bas de page de la Bible d’Etude du Semeur : La monnaie n’étant pas encore en usage, on pesait le prix de la rançon en la comparant au poids de l’étalon officiel déposé au sanctuaire.
AA 25
Les moyens de paiement varient suivant les époques: à la période de Surrupak ( 2600 av .J.C.), grains de céréales et métaux sont échangés en fonction de la demande, il s’agit de troc, dans le royaume d’Akkad (2300-2200)le métal est fondu sous forme de lingots ou d’anneaux en forme de spirale, l’unité de poids est la mine ou la demi-mine, pendant la période d’Ur III (2112-2006) les salaires sont payés en vêtements, en nourriture, les taxes en ovins et les transactions se font en argent- métal sous forme d’anneaux pesant de 1 à 10 sicles, à Larsa, Girsu, ce sont des céréales, de l’argent-métal, du cuivre. www.orient-ancien-mesopotamie.org
AA 250
Ainsi, concernant Johannes Kepler (1571-1630), contemporain de Galilée, mathématicien du roi Rodolphe II et astronome à qui l’on doit la découverte de la forme elliptique des trajectoires des planètes, il ne faut pas oublier « que Kepler est aussi astrologue et qu’il prend cette tâche très au sérieux ; l’astrologie fait partie intégrante de son système de pensée. Par contraste, Newton quelques décennies plus tard aura certes des activités d’alchimiste, mais soigneusement séparées des travaux officiels qui l’ont rendu célèbre. » Ph Depondt, G. de Véricourt, Kepler, Biographie, Éditions du Rouergue, 2005, pge 53. Voir aussi G. Simon, Kepler, astronome astrologue , Gallilard, Paris, 1979.
AA 251
D’habitude, l’hébreu s’écrit en ligne de droite à gauche et, une ligne étant achevée, on descend à la suivante. Là, sur ce tableau, ce n’est pas le cas: La première lettre du mot Mené, un ’maim’, ce trouve en haut à droite, mais la suivante ne se trouve pas juste à gauche mais juste en dessous: le premier mot, mené est donc la première colonne en partant de la droite, et se lit de haut en bas, le 2ème mot, qui est mené répété est la 2è colonne en partant de la droite. Le 3ème mot est la 3ème colonne (celle du milieu) et est le mot TeQeL, le 4ème mot, Parsin, s’étend sur la 4e et la 5e colonne. C’est donc en écrivant le ’Noun’ de ’Parsin’ que la main se trouve en bas à gauche.
AA 252
Kepler astronome impérial est aussi astrologue du roi : ' Kepler poursuit ainsi ce mélange de géométrie et de considération sur le caractère des planètes : ' Ne nous étonnons pas que quelques douceurs se cachent au sein de Mars qui est dur et igné : la cause en est la voluptueuse Vénus qui trompant son mari a conspiré avec Mars. ' Suivent des considérations sur le zodiaque. ' ' Ph Depondt, G. de Véricourt, Kepler, Biographie, Editions du Rouergue, 2005, pge 54
AA 253
« Joseph se jeta sur le visage de son père, pleura sur lui et l’embrassa. Puis il ordonna aux médecins qui étaient à son service de l’embaumer. Ceux-ci embaumèrent donc Israël » - Genèse 50 :1,2 Bible du Semeur. La note précise : « Les nobles avaient plusieurs médecins personnels à leur service. Joseph leur demande d’embaumer son père plutôt qu’à des embaumeurs professionnels qui auraient accompagné l’embaumement de rites païens. » C’était aussi un moyen de conserver son corps et de respecter la promesse faite à son père d’être enterré dans la Terre promise (Genèse 50:6, 47:30-31).
AA 254
Voir aussi Genèse 30:13 : « Chacun de ceux qui seront recensés versera selon la moitié de l’unité de poids en vigueur au sanctuaire une pièce de près de 6 grammes d’argent. » et la note en bas de page de la Bible d’Étude du Semeur : La monnaie n’étant pas encore en usage, on pesait le prix de la rançon en la comparant au poids de l’étalon officiel déposé au sanctuaire.
AA 255
Voir aussi Genèse 38:15 : ' Juda aperçut cette femme et la prit pour une prostituée, car elle avait le visage voilé. ' ; et la note en bas de page de la Bible d′Etude du Semeur : Les prostituées sacrées étaient attachées au culte, à caractère sexuel, de la déesse de la fécondité (Astarté, Ashéra). Selon les Cananéens, leur activité assurait la fertilité de la terre et la fécondité des femmes et des troupeaux.
AA 256
Alffred Hoerth, John Mc Ray, Bible et Archéologie, Ligue pour la lecture de la Bible, 2009, pge 109
AA 257
In Les nourrices égyptiennes, Cathie Spieser, pg 28. http://www.academia.edu/7512210/
AA 258
Jean-Claude Margueron, Ougarit, rencontre de l’Orient et de la Méditerranée (25), Le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p 269
AA 259
Roland de Vaux, cité in Ougarit, ville antique sous le signe de Baal. TG 03 15/7 consulte sur wol.jw.org/fr/ougarit
AA 26
F. Joannès, La Mésopotamie au 1er siècle av J-C, Armand Colin, 2008, p. 191
AA 260
Dans un poème relatant une lutte pour la royauté, Baal vainc Yamm, dieu de la mer et fils préféré d’El. Cette victoire donne peut-être confiance aux marins d’Ougarit que Baal les protégera sur les flots. Dans un duel avec Môt, Baal est battu et descend dans le monde souterrain. Baal s’unit alors à une génisse qui donne naissance à un garçon. Il en résulte une sécheresse et l’interruption des activités humaines. La sœur et femme de Baal, Anath, déesse de l’amour et de la guerre, tue Môt et ramène Baal à la vie. Baal massacre les fils de la femme d’El, Athirat (Ashéra), et reprend le trône. Mais Môt revient sept ans après et provoque Baal dans un combat final. Aucun ne l’emporte car El les sépare tout en confirmant la royauté accordée à Baal. Alan Millard, Des pierres qui parlent, Lumières archéologiques, Excelsis, 1997, page 88-89.
AA 261
C’est la thèse principale de Maimonide. Francis Maertens rapporte des sources archéologiques attestant l’existence d’un rite de fertilité, celui de l’aspersion des vignes avec un brouet provenant de la cuisson dans du lait. Cité par Sophie Nizard, L’homme, le mangeur et l’animal, Les Cahiers de l’Ocha, n° 12, Paris, 2007, p 112
AA 262
Cette prescription soulignait l’existence d’un ordre des choses correct et convenable qu’il fallait respecter. Dieu fournissait le lait de la mère dans le but de nourrir le petit. L’utiliser pour faire cuire sa progéniture en vue de la manger nuisait à cette progéniture et était contraire au but dans lequel Dieu l’avait fourni. Une autre possibilité est que ce commandement a été donné pour encourager à la compassion. Il s’harmoniserait alors avec les autres commandements qui interdisaient de sacrifier un animal s’il n’était pas resté avec sa mère pendant au moins sept jours (Lv 22:27), de tuer un animal et sa progéniture le même jour (Lv 22:28), ou de prendre dans un nid à la fois une mère et ses œufs ou ses petits. (Dt 22:6, 7). (In Étude perspicace It -2 Lait)
AA 263
' Les pratiques divinatoires sont maintenant sont attestées par quelques textes et non seulement des modèles de foies gravés d′inscriptions ougaritiques. (…) La magie est souvent impliquée '. André Caquot, La religion à Ougarit (27), Le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p282
AA 264
Un dernier trait de la religion ougaritique est l’importance qu’on attache à un culte des morts. Plusieurs tablettes découvertes ont montré qu’un culte était adressé à une élite de défunts désignés par un terme identique à l’hébreu Réphaïm qui dénote tantôt des héros d’autrefois, tantôt des ombres des enfers. André Caquot, La religion à Ougarit (27), Le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p285
AA 265
Henri Cazelles, Ougarit et la Bible (28), le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p 288
AA 266
Le mot c’ôd (l’adverbe pour encore) pourrait être lu comme ‘ed (le nom pour témoignage, déposition). Le verset se comprend alors : « Car la vision est un témoignage pour le temps fixé ». Quand cette révélation sera pleinement accomplie, alors ce témoignage écrit confirmera la Parole de Dieu. On trouve un raisonnement identique dans les paroles de Moïse en Deutéronome 31:10. Gaalyah Cornfeld, Archaeology of the Bible: Book by Book, Ch Black, London, 1977, pge 138
AA 267
Thomas Römer, L′invention de Dieu, Seuil, 2014 et entretien avec Le Nouvel Observateur, 21/08/14 n° 2598, page 66
AA 268
Henri Cazelles, Ougarit et la Bible (28), le monde de la Bible, Gallimard, 1998, p 287
AA 269
Dictionnaire de la Bible de Vigouroux, Tome II, colonne 1627 et 1702, Letouzay et Ané, 1912
AA 27
La découverte des poids gravé du mot ' payim ' a permis d′éclairer le sens du texte de 1 Samuel 13 :21. Ce mot unique dans l′AT signifie ' deux tiers de sicle '. C′était le prix exigé par les Philistins pour la réparation des outils en fer des Israélites. Alan Millard, Des pierres qui parlent, Lumières archéologiques sur les lieux et temps bibliques, Excelsis, 1985, p.116
AA 270
Dans les Saintes Ecritures, ʼÈlohim est souvent précédé de l′article défini ha (Gn 5:22, haʼÈlohim). ' C′est particulièrement le seul vrai Dieu, Jahve, qui est désigné par ce terme (Dt 4:35 ; 4:39 etc..). F. Zorell, Lexicon Hebraicum Veteris Testamenti, Rome, 1984, p. 54 in it-1, p 638.
AA 271
Lorsqu’il concerne Yhwh, ʼÈlohim est employé comme pluriel de majesté, de dignité ou d’excellence. « Que la langue de l’A[ncien] T[estament] ait complètement renoncé à voir un pluriel dans ʼÈlohim (quand le terme s’applique au Dieu d’Israël), c’est ce que montre en particulier le fait suivant : il se construit presque toujours avec un verbe prédicat au singulier et il prend un adjectif attribut au singulier. Il faut plutôt expliquer que ʼÈlohim est un pluriel d’intensité, que ce nom exprime la grandeur et la majesté, qu’il est digne du Grand Dieu. » Aaron Ember, The American Journal of Semitic Languages and Literatures, vol. XXI, 1905, p. 208, in Etude perspicace it-1 p 638
AA 272
Bertrand Dumas, Trésors des églises parisiennes, Parigramme 2005, p 78-81
AA 273
L’humanisme est un courant culturel européen qui s’est développé à la Renaissance. Renouant avec la civilisation gréco-romaine, les intellectuels de l’époque manifestent un vif appétit de savoir. Considérant que l’Homme est en possession de capacités intellectuelles potentiellement illimitées, ils considèrent la quête du savoir et la maîtrise des diverses disciplines comme nécessaires au bon usage de ces facultés. Ils prônent la vulgarisation de tous les savoirs, dont religieux ; la parole divine doit être accessible à toute personne, quelles que soient ses origines ou sa langue. C’est ainsi qu’ Erasme travaillera à la traduction de la Bible en latin . source : wikipedia.fr/humanisme
AA 274
Ce qui fera la gloire d’Erasme, vaincu dans le domaine des faits, ce sera d’avoir frayé littérairement la voie à l’idée humanitaire, à cette idée très simple et en même temps éternelle que le devoir suprême de l’humanité est de devenir toujours plus humaine, toujours plus spirituelle, toujours plus compréhensive. Stefan Zweig, Erasme, Grandeur et décadence d’une idée, Les cahiers rouges, Grasset, 2003, p 186
AA 275
Stefan Zweig, Erasme, Grandeur et décadence d’une idée, Les cahiers rouges, Grasset, 2003, p 53
AA 276
Dans les Paraphrases du Nouveau Testament, Érasme réécrit le texte avec ses propres mots. Dans une note de la Paraphrase de Matthieu, dédicacée à Charles Quint, Érasme y défend, une nouvelle fois, que tout lecteur, homme ou femme, devrait être capable de lire la Bible dans sa propre langue. Commentaires de Hans Trapman dans Érasme de Rotterdam, L’Éloge de la folie, page 99 . Portrait musical de Jordi Savall. Cité de la musique, concert du 11 décembre 2011. Alia Vox. Illustration originale de l’engagement constant du compositeur pour les formes inédites de dialogue interculturel.
AA 277
Edinburgh Review, LXVIII, 302 cité in Quand le laboureur se délecte de la Parole de Dieu, wF 82 15/12 p 10 consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 278
Ces paroles sont aussi citées par Anne Cuneo dans son beau roman, Le Maître de Garamond, Le Livre de Poche, Stock, 2003, p 88 : Puisse le paysan au manche de sa charrue en chanter des passages, le tisserand en moduler des bribes dans le va-et-vient des ses navettes, le voyageur alléger la fatigue de sa route avec des histoires; puissent celles-ci faire les conversations de tous les chrétiens. Ce roman historique retrace les débuts de l’imprimerie et le destin d’Antoine Augerau, érudit, homme de lettres mais aussi imprimeur suspect d’hérésie, et qui sera pendu place Maubert en décembre 1534.
AA 279
Nicolas Milovanovic, Poussin et la religion de l′Art, Grande Galerie, Le Journal du Louvre, n° 31, p 35
AA 28
G.W. Knight, The illustrated guide to Bible customs & curiosities, Barbour, 2007, p15. On pense généralement que les “ pièces d′argent ” souvent mentionnées dans les Ecritures hébraïques étaient des sicles d′argent, l′unité monétaire courante (Jg 16:5 ; 1R 10:29 ; Ho 3:2). Cette opinion est corroborée par la Septante (dans laquelle le mot grec traduit par “ pièces d′argent ” en Genèse 20:16 est le même que le mot grec rendu par “ sicles ” en Genèse 23:15, 16), ainsi que par les targoums. Etude perspicace des Ecritures, it 2, sicle p 981
AA 280
Pourpre ou Ecarlate ? Le vêtement que Jésus portait le jour de sa mort était-il pourpre, comme le disent Marc et Jean (Marc 15:17 ; Jean 19:2) ? Ou bien était-il écarlate, comme le mentionne Matthieu (Matthieu 27:28) ? En fait, les deux peuvent être exacts. Le pourpre contient du rouge. Selon l’angle sous lequel on regarde le vêtement, les reflets de lumière et l’arrière-plan peuvent en atténuer certaines nuances, lui donnant des tons différents. Les témoignages des rédacteurs peuvent varier en fonction de leur vision de la situation. Mais ces différences sont acceptables. Surtout, l’harmonie des différents récits, y compris dans le cas des concordances fortuites, est une indication de plus que la Bible est digne de confiance.
AA 281
Et quand l’apôtre Paul écrit : Revêtez-vous de l’amour qui est le lien par excellence (Colossiens 3;14 Bible du Semeur), le mot grec rendu aussi par lien d’union peut désigner les ligaments du corps humain. Solides comme une corde, ils permettent le maintien des organes et relient les os entre eux.
AA 282
La Bible parle pour la première fois de miroirs en rapport avec la construction du tabernacle, premier lieu de culte de la nation d′Israël. Des miroirs ont été offerts par des femmes et fondus pour la fabrication d′un bassin sacré en cuivre et son support. - Exode 38:8
AA 283
Le papyrus Rylands est le plus ancien fragment des Écritures grecques jamais découvert. Il semble avoir été rédigé au cours de la première moitié du IIème siècle. Ce papyrus P 52 contient des mots tirés du chapitre 18 de l’Évangile de Jean. Il est écrit des deux côtés, et proviendrait donc d’un codex et non d’un rouleau. Wikipedia Papyrus P 52
AA 284
Des critiques croient trouver le nom de ce dieu égyptien dans le texte d’Isaïe 10:4, en le ponctuant différemment de la tradition massorétique : Beltis est tombée, Osiris est brisé. Beltis est une divinité phénicienne, honorée à Byblos, dont le culte a beaucoup emprunté à celui de l’Isis égyptienne, comme la légende d’Osiris a pénétré le mythe de Baal ou d’Adonis. Dictionnaire Vigouroux, 1912, Letouzey, tome 4, page 1923
AA 285
Les plus anciens textes, datés de l’Ancien Empire (XXIVe siècle av. J.-C.), sont les Textes des Pyramides. Ils sont inscrits, à partir du pharaon Ounas sur les parois des chambres funéraires royales autour du sarcophage. Le roi défunt, assimilé à Osiris, recherche l’ascension céleste pour rejoindre Rê et les étoiles considérée comme des entités immortelles. Guy Rachet, Le Livre des Morts des Anciens Égyptiens, Monaco, Éditions du Rocher, 1996, p 16
AA 286
Osiris, Mystères engloutis d’Égypte, Connaissance des arts, HS n° 682. Exposition Institut Monde Arabe février 2016
AA 287
Maia Benidze, Histoire des idées — Le paradigme mythique du fratricide d’après le mythe de Caïn et Abel, DESE- Doctorat d’études supérieures européennes Littératures de l’Europe Unie, consulté le 14/11/16); François Angelier, Stéphane Bou, Dictionnaire des assassins et des meurtriers, Calmann-Lévy, sept. 2012
AA 288
Les rapports qu′entretenaient Osiris et Isis ainsi que leurs caractéristiques respectives correspondent étonnamment à ceux de Tammouz et d′Ishtar, divinités babyloniennes. Aussi beaucoup de spécialistes pensent-ils qu′il s′agit des mêmes dieux. Les dieux et les déesses qu′adoraient les Egyptiens portent manifestement l′empreinte d′un héritage babylonien. Le mythe babylonien représente Doumouzi ou Tammouz comme un beau berger qui est tué par un sanglier, symbole de l′hiver. Ishtar le pleura longtemps et descendit dans l′empire souterrain pour le délivrer de l′étreinte de la mort. ISBE, tome V, page 2908a.
AA 289
La mythologie perse n’a que deux dieux principaux : Ahura Mazda (ou Ormazd) et Ahriman. Ahura Mazda était le dieu de la lumière, de la construction et de la fertilité. Par contraste, Ahriman était le dieu de l’obscurité, de la destruction, de la stérilité et de la mort. Cette paire était en conflit permanent. Les gens mauvais suivaient Ahriman, alors que les gens bons suivaient Ormazd. Le mythe d’ Ormazd et d’Ahriman consiste essentiellement dans la lutte des deux groupes d’êtres divins. Ahriman veut envahir le ciel; il est refoulé dans l’enfer; principe de l’obscurité, du désordre, du mal, il est refoulé par Ormazd, dieu de la lumière, de l’ordre et du bien. On note avec intérêt que l’une des divinités primordiales du mazdéisme devenue vertus divines du Seigneur Ahura est Ameratât : L’immortalité (ou non-mort) en tant que dynamisme perpétuel de la vie divine. Paul du Breuil, Zarathoustra et la transfiguration du monde, Éditions Payot, Paris 1978
AA 29
En 1 Chroniques 29:7, un des chiffres relatifs aux contributions pour le temple sous le règne de David est indiqué en dariques, alors que la darique perse était inconnue du temps de David. Le rédacteur des Chroniques convertit sans doute le chiffre d’origine en une monnaie courante et familière à ses lecteurs.
AA 290
L’histoire légendaire des fondateurs de Rome, Romulus et Rémus, fait partie de la mythologie romaine. Romulus et son frère jumeau Rémus sont les fils de la vestale Rhéa Silvia et du dieu Mars. L’historien latin Tite-Live rapporte deux versions de la mort de Rémus. Une dispute éclate et Rémus franchit par dérision le sillon sacré que vient de tracer Romulus, qui le tue sous le coup de la colère. Selon la légende, Romulus n’est pas mort, mais a simplement disparu un jour dans une violente tempête et a été emmené au ciel alors qu’il inspectait ses troupes près du marais de la Chèvre. Il serait devenu le dieu des vaillants Romains et de leur ville. Il est plus tard assimilé à Quirinus. « Ce qui est extraordinaire, conclut Tite-Live, c’est qu’on ait cru à cette histoire et que la croyance à l’immortalité de Romulus ait consolé le peuple et l’armée. » Tite-Live, Histoire romaine, Livre I, 6
AA 291
Dans la mythologie grecque, Étéocle est le fils du mariage incestueux d’Œdipe et Jocaste, et le frère de Polynice, Ismène et Antigone. Étéocle et Polynice doivent régner sur Thèbes un an chacun en alternance. Mais Étéocle refuse de laisser le pouvoir à Polynice lorsque son tour arrive. Polynice lève par conséquent une armée en s’alliant à d’autres cités afin de reprendre le pouvoir, et les deux frères s’entretuent. Créon, leur oncle et successeur, rend hommage à Étéocle en lui offrant de grandes funérailles, mais laisse le corps de Polynice sans sépulture, l’accusant de trahison et d’avoir attaqué Thèbes, lui interdisant ainsi l’accès aux Enfers et laissa son âme errante. C’est en bravant cet interdit qu’Antigone sera condamnée à être emmurée.
AA 292
Dans la préface de son Nouveau Testament, Érasme écrit : Je suis en effet passionnément en désaccord avec ceux qui voudraient interdire aux ignorants [les gens du peuple] de lire la Divine Écriture traduite dans la langue vulgaire. J. Chomarat, Érasme, Œuvres choisies, Librairie générale française, 1991
AA 293
Érasme a continué, pendant un temps, à réviser sa traduction, ce qui a finalement abouti à un ouvrage se démarquant encore plus de la Vulgate. Citons par exemple 1 Jean 5:7. Dans ce verset, le texte apocryphe connu sous le nom de comma johanneu a été ajouté à la Vulgate pour soutenir l’enseignement non biblique de la Trinité. Ce texte dit : Dans le ciel : le Père, le Verbe et l’Esprit Saint ; et ces trois sont un. Toutefois, comme ces mots n’apparaissaient dans aucun des manuscrits grecs qu’il avait consultés, Érasme s’est gardé de les introduire dans les deux premières éditions de son Nouveau Testament. L’Église a ensuite fait pression sur lui pour qu’il les ajoute à la troisième édition.
AA 294
Il y a un siècle, David Schaff a écrit qu′Erasme est mort seul, sans appartenir à une religion. Les catholiques ne voulaient pas s′en réclamer ; les protestants ne le pouvaient pas. History of the Christian Church, Wm. B. Eerdmans Publishing Co., 1910, in wol.jw.org g16 N° 16 p 10-11
AA 295
Carl Sagan, Cosmos, trad. D. Peters et M.-H. Dumas, Paris, Mazarine, 1981, p. 20.
AA 296
Les biblistes estiment que les Ecritures grecques ont été rédigées au 1er siècle. Les personnes qui avaient connu Jésus de son vivant et assisté à sa mort pouvaient vérifier le récit des Evangiles. L′une des forces de la prédication apostolique, c′est cette possibilité de prendre les auditeurs à témoin. Les apôtres ne disent pas seulement : Nous sommes témoins de ces choses, mais aussi : comme vous le savez vous-mêmes. (Actes 2:22). Frederick Bruce, Les documents du Nouveau Testament : peut-on s′y fier ? trad Chevreau, Farel, 1987, p. 55
AA 297
Il est dit aussi du prophète Daniel qu′il fut habillé de pourpre après avoir expliqué l′écriture sur le mur (Daniel 5:29). Jésus dit aussi dans la parabole de Lazare et de l′homme riche que ce dernier se revêtait de pourpre et de fin lin et faisait chaque jour brillante chère (Luc 16:19).
AA 298
Pigeons ou Tourterelles? Il est à remarquer que la Loi permettait ce choix. Pourquoi? La tourterelle est un oiseau migrateur. Elle émigre pour passer l’hiver dans les pays chauds. (Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, tome 5 page 2294). Nous sommes ici au début de l’hiver. Il est fort probable que les tourterelles se soient envolées. Reste donc l’option encore plus modeste des pigeons sédentaires.
AA 299
Le Ciel (An), se dressa comme un jeune héros, Le Ciel et la Terre (Ki) échangeaient des cris.En ce temps-là, le dieu Enki et sa ville d’Eridu n’existaient pas, le dieu Enlil ne vivait pas encore... La splendeur des champs était poussière, la floraison était poussière, Les jours ne luisaient pas, les nouvelles lunes ne montaient pas (encore) au ciel.
AA 3
Victor H. Matthews, Manners & Customs in the Bible, Hendrickson, The Edition, 2006, p 41
AA 30
Dictionnaire Bailly, Abrégé du dictionnaire Grec Français, édition n° 49, p 150
AA 300
Début du texte : L’univers étincelait, sa surface verdoyait, la vaste Terre était ornée d’argent et de lapis-lazuli, parée de diorite, de calcédoine, de cornaline et de cristal-elmesu, recouverte en majesté de végétation et d’herbages. La Terre majestueuse, la Terre pure, se rendait belle pour le Ciel. Le Ciel consomma son mariage avec la vaste Terre, Il déversa en son sein la semence des héros, l’Arbre et le Roseau...Et tout entière, la Terre se dévoua à donner naissance à la végétation...Le Roseau et le Bois étaient verdoyants, l’harmonie régnait, Le Bois et le Roseau aux tiges splendides, ensemble chantaient leurs louanges, Le Bois ne se montrait pas orgueilleux envers le Roseau, Dans les profondeurs, il formait ses racines, Le Roseau se levait... faisait grandir les vastes cannaies, les grands marécages. Les ondées les faisaient croître, comme les nuages portant l’eau du ciel...
AA 301
C′est l′avis de Thomas Römer, Les 100 mots de la Bible, Que sais-je ?, PUF, 2016, p. 34. Mais on peut aussi lire dans ce texte le profond respect du rédacteur face à tout ce travail que cela représentait. Le premier verset attribue d′ailleurs cet acte de création à Yhwh, la grande cause première de Genèse 1:1. Ce texte attribué à Moïse exprime la tâche gigantesque, d′un point de vue humain, de produire la terre avec toute la complexité qui la caractérise.
AA 302
R. Labat, Le poème babylonien de la création, Paris, 1935. JM Seux, La création du monde et de homme d′après les textes du Proche-Orient, Paris, 1981, pp 7-40. Bottéro, Kramer, Lorsque les dieux faisaient l′homme, Paris, 1989, pp 602-679.
AA 303
L′expression monstres marins (heb. : thanninim, pluriel de tannin) est employée en parallèle avec Léviathan, et l′écrasement de ses têtes peut très bien se rapporter aussi à la défaite écrasante infligée à Pharaon et à son armée lors de l′Exode. Les targoums mettent ici forts de Pharaon. Pharaon est d′ailleurs comparé dans d′autres textes de la Bible à un grand monstre marin (Ezéchiel 29:3; 32:2). En Isaïe 51:9, monstre marin figure en parallèle avec Rahah et pourrait désigner l′Egypte (Is 30:7).
AA 304
Saggs, Au temps de Babylone, Félin, Paris, 1998, cité In A. Le Maillot, Les anges sont-ils nés en Mésopotamie, Harmattan, 2009, p. 28. Voir aussi Thomas Romer, Les 100 mots de la Bible, Que sais-je , PUF, 2016, p. 35
AA 305
Nous savons que la cosmogonie hébraïque est issue de mythes sumériens, mais il est bien difficile de dater le phénomène et d’en préciser les circonstances [...] Les récits de la création de la Genèse ont peu de rapports directs avec la Babylonie. Aurélien Le Maillot, p. 28. Un spécialiste de la question, Jean Bottéro, affirme que quel que soit l’angle sous lequel on aborde la civilisation assyro-babylonienne, on est presque toujours ramené à un prototype sumérien. In La Mésopotamie, les dieux de Sumer, Seuil, Points, 1995, p 109,
AA 306
La plupart des exégètes pensent que le sens propre du terme bara est celui de création de rien. Il est incontestable que ce verbe a toujours été entendu par les Hébreux d’une action qui ne saurait voir d’autre cause que la toute-puissance de Dieu. Le second livre des Machabées (7:28) a reproduit le sens reçu de ce premier verset. La mère des sept frères martyrisés par Antiochus déclare : Je vous conjure de regarder le ciel et la terre et de bien comprendre que Dieu ne les a faits de rien, aussi bien que la race des hommes. Dictionnaire Bible de Vigouroux, tome II, Création, p. 1104
AA 307
Par exemple, pour récapituler l’œuvre créatrice de Dieu, Moïse parle des six jours de création comme d’un seul jour (Genèse 2:4). En outre, au cours du premier jour de création, Dieu appelait la lumière Jour, mais les ténèbres, il les appela Nuit. (Genèse 1:5.) Ici, le mot jour ne désigne qu’une portion d’une période de 24 heures. Le mot hébreu yôm rendu par jour a différentes significations, parmi lesquelles une longue période de temps; le temps durant lequel se produit un événement extraordinaire. (Old Testament Word Studies, Grand Rapids, 1978, de W. Wilson, p. 109 in Etude Perspicace, wol.jw.org/creation.) Ce terme laisse donc à penser que chaque jour a pu durer plusieurs milliers d’années
AA 308
Longtemps avant Aristote (384-322 avant notre ère), qui croyait que les étoiles étaient plantées dans le ciel comme des clous, la Genèse (1:6-8) parlait de la voûte céleste comme d’une étendue (Thompson, Ostervald, TMN), voûte (Bible des peuples), plafond (Chouraqui) ou d’un firmament (Jérusalem, Osty). Ce denier mot vient du latin firmare, qui veut dire donner de la consistance, de la fermeté, ou rendre solide. Les Septante, influencés pas les idées cosmologiques de leur époque, ont traduit par stéréôma, firmament, voûte solide; rien de tout cela dans la bouche de Moïse: le mot hébreu raqia n’évoque que l’idée d’étendue ou mieux d’expansion. La Bible a donc décrit l’étendue ou atmosphère qui est au-dessus de nous avec la plus grande exactitude.
AA 309
Le calcul des probabilités nous apporte une preuve remarquable que le récit de la création tel qu’il est rapporté dans la Genèse a dû être inspiré par quelqu’un qui connaissait bien les événements. Ce récit définit 10 étapes principales qui se sont succédé dans cet ordre: 1) un commencement; 2) une terre qui, à l’état primitif, était dans l’obscurité et enveloppée de gaz lourds et d’eau; 3) la lumière; 4) une étendue ou atmosphère; 5) d’immenses étendues de terre ferme; 6) les plantes terrestres; 7) le soleil, la lune et les étoiles qui deviennent visibles dans l’étendue, les saisons; 8) les monstres marins et les créatures volantes; 9) les bêtes sauvages et domestiques, les mammifères; 10) l’homme. Les faits scientifiques confirment que ces étapes ont eu lieu dans cet ordre général. Mais quelles chances le rédacteur de la Genèse aurait-il eues de deviner ne serait-ce que l’ordre de ces étapes? Pas plus que vous n’en auriez d’aligner dans l’ordre dix cubes marqués de 1 à 10 en les prélevant au hasard dans leur boîte. En fait, vous auriez 1 chance sur 3 628 800 de réussir cela dès le premier essai. Il n’est donc pas raisonnable de prétendre que le rédacteur de la Genèse n’a pas reçu d’une source extérieure la connaissance des faits, mais qu’il a tout simplement énuméré les événements précités dans l’ordre exact. In wol.jw.org/livre/creation(ce)/pge 36
AA 31
ISBE, tome 4, p 880, Tormentors
AA 310
La plupart des rationalistes ont reconnu qu′elle l′emportait immensément sur les autres cosmogonies de l′antiquité. L′un reconnaît qu′il était impossible de tracer un tableau plus grand et plus digne. C′est à bon droit qu′on en tire une preuve de son caractère révélé. Un autre vante la disposition simple et naturelle des idées qui y sont exposées, et qui contrastent avantageusement avec la confusion des cosmogonies mythologiques des autres peuples. Dictionnaire de la Bible de Vigouroux, tome 2, Cosmogonie mosaïque, p. 1035
AA 311
L’astronome Allan Sandage a dit un jour : La science ne peut pas répondre aux questions fondamentales. À partir du moment où vous demandez pourquoi il y a quelque chose plutôt que rien, vous dépassez les limites de la science. Non seulement la Bible parle de la création d’une façon qui concorde avec la science, mais encore elle répond à des questions auxquelles la science n’a pas de réponses.
AA 312
The International Standard Bible Encyclopedia, 1988, Fragance , Tome 2, p 359 et Triumph, Tome 4, p 922
AA 313
Les Hittites sont mentionnés près de cinquante fois dans l’Ancien Testament mais, vers le milieu du 19e siècle, certains soutinrent l’idée qu’il s’agissait d’un peuple imaginaire, car il n’en était fait mention nulle part ailleurs que dans la Bible. Alfred Hoerth, John Mc Ray, Bible et Archéologie, Edition française - Ligue pour la lecture de la Bible, 2009, p. 214
AA 314
Jusqu’à la fin du 19è siècle, on ne savait pas grand-chose sur les Hittites en dehors de ce que disait la Bible. Leur redécouverte est l’un des exploits les plus remarquables de l’archéologie. Alan Millard, Des pierres qui parlent, Edition Excelsis, 1997, p. 60
AA 315
Isabelle Klock-Fontanille, Les Hittites, Que sais-je, n° 3349, PUF, 2008, p 3
AA 316
Trois groupes linguistiques ont été identifiés. En Anatolie (région de la Turquie actuelle), en Asie Mineure, de nombreux textes anciens ont été mis au jour à Boğazköy, autrefois appelée Hattousa. Cette ville était la capitale d’un pays que les spécialistes modernes appellent Hatti et dont les habitants parlaient le hatti. Ces peuples de l’Antiquité furent sans doute assujettis par des conquérants qui introduisirent une autre langue, indo-européenne d’après les spécialistes. Cette langue utilisait l’écriture cunéiforme et on l’appelle le hittite cunéiforme. Plus tard, une autre langue indo-européenne employant l’écriture hiéroglyphique remplaça l’écriture cunéiforme : on la dénomme hittite hiéroglyphique. Certains textes écrits dans cette langue auraient été découverts en Asie Mineure et dans le N. de la Syrie. Les spécialistes disent que ces trois langues représentent trois groupes. Mais rien ne prouve que l’un de ces trois groupes corresponde aux Hittites dont parle la Bible. Wol.jw.org/it-1/hittites/p.1130
AA 317
Une partie du paragraphe No 46 de la loi hittite est ainsi conçue : Quiconque, dans une commune, hérite des champs en tant que fief, doit payer les droits féodaux s’il reçoit tous les champs; s’il ne reçoit que quelques-uns des champs il ne s’acquittera pas des droits féodaux,mais ils seront payés par la propriété paternelle. No 47 B dit:Quiconque achète tous les champs d’un soldat doit payer les droits féodaux, s’il n’achète que quelques-uns des champs, il ne payera pas les droits féodaux. Le paragraphe No 169 est ainsi conçu : Quiconque achète un champ et en partage la limite prendra de la farine,la jettera devant le dieu-soleil et dira: Plante toi-même chaque arbre se trouvant dans mon champ. Il dira aussi: Dieu-soleil et dieu-temps, que votre colère ne soit pas sur moi.
AA 318
The Westminster Dictionary of the Bible, 1944, p. 251. Light from the Ancient Past (Lumière des temps passés) de J. Finegan, 1946, p. 165. The Hittite Laws (Les lois hittites) de E. Neufeld, Londres, 1951.p. 14, 15. Bulletin of the American Schools of Oriental Research, février 1953, p. 15-18. M-J Seux, Lois de l’Ancien Orient, Paris, 1986, p 97-91, In wol.jw.org/w72 93-94 et Wikipedia, Hittites
AA 319
Le récit ne dit pas que lorsque les anciens de la ville autorisèrent le transfert des droits à ce champ à Abraham, celui-ci fut obligé d’accomplir les rites religieux païens, rattachés à un tel achat. Les Héthiens reconnaissant Abraham comme un prince de Dieu, il se peut qu’ils l’en dispensèrent pour ce motif (Gen 23:6)
AA 32
En Amérique latine, les Rois mages remplacent le Père Noël. En Espagne, l′Epiphanie est un jour (férié) et béni des enfants car c′est à cette occasion que l′on s′échange les cadeaux de Noël. En Allemagne, les trois lettres C+M+B (initiales des noms des trois mages) sont souvent inscrites à la craie sur les montants des portes. Selon une légende populaire, les reliques auraient été transférées à Cologne en 1164.
AA 320
Au fil des siècles qui suivirent, le pays de Canaan finit par être saturé de pratiques détestables, comme l’idolâtrie, l’immoralité et le meurtre. La religion des Cananéens était extraordinairement vile et perverse, leurs poteaux sacrés étaient de toute évidence des symboles phalliques et bon nombre de rites en usage sur les hauts lieux consistaient en immondes débordements sexuels et en perversion (Ex 23:24 ; 34:12, 13 ; Nb 33:52 ; Dt 7:5). L’inceste, la sodomie et la bestialité faisaient partie des agissements du pays de Canaan qui le rendaient impur, faute pour laquelle il devait vomir ses habitants (Lv 18:2-25.) Entre autres choses détestables, les Cananéens se livraient aussi à la magie et au spiritisme, ils liaient autrui par des sortilèges et faisaient passer leurs enfants par le feu. Deut 18:9-12.
AA 321
L’aspect prophétique de la malédiction doit également être pris en considération. Rien n’indique que de son vivant Canaan lui-même soit devenu l’esclave de Sem ou de Japhet. Mais la prescience de Dieu était à l’œuvre ; or, comme la malédiction prononcée par Noé était d’inspiration divine et que la réprobation exprimée par Dieu est toujours fondée et juste, il est probable que Canaan avait déjà manifesté un fort penchant à la corruption, peut-être pour tout ce qui touchait à la sexualité, et que de ce fait Dieu prévoyait les conséquences mauvaises qu’un tel tempérament produirait finalement chez les descendants de Canaan.
AA 322
Dictionnaire de la Biblede F. Vigouroux, Paris, 1912, tome 3, p 680
AA 323
Album de l’exposition, sous la direction de Vincent Blanchard, Louvre éditions - Liénart, Paris 2019, p 3,4
AA 324
Dictionnaire de la Bible, Letouzayu et Ané, Paris, 1912, Tome cinquième, theraphim, p. 2174
AA 325
Toutefois, une étude récente des textes de Nuzi ne confirmerait pas totalement cette analyse et la valeur foncière des teraphims. L’attitude de Rachel serait plutôt motivée par une forme de loyauté religieuse envers les dieux de sa famille. ISBE, Eerdmans, Michigan, 1988, Volume 4, p. 793, Teraphim.
AA 326
« Aucun document ne nous indique la date de naissance de Jésus. On n’en connaît ni le jour ni même l’année, puisque c’est probablement en l’an 4 ou 5 avant notre ère que naquit le fils de Marie. Aux trois premiers siècles, les chrétiens ne se soucient pas de fêter la naissance de Jésus, puisque pour eux l’unique fête est celle de la Résurrection (…) C’est vers 330 que l’on commence à fêter Noël, à la date du 25 décembre. » Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Éditions du Cerf, 2003, p. 15. Ce moine bénédictin a enseigné la théologie des sacrements à Rome.
AA 327
« En 998, saint Odilon, abbé de Cluny, décide qu’une commémoration de tous les défunts aura lieu dans tous les monastères le 2 novembre, donc au lendemain de la Toussaint. Comme à cette époque l’ordre de Cluny compte plus de 1000 monastères en Occident et exerce une forte influence, la commémoraison du 2 novembre est adoptée partout en Occident » Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Éditions du Cerf, 2003, p. 206
AA 328
« Au VIIIe une fête de tous les saints, et plus seulement de tous les martyrs, est attestée en Angleterre à la date du 1er novembre et en 833, l’empereur Louis le Pieux, fils de Charlemagne, en prescrit la célébration dans tout l’Empire d’Occident. La date du 1er novembre a été choisie pour concurrencer ou tenter de christianiser une festivité païenne d’origine celtique qui célébrait en ce jour le souvenir des ancêtres et le début d’une nouvelle année. » Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Éditions du Cerf, 2003, p. 206
AA 329
Pâques évoque un passage. Passage de la mer Rouge, de la servitude en Égypte à la liberté pour les Hébreux ; passage de la mort à la vie pour le Christ et les chrétiens. Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Cerf Histoire, 2003, p.87
AA 33
Ce terme désigne probablement des spécialistes de l’astrologie et d’autres pratiques occultes condamnées dans les Écritures. Le même mot grec est rendu par sorcier, magicien en Actes 13:6. Il est aussi employé comme un équivalent des mots hébreu et araméen traduit par devin en Daniel 2:2,10. Voir aussi ISBE, The International Standard Bible Encyclopedia, tome 3, p.312, Melchior.
AA 330
C’est seulement au début du IIe siècle, en Orient d’abord, en Occident quelques décennies plus tard, que l’on choisit un dimanche de printemps pour célébrer la fête de Pâques, tout comme les Juifs commémorent depuis toujours la Pâque de leur libération (…) Le concile de Nicée de 325 invite toutes les Églises à fêter Pâques le dimanche qui suit la pleine lune venant après l’équinoxe de printemps, dimanche qui se situe entre le 22 mars et le 25 avril. Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Cerf Histoire, 2003, p.87, 88
AA 331
Pâques se relie à un mythe saisonnier qui possède plusieurs significations superposées. La résurrection du Christ n’est pas commémorée par hasard au retour du printemps (…) En mythologie, il n’est jamais rare de voir les mythes et les rites saisonniers se répondre d’une civilisation à l’autre. A travers Pâques, on voit ainsi dialoguer dans le christianisme divers échos de mythes païens antérieurs à l’arrivée de l’Évangile en Occident (…) Pâques peut être rapproché de certaines fêtes païennes en coïncidence avec l’équinoxe de printemps. Ces fêtes ont laissé survivre des rituels si bien intégrés aux commémorations chrétiennes qu’on ne devine même plus leur origine païenne. Philippe Walter, Mythologie chrétienne, fêtes, rites et mythes du Moyen Age, Imago, 2011, pages 108, 114
AA 332
La 25° dynastie de Manéthon peut être qualifiée de nos jours de dynastie napatéenne, éthiopienne, nubienne ou encore kouschite. Ces mêmes souverains sont désignés comme pharaons africains, éthiopiens ou noirs. Une diversité de vocables et une difficulté à une dénomination unique qui trouvent leur explication dans une tradition de connaissance puis d’oubli, de changements politiques anciens comme récents. Avec le mot indigène repris par l’égyptien Kouch, le mot grec AEthiops, le mot de racine méroïtique Nubie et le mot arabe Soudan, la variété des dénominations utilisées pour le Soudan antique apparaît comme le reflet de l’histoire de ce pays.
AA 333
Lorsque les traducteurs de la Septante rencontrèrent le mot Koush dans l’hébreu, ils le rendirent uniformément en grec par Éthiopie, sauf dans deux passages (Gn 10:6-8 ; 1Ch 1:8-10). La Bible du Semeur suit cette façon de traduire. La Bible à la Colombe aussi, sauf en Genèse 2:13, où elle met Kouch plutôt qu’Éthiopie. La Traduction Œcuménique de la Bible suit la Septante (en mettant Nubie à la place d’Éthiopie), sauf en Genèse 2:13 et en Isaïe 11:11 où on lit Koush. Certaines versions (Jé ; MN ; Pl) ont opté pour Koush (Coush ; Kush) dans d’autres occurrences encore où le contexte ne permet pas de l’identifier avec certitude à l’ancienne Éthiopie. Le nom Koush peut aussi désigner des peuples d’Arabie. Bien que le terme hébreu Mitsrayim soit normalement utilisé pour désigner tout le pays d’Égypte, beaucoup de spécialistes pensent que dans certains cas il concerne la Basse et peut-être la Moyenne-Égypte, et que la Haute-Égypte est alors appelée “ Pathros ”. La mention de l’‘ Égypte [Mitsraïm], de Pathros et de Koush ’ en Isaïe 11:11 trouve un parallèle dans une énumération géographique semblable figurant sur une inscription d’Ésar-Haddôn, roi d’Assyrie, qui cite dans son empire les régions de ‘ Mousour, de Patourisi et de Kousou ’. — Ancient Near Eastern Texts, par J. Pritchard, 1974, p. 290.
AA 334
Méroé était le siège d’un royaume où le droit à la royauté était transmis par la descendance des femmes, et non par celle des hommes. La reine mère était donc celle de qui le fils royal tenait son droit au trône, et parfois elle fut peut-être le réel chef du pays. Des auteurs grecs et latins mentionnent le nom Candace comme un titre porté par plusieurs de ces reines d’Éthiopie, dont sans doute celle d’Actes 8:27.
AA 335
Cela réfute la théorie avancée par ceux qui cherchent à tort à appliquer aux gens de race noire la malédiction prononcée sur Canaan ; en effet, Canaan, le frère de Koush, n’eut aucun descendant noir, mais fut l’ancêtre des diverses tribus cananéennes de Palestine (Gn 9:24, 25 ; 10:6). Il n’y a donc pas le moindre rapport dans les Écritures entre la peau foncée de certains descendants de Koush et la malédiction prononcée sur Canaan. Voir aussi la fin de l’article sur les Hittites et la Bible.
AA 336
Le terme Koushite fait peut-être référence aux habitants du pays de Koush, en Afrique, ou, dans certains cas, à des gens résidant dans la péninsule Arabique. Cette dernière identification s’applique sans doute à Séphora, la femme de Moïse (Ex 18:1-5 ; Nb 12:1). C’était une Qénite dont on ne peut déterminer l’origine (Gn 15:18, 19 ; Jg 4:11). On pense que plusieurs fils de Koush s’installèrent dans la péninsule Arabique. Fondamentalement, cependant, le terme Koushite se rapporte aux Africains résidant dans la région anciennement appelée Éthiopie. Outre Zéra l’Éthiopien [le Koushite] et Tiraka le roi d’Éthiopie (2Ch 14:9 ; 2R 19:9), d’autres Koushites sont mentionnés dans la Bible : Ébed-Mélek (Jr 38:7-12 ; 39:16-18), l’eunuque éthiopien qui se convertit au christianisme, et Candace, la reine qu’il servait (Ac 8:26, 27). Le général Joab choisit un coureur koushite dont le nom n’est pas précisé (mais appelé Cusci dans Od) plutôt qu’un Israélite pour porter à David la nouvelle de la défaite et de la mort de son fils Absalom.
AA 337
Cela semble corroboré par la prophétie antérieure d’Isaïe (Is 7:18, 19) selon laquelle Dieu sifflerait les mouches qui sont à l’extrémité des canaux du Nil d’Égypte et les abeilles qui sont au pays d’Assyrie, ce qui provoquerait un affrontement des deux puissances dans le pays de Juda et soumettrait ce pays à une double pression. La Bible de Lethielleux fait cette remarque en note : Cette comparaison est fort juste, car, en Égypte marécageuse, on trouve surtout une espèce de petites mouches. L’abeille abonde dans l’Assyrie montagneuse et boisée.
AA 338
J. Pritchard, Ancien Near Eastern Texts, 1974, p. 287-8, 290, 295. ISBE tome 4, p.859. On a mis au jour à Memphis des chroniques concernant le règne du roi d’Éthiopie Tirhaqa sur l’Égypte. Celui-ci survécut à sa rencontre en Canaan avec Sennachérib le roi d’Assyrie (732 av. n. è. ; 2R 19:9), mais le fils de Sennakérib, Ésar-Haddôn, écrasa plus tard l’armée égyptienne, la forçant à se replier sur Memphis. Dans son récit de la bataille qui s’ensuivit, Ésar-Haddôn déclare : “ Sa cité royale [de Tirhaqa], Memphis, en un demi-jour, par la mine, le bélier, la nabalkattu, je l’assiégeai, la pris, la dévastai, la détruisis, je l’incendiai par le feu. ” (Revue biblique, 1911, p. 215). Il semble que, quelques années après, les forces égyptiennes reprirent Memphis, massacrant la garnison assyrienne.
AA 339
Il est donc exact de lire dans la Bible que le roi Assuérus (Xerxès Ier) régnait “ depuis l’Inde jusqu’à l’Éthiopie [Koush] ”. (Est 1:1 ; 8:9.) Confirmant ce fait, Xerxès déclare dans une inscription : “ Voici les peuples dont j’étais le roi, en dehors de la Perse ; [...] l’Indien, [...] l’Éthiopien. ” Les inscriptions de la Perse achéménide, par P. Lecoq, Paris, 1997, p. 257.
AA 34
' Nous savons quels rapports unissent la magie à l′astrologie. Les interprètes des étoiles furent les premiers […] qui apportèrent à Jésus des présents. ' Œuvres de Tertullien, traduites par M. de Genoude, ' De l′idolâtrie, 1852, t. 2, p.226
AA 340
Le lavement des mains était une coutume juive, et non romaine, par laquelle on exprimait sa non-participation à une effusion de sang. «Alors tous les anciens de cette ville (…) se laveront les mains au-dessus de la jeune vache (…) et ils diront : ‘Nos mains n’ont pas versé ce sang’» - Deutéronome 21:6, 7
AA 341
Il fit entrer de nuit dans Jérusalem des soldats romains portant des étendards à l’effigie de l’empereur, ce qui provoqua un grand ressentiment ; une délégation de Juifs se rendit à Césarée pour protester contre la présence de ces étendards et demander qu’on les enlève. Après cinq jours de discussion, Pilate tenta d’effrayer les protestataires en les menaçant de les faire exécuter par ses soldats, mais devant leur détermination à ne pas céder il accéda à leur requête. Antiquités judaïques, XVIII, 55-59 (III, 1). Josèphe mentionne encore d’autres troubles. Pour construire un aqueduc qui devait amener de l’eau à Jérusalem depuis un point distant d’environ 40 km, Pilate employa de l’argent tiré du trésor du temple. Quand il se rendit dans la ville, de grandes foules clamèrent leur indignation. Pilate envoya des soldats déguisés se mêler à la multitude et l’attaquer sur un signal ; ils firent des blessés et des morts parmi les Juifs. Antiquités judaïques, XVIII, 60-62 [III, 2] ; Guerre des Juifs, II, 175-177 [IX, 4]). Apparemment, la construction fut achevée. On pense que c’est de ce dernier conflit qu’il est question en Luc 13:1, où il est dit que Pilate ‘avait mêlé le sang des Galiléens à celui de leurs sacrifices’.
AA 342
Il concernait des boucliers en or portant les noms de Pilate et de Tibère, que Pilate fit placer dans ses quartiers, à Jérusalem. Les Juifs firent appel à l’empereur, à Rome, et Pilate reçut l’ordre de transférer les boucliers à Césarée. Legatio ad Caium, 299-305, traduction par A. Pelletier, Paris, 1972.
AA 343
Tacite, Annales, livre XV, trad. d’après Burnouf de H. Bornecque, Paris, Garnier-Flammarion, 1965, p. 439. Justin, Première apologie, traduction de L. Pautigny et G. Archambault, Desclée de Brouwer, 1982, p. 62, 74.
AA 344
Josèphe, Antiquités judaïques, XVIII, 85-87 [IV, 1] ; XVIII, 88, 89 [IV, 2]). Eusèbe, Histoire ecclésiastique, traduction par G. Bardy, Paris, 1978, II, VII
AA 345
Certains Celtes portaient des costumes macabres pour que les esprits errants « pensent qu’ils étaient des leurs » et les laissent tranquilles. D’autres offraient des friandises aux esprits pour les apaiser. Dans l’Europe médiévale, le clergé catholique, qui avait adopté les coutumes païennes locales, demandait aux fidèles de se déguiser et d’aller de maison en maison demander de petits cadeaux. En Grande-Bretagne, les gens se déplaçaient de maison en maison, demandant de la nourriture en échange d’une prière pour les morts. Ils portaient des lanternes creusées dans des navets, avec à l’intérieur une bougie symbolisant une âme enfermée dans le purgatoire. Les lanternes étaient utilisées pour éloigner les esprits mauvais. Dans les années 1800, en Amérique du Nord, les navets ont été remplacés par les citrouilles parce qu’il y en avait beaucoup et qu’elles étaient faciles à évider et à sculpter.
AA 346
« Les concours olympiques étaient d’abord une manifestation religieuse. Les fouilles ont mis au jour de nombreux objets, statuettes… offrandes que consacraient à Zeus des athlètes vainqueurs. Ces concours étaient une manière de rendre hommage aux divinités. » Claude Mossé, Tout commence à Olympie, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 28-33
AA 347
Il est à noter que « la moitié de l’histoire des concours d’Olympie se passa sous domination romaine. » J.P Thuillier, Tibère et Néron, champions olympiques, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 42-46
AA 348
Pour les catholiques, depuis 1971, dans les régions où l'Épiphanie n'est pas un jour férié, elle peut se fêter le deuxième dimanche après Noël (c'est-à-dire le premier dimanche qui suit le 1er janvier). En France, c'est le cas depuis 1802, règle qui a été instaurée par un décret du cardinal Caprara, légat du pape Pie VII. La fête s'appelle aussi, en particulier chez les orthodoxes, Théophanie, qui signifie également la manifestation de Dieu.
AA 349
Le dogme de l'Immaculée Conception signifie que Marie, mère de Jésus, est libre du péché originel dès le moment de sa conception. Ce dogme est proclamé le 8 décembre 1854 par la constitution apostolique du pape Pie IX, qui déclare : « Par l'autorité de Notre Seigneur Jésus-Christ, des bienheureux Apôtres Pierre et Paul, et par la Nôtre, Nous déclarons, prononçons et définissons que la doctrine selon laquelle la bienheureuse Vierge Marie fut dès le premier instant de sa Conception préservée et exempte de toute souillure de la faute originelle et que par conséquent elle doit être crue formellement et constamment par tous les fidèles. »
AA 35
La Tour de Garde,1988 15/12, p 28-29, Les rois mages : réalité ou fiction ? consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 350
Les noms de demi-frères de Jésus (Jacques, Joseph, Simon et Judas) sont mentionnés en Mathieu 13:55 et Marc 6:33. Dans la Bible, le mot grec adélphos peut se rapporter aux liens spirituels. Dans ces versets, il est aussi employé pour parler des plus jeunes fils de Joseph et Marie. Les Écritures emploient un autre mot pour cousin, le mot grec anépsios, comme en Colossiens 4:10. On trouve aussi en Luc 21:16 les formes plurielles des mots grecs adélphos et suggénês, traduits habituellement par frères et membres de votre famille. Les termes relatifs aux liens de parenté ne sont pas utilisés au hasard ni indifféremment dans les Évangiles.
AA 351
À propos des origines historiques des 40 jours de jeûne du carême, une encyclopédie catholique déclare : « Durant les trois premiers siècles de notre ère, la période de jeûne précédant la fête pascale (Pâques) n’excédait pas une semaine, un ou deux jours étant la durée habituelle. La première mention d’une période de 40 jours apparaît dans le cinquième canon du concile de Nicée (325), bien que certains érudits remettent en question le fait qu’il y est bien question du carême » New Catholic Encyclopedia, deuxième édition, Volume 8, page 468
AA 352
L’Histoire nous apprend qu’au troisième siècle presque tous les ouvrages païens étaient encore sur rouleaux, alors que la plupart des copies chrétiennes se présentaient déjà sous forme de codex.
AA 353
Ces rouleaux de papyrus mesuraient environ neuf mètres de long ; leur largeur variait entre quinze et trente-huit centimètres. Luc, dont les textes sont parmi les plus longs des Écritures grecques chrétiennes, fut probablement obligé de tenir compte de ces dimensions, car on pense que ses rouleaux mesuraient vingt-huit centimètres de large et environ neuf mètres quarante-cinq à neuf mètres soixante-quinze de long. L’Évangile de Jean devait avoir entre sept et sept mètres trente de long, et celui de Marc cinq mètres quatre-vingts. La lettre de Paul à Philémon mesurait entre quinze et dix-sept centimètres de long, tandis que celle aux Romains environ trois mètres cinquante.
AA 36
P. Fairbairn, The Imperial Bible-Dictionary, Londres, 1874, t.II, p. 139, cit in it-1 p 214; A l′époque d′Hérodote, la religion perse était le zoroastrisme. Les mages qu′il mentionne étaient probablement des prêtres zoroastriens.
AA 37
A. Bailly, Abrégé du dictionnaire grec-français, Hachette 1901, éd n° 49, p. 544
AA 38
Le mot gazerin n’apparaît que dans la partie araméenne du live de Daniel (2 :4b-7 :28) et vient d’une racine qui signifie « détacher », par référence à ceux qui divisaient le ciel en sections (Daniel 2 :34) in it-1, p.214, astrologues.
AA 39
Or, encens et myrrhe et en établissant une relation avec les trois personnages qui ont rendu visite à Isaac (Genèse 26 :26-29) Wikipédia, Rois mages
AA 4
Patrick Banon, La circoncision, Enquête sur un rite fondateur, Infolio, 2009
AA 40
Et conservé à la BNF et intitulé Excerpta Latina Barbari . Vers la même époque ils apparaissent dans un écrit apocryphe, évangile arménien de l’Enfance. ISBE tome 3, Melchior, p 312
AA 41
Antiquités judaïques, VIII,86 (III,6) in it-2 , p 259
AA 42
Il existe une différence quant à la capacité de la mer dans la description faite en 1 Rois 7:26 (deux mille baths) et 2 Chroniques 4:5 (trois mille). Erreur de copiste ou sens relativement large du verbe hébreu ? Il semble que l’on puisse faire une différence entre la capacité véritable et la quantité d’eau habituellement stockée. Étude perspicace des Écritures, tome 2, p 259
AA 43
Biblical Archeologist, 1982, vol 45 n° 3, pp 179-184; voir aussi Tour de Garde, 15/01/04, p 3 consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 44
' La mer pourrait rappeler soit le lac sacré des temples égyptiens, soit l′apsu babylonien, ou figurer l′océan céleste ' André Parrot, le temple de Jérusalem, Cahiers d′Archéologie biblique, n° 5, Delachaux, 1962, p .34
AA 45
ISBE, The International Standard Bible Encyclopedia, 1988, tome 4, Sea, Molten p 368
AA 46
« [Moïse] connaissait extrêmement bien la langue, les coutumes, les croyances, la vie à la cour, l’étiquette et le fonctionnariat égyptien. Il fait un emploi exact des titres en usage à l’époque dont il parle. […] Rien ne prouve de façon plus convaincante l’intime connaissance de l’Egypte et la fiabilité des rédacteurs que l’emploi du terme Pharaon à différents périodes. » J. Garrow Duncan, New Light on Hebrew Origins, in Réveillez-vous, Novembre 2010, p 15
AA 47
' La Bible mentionne bien le rasoir (Juges 13:5) mais on ignore à quoi il ressemblait. ' J. Briend, M. Quesnel, La vie quotidienne aux temps bibliques, Bayard, 2001
AA 48
Everyday Life in Ancient Egypt, Lionel Gasson, The Johns Hopkins University Press, 1975. L’Égypte antique était la seule nation orientale qui désapprouvait le port de la barbe. On pense même que pour suivre la coutume cérémonielle, Joseph a sans doute dû se raser entièrement la tête et le corps.
AA 49
William Foxwell Albright, Archaelogy and the Religion of Israel, Westminster John Knox Press, 2006
AA 5
S.I. McMillen & David E. Stern, None of the diseases, The Bible′s health secrets for the 21st century, Revell, 1963, 2008 p 83
AA 50
Contrairement aux affirmations de l′historien grec Hérodote. Champollion-Figeac (JJ, M) 1839 — History. books.google
AA 51
Louis Golding, In the steps of Moses, the Law-Giver, Rich & Covan, London, 1937
AA 52
De nombreux commentateurs situent l’entrée en Égypte pendant la période ‘hyksos’. Cependant, « en voulant faire le lien entre histoire profane et données bibliques, des spécialistes ont essayé d’assimiler l’expulsion des Hyksos hors d’Égypte à l’exode des Israélites. La chronologie exclut cette assimilation, et d’autres facteurs rendent l’hypothèse insoutenable. L’origine des Hyksos est incertaine. » (C. DeVries, ISBE, 1982, vol.2, p.787). Le seul récit détaillé sur eux chez un auteur de l’Antiquité est un passage peu fiable d’une œuvre perdue de Manéton, que Josèphe cite dans sa réponse à Apion. (The Encyclopaedia Americana, 1956, vol 14, p.595). Ce récit ne faisait peut-être que refléter des traditions dénaturées perpétuées par des générations pour expliquer les grandes lignes du récit véridique de la Bible concernant Israël en Egypte. Étude perspicace des Écritures, tome 1, p 710-11
AA 53
alors que les apocryphes, qui relèvent certains détails sur Jésus qui seraient passés sous silence dans les évangiles, ne sont datés au plus tôt que du milieu du IIème siècle.
AA 54
Cité in Tour de Garde, 1er avril 2010, La Bible nous présente-t-elle Jésus sous son vrai jour ? p 27, consulté en ligne sur wol.jw.org/fr
AA 55
Ces livres entrèrent dans la Bible catholique parce que Jérôme se servit des Septante comme base pour faire sa traduction latine, la Vulgate. Ni la Grande Synagogue des Juifs de Palestine, ni l′historien Josèphe, ni Philon, apologiste juif influent du premier siècle, ne reconnurent un seul des Apocryphes comme étant inspirés.
AA 56
du grec alêthéïa, “ vérité ”, qui désigne quelque chose de fondamentalement conforme au réel. En Galates 2:5, l′expression “ la vérité de la bonne nouvelle ” oppose l′enseignement véridique de l′évangile aux déformations qui en sont faites.
AA 57
Seul le mot mythos apparait dans le NT, et uniquement dans un sens péjoratif, différent du sens utilisé dans les sources profanes. Le terme mythologos apparaît aussi dans la Septante, mais uniquement dans les Apocryphes. (Sir 20 :19 ; Bar 3 :23). ISBE, The International Standard Bible Encyclopaedia, 1986, tome 3 p 455
AA 58
La première attestation écrite date de 1112. Voir aussi le Dictionnaire étymologique de la langue française, par Oscar Bloch et Walther von Wartburg, P.U.F. Paris. C’est la seule explication admise par les spécialistes ; quelques autres (comme celle qui voit son origine dans les racines grecques neos « nouveau » et helios « soleil » par l’intermédiaire du gaulois ou du francique) se retrouvent parfois dans des publications peu sérieuses, inconnues du monde universitaire ; Alain Rey (dir), Dictionnaire historique de la langue française, éd. Dictionnaires Le Robert, 1998, p.2380.
AA 59
« La première mention de la fête de Noël se trouve dans le calendrier de Philocalos, dressé à Rome en 336 ap. J.-C ». Frazer, Le Rameau d’or, p.671, note 10 ; « première mention connue dans le Chronographe de 354, partie XII : VIII kal. Ian. natus Christus in Betleem Iudeae » (« Huit jour avant les calendes de janvier, naissance du Christ à Bethléem en Judée ») note 24, ww.wikipedia/noel
AA 6
Bien qu′instruit `dans toute la sagesse des Egyptiens′, Moïse n′a pas écrit que l′homme vient des larmes de Ré, mais qu′il a été `formé de la poussière du sol′ (Genèse 2:7). Il dit aussi que ' l′âme de toute sorte de chair est son sang ' (Lévitique 17:14). Le récit biblique est scientifiquement exact même dans ses détails anatomiques et physiologiques.
AA 60
« La raison pour laquelle on fête la Noël le 25 décembre est assez obscure, mais on croit généralement que ce jour a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver. […] Les Saturnales romaines se situaient aussi à cette époque (elles sont célébrées du 17 au 19 déc), et on estime que certaines coutumes de Noël ont leur racine dans cette antique célébration païenne. » The Encyclopaedia Americana, 1977, tome VI, p.666
AA 61
« Jésus étant dans sa 30è année en l’an 15 de Tibère, on peut en conclure qu’il est né entre le mois d’août de l’an 3 et celui de l’an 2 av. n. è. » Sylvie Chabert d’Hyères, Questions de chronologie, Dossiers d’Archéologie, n° 279, janv. 2003, p 80. Il y a cependant des raisons de penser que Jésus soit né au mois d’Ethanim (septembre-octobre) de l’an 2 av. n. è.
AA 62
« La fête de Noël n’a pas été prescrite par Dieu et elle n’a pas son origine dans le Nouveau Testament. Il n’y a rien dans le NT qui permette de fixer avec certitude le jour de la naissance du Christ. » McClintock et Strong, Cyclopoedia, NY, 1871, tome II, p.276
AA 63
« On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois. […] La Noël est née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome. » New Catholic Encyclopaedia,1967,tome III, p.656
AA 64
Henri Daniel-Rops, La vie quotidienne en Palestine au temps de Jésus, 1961, p.280
AA 65
Libère (Liberius) est évêque de Rome (pape) de 352 à sa mort en 366. Il succède à Jules Ier et fut élu le 17 mai 352. Il est le premier à désigner Rome comme le siège apostolique. Selon la tradition catholique, c′est le pape Libère qui en 354 aurait institué la fête de la Nativité à Rome le 25 décembre, date du Natalis Invicti.
AA 66
L’Occident se rallie rapidement à la date du 25 décembre. L’importance accordée aux anciennes fêtes du solstice d’hiver, le souvenir des saturnales romaines (célébrées du 17 au 25 décembre) et la place considérable qu’avait acquise dans l’empire le culte de Mithra — dieu solaire et sauveur d’origine iranienne — expliquent pour une bonne part ce choix. Correspondant à la nuit la plus longue de l’année, qui précède immédiatement la « remontée » du soleil dans le ciel, le solstice d’hiver était un moment chargé d’une forte sacralité pour les anciennes sociétés européennes, et l’assimilation du Christ sauveur au Soleil victorieux des ténèbres devait fatalement rapprocher les deux traditions. La célébration de la renaissance annuelle de Mithra et la fête du Sol invictus, dont Aurélien avait tenté d’’imposer le culte dans l’ensemble de l’empire, intervenaient toutes deux le 25 décembre, et Macrobe nous rapporte que, ce jour-là, on sortait d’un sanctuaire une divinité solaire figurée comme un enfant nouveau-né. Philippe Conrad, historien, http://ww.clio.fr/Bibliotheque/Origines et traditions de Noël
AA 67
Survivances païennes dans le monde chrétien, Arthur Weigall. Et pour Ph.Conrad, « L’Occident restera longtemps réticent pour se rallier à une date, le 25 décembre, qui correspondait, pour les croyants coptes ou arméniens, à des célébrations païennes exécrées. Il semble en effet que les tenants de la foi nouvelle venue d’Orient, de même qu’ils « christianiseront » la fête celtique des morts du début novembre, ont « récupéré » la puissante sacralité qui accompagnait traditionnellement les fêtes du solstice pour en faire le moment de la naissance du Sauveur. »
AA 68
« La raison pour laquelle on fête la Noël le 25 décembre est assez obscure, mais on croit généralement que ce jour a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver. […] Les Saturnales romaines se situaient aussi à cette époque (elles sont célébrées du 17 au 19 déc), et on estime que certaines coutumes de Noël ont leur racine dans cette antique célébration païenne.» The Encyclopaedia Americana, 1977,tome VI, p.666
AA 69
" Noël est célébré le 25 décembre dans toutes les Églises chrétiennes depuis le IVe siècle. Cette date était alors celle de la fête païenne du solstice d’hiver appelée ‘Naissance (en latin, Natale) du soleil’, car celui-ci semble reprendre vie lorsque les jours s’allongent à nouveau. À Rome, l’Église a adopté cette coutume fort populaire d’origine orientale, qui venait de s’imposer dans le calendrier civil, en lui donnant un sens nouveau. (...) La fête de Noël n’est donc pas, à proprement parler, l’anniversaire de la naissance de Jésus, dont on ignore la date.” Encyclopædia Universalis (1968) volume XIX, page 1360.
AA 7
“ Il est vraiment étonnant qu′un livre comme la Bible, que l′on dit non scientifique, renferme une législation sanitaire, et il est tout aussi surprenant qu′une nation à peine sortie de l′esclavage et fréquemment envahie par l′ennemi, et parfois emmenée captive, qu′une telle nation dispose dans ses livres d′un code de santé aussi sage et aussi raisonnable. Ce fait a été reconnu par des personnes qui font autorité, même par certaines qui ne portent pas grand intérêt au côté religieux de la Bible. ” - A. Rendle Short, The Bible and modern medicine, The Paternoster Press, 1953, 37
AA 70
« Le choix du 25 décembre est apparu vers 330, afin de couvrir les fêtes païennes célébrées au solstice d’hiver. Cette époque a toujours été marquée dans l’Antiquité, lors des Saturnales célébrés à Rome en l’honneur du vieux maître du temps Saturne ou lors du ‘Sol Invictus’ (Soleil invaincu), culte venu de Perse du dieu Mithra. » Fêtes et traditions occidentales, Presses Universitaires de France, Que sais-je ? », 1999, p.95. Nadine Cretin est membre de la Société d’ethnologie française.
AA 71
« Les fidèles de Mithra l’identifiaient régulièrement avec le soleil. Sa naissance tombait le 25 décembre (…) Les évangiles ne disent rien sur le jour de la naissance du Christ, aussi l’Eglise primitive ne la célébrait-elle pas (…) Au début du IVè siècle, l’Eglise d’Occident adopta comme la véritable date de la nativité le 25 décembre » Frazer, Le Rameau d’or, La fête chrétienne de Noël empruntée au culte de Mithra, p.403
AA 72
Encyclopædia Universalis (1968) volume XX, page 1716.
AA 73
James Hastings, Encyclopedia of Religion and Ethics Part, NY, 1910, Kessingers Publishing’s Rare Reprints
AA 74
Par exemple celle du pape Benoît XVI à l’occasion de Noël 2007 : « Dans l’étable de Bethléem, le ciel et la terre se rejoignent. Le ciel est venu sur la terre. C’est pourquoi, de là émane une lumière pour tous les temps; c’est pourquoi, là s’allume la joie. ». Dans une allocution du 16 décembre 2004, Jean-Paul Jaeger, évêque d’Arras explique le choix d’une date proche du solstice d’hiver : « Les évangélistes dont un sur quatre seulement propose un récit de la naissance de Jésus étaient bien incapables d’en situer la date exacte. Excellente pédagogue, l’Église, en Occident, a fixé en 353 la célébration de Noël au moment de la fête païenne du solstice d’hiver. Le signe est magnifique. Les rayons du soleil sont au plus bas de leur déclin. Progressivement le jour va s’imposer à la nuit. La lumière va triompher. Le Christ naissant est alors loué et accueilli comme la lumière qui brille dans les ténèbres, comme le jour qui se lève sur l’humanité engourdie et endormie. Il est le jour nouveau qui pointe à minuit. » ww.wikipedia.org/noël/note 35
AA 75
ISBE, The International Standard Bible Encyclopedia, tome 4, 1988, Eerdmans Publishing Co., Michigan, sun worship, p 664
AA 76
Will Durant, Histoire de la civilisation, trad. Ch. Mourey, Lausanne, Editions Rencontre 1966, tome 1, pge 107
AA 77
The New Encyclopaedia Britannica, 1976, Micropaedia, tome IV, p.864
AA 78
Sven Tito Achen, Symbols around us, Van Nostrand Reinhold Compagny, NY, 1978, p 21
AA 79
Il est saint patron des Lorrains, des Russes, des Fribourgeois, des Ovillois, des écoliers, des étudiants, des enseignants, des marins, des hommes et femmes souffrant de stérilité, des célibataires, des vitriers, des bouchers, des voyageurs.
AA 8
Josèphe, La guerre des Juifs, Les éditions de Minuit, Paris, 1977,livre V, 235, pge 437. "A savoir I,A,U,H, qui noteraient en grec le tétragramme YHWH, que nous transcrivons en français par Jéhovah."
AA 80
À la Saint-Nicolas, la tradition veut que les enfants qui, durant toute l′année, ont été sages, reçoivent des friandises, de nature variable selon les régions, et des cadeaux. Ceux qui n′ont pas été sages se voient offrir un martinet par le père Fouettard, ce qui est rare, car il est possible de leur pardonner s′ils se repentent.
AA 81
Colette Méchin, Saint-Nicolas, Fêtes et traditions populaires d′hier et d′aujourd′hui, Berger-Levrault, 1978 ; Martyne Perrot, Idées reçues, Noël, Editions Le cavalier bleu, 2003, p 35-40
AA 82
« C’est par une légende que tout commence et celle-ci concerne la fondation de New York. Au XVII des marins hollandais naviguent vers le Nouveau Monde. La figure de proue de leur navire n’est autre qu’un saint Nicolas censé les protéger des tempêtes. Malheureusement, les marins n’évitent pas le naufrage. Pendant la nuit qui suit, Sinter Klass apparaît en songe à l’un des marins et lui fait part de son désir de fonder une ville, sur l’île de Mana-hatta (Manhattan). En échange, il promet de rendre visite chaque année à ses habitants à bord de son char céleste et de descendre par les cheminées de la nouvelle cité pour apporter des cadeaux aux enfants. » Martyne Perrot, Idées reçues, Noël, Editions Le cavalier bleu, 2003, p 32
AA 83
Pour le sociologue François-André Isambert (Le Sens du sacré, Fête et religion populaire, Éditions de Minuit, 1982), « Le Nouvel An et Noël sont deux fêtes jumelles et antithétiques. Noël est la fête des enfants et de la famille restreinte et correspondrait à un moment de recueillement et de renforcement des tabous, alors que le Nouvel An appartient aux adultes et permettrait excès et exubérance. » cité par Martyne Perrot, Idées reçues sur Noël, 2003, p 121
AA 84
The Catholic Encyclopaedia, 1908 (http://www.newadvent.org/cathen/ in wikipedia/noel note 33)
AA 85
En moyenne, une lunaison correspond à 29 jours, 12 heures et 44 minutes. Les mois comptaient habituellement soit 29, soit 30 jours, mais dans le récit biblique le terme “ mois ” se rapporte généralement à 30 jours (Deutéronome 21:13; 34:8). Une année de 12 mois lunaires est plus courte de presque 11 jours qu’une année solaire, qui compte 365 jours 1/4. Puisque l’année solaire détermine le retour des saisons, il fallut adapter le calendrier à l’année solaire; il en est résulté ce qu’on appelle des années luni-solaires, autrement dit des années où les mois étaient lunaires et les années solaires. Cela se faisait par l’adjonction d’un certain nombre de jours chaque année ou d’un mois supplémentaire certaines années, de manière à compenser la brièveté des 12 mois lunaires.
AA 86
Henry H. Halley, Manuel Biblique de Halley, commentaire biblique abrégé, Editions Vida, 2005, p 165
AA 87
Funk & Wagnalls, Standard dictionary of Folkore, Mythology, and legend, Harper & Row, NY, 1984, New Year, p 790
AA 88
« La plupart des coutumes de Noël courantes actuellement (...) ne sont pas d’authentiques coutumes chrétiennes, mais des coutumes païennes qui ont été absorbées ou tolérées par l’Église. (...) Les saturnales romaines sont à la base de la plupart des joyeuses coutumes de l’époque de Noël. Cette ancienne fête romaine était célébrée du 17 au 24 décembre. » James Hastings, Encyclopedia of Religion and Ethics Part, NY, 1910, Kessingers Publishing’s Rare Reprints
AA 89
Le dictionnaire (de Funk & Wagnalls) précise: ' De nombreux pays occidentaux marquent le passage de l′année écoulée et l′arrivée de la nouvelle par des bals très raffinés, des beuveries et généralement des orgies.” Et à propos des cultures non occidentales, elles aussi ' considèrent la fin d′une année et le début de la suivante comme un moment consacré au plaisir '.
AA 9
Selon Jean Markale, spécialiste français des Celtes, Samain semblerait être plutôt le nom de cette fête célébrée en l’honneur de Lug, dieu de lumière. Jean Markale, Halloween, histoire et tradition, Editions Imago, 2000
AA 90
New Catholic Encyclopedia, 1967, tome I, p 972 ; wikipedia.org/assomption
AA 91
Pour René Laurentin, pendant tout le IIè siècle on fit rarement mention de Marie, `elle occupe une place infime′, et on ne trouve aucune trace de fêtes ou de prières effectuées en son honneur avant le IIIè siècle. Court traité sur la Vierge Marie, sixième édition, F-X de Guibert, Paris 2009, p 42, 55.
AA 92
René Laurentin, Court traité sur la Vierge Marie, sixième édition, F-X de Guibert, Paris 2009, p 175. Et si cet exégète catholique reprend l′argument selon lequel les ` frères ′ (adélphos) de Jésus sont en réalité ses ` cousins ′ (anépsios), il ne s′agit en fait que d′une assertion hypothétique dont l′invention est attribuée à Jérôme et qui ne date que de 383 de n.è.
AA 93
Il est impossible de fixer avec précision le moment où cette croyance est devenue article de foi, mais il semble qu’elle était couramment acceptée au VIIIe ou au IXe siècle. En 1854, le pape Pie IX définissait le dogme ’selon lequel la très bienheureuse vierge Marie a été, au premier instant de sa conception, préservée intacte de toute souillure de la faute originelle’. New Catholic Encyclopedia, 1967, tome VII, pp. 378-381). Le concile Vatican II (1962-1965) a confirmé cette croyance. — Les Actes du Concile Vatican II (Paris, 1967), p. 97
AA 94
Pour un examen objectif des faits, voir l’étude très complète de E.O. James, Le culte de la déesse-mère dans l’histoire des religions, Editions Le Mail, 1989. Cet ancien professeur d’Histoire des Religions à l’Université de Londres étudie le développement de ce concept de divinité à partir de ses origines jusqu’à sa transformation chez les chrétiens en Mater Ecclesia, principe vivant de l’Eglise, qu’on associa plus tard aux images de la Madone.
AA 95
Jusqu’à l’époque de Justinien (530-550), il n’y pas d’autre fête mariale que la « mémoire de Marie ». La Nativité du Christ, fut définitivement placée le 25 décembre au lieu du 6 janvier, par son successeur Justin II. C’est dans ce contexte qu’il faut comprendre l’insertion dans le calendrier liturgique de la fête du 25 mars comme fête de l’Annonciation. Au Moyen âge, la plupart des pays européens utilisaient le calendrier julien et fêtaient le jour de l’an le jour de l’Annonciation, le 25 mars. C’est aussi le jour de la fête nationale libanaise, date choisie pour illustrée l’unité Islamo-Chrétienne, puisque l’annonciation est citée dans l’Évangile et le Coran.
AA 96
La tradition théologique souligne même que la formule latine prononcée par Gabriel « Ave Maria » contient le nom d’Ève inversé (Ave / Eva, en latin) et rend visible le sens même de l’annonciation. Dans le texte original de l’Évangile, en grec, la salutation de Gabriel est XAIPE c’est-à-dire « Réjouis-toi ! » L’Annonciation est un message de joie et de libération. Mais cette libération est potentielle, elle ne s’accomplit effectivement que par la Croix et la Résurrection. Wikipedia.fr/annonciation
AA 97
Du grec ' epiphaneia ' manifestation. Ce furent surtout les chrétiens d′Orient qui méditèrent sur le mystère de la manifestation de Dieu dans le monde sous la forme d′une personne humaine. Par Clément d′Alexandrie, nous savons que les disciples de Basile, gnostique qui vécut à Alexandrie au second siècle, fêtaient le 6 janvier, le baptême du Christ. Ils représentaient cette opinion hérétique suivant laquelle le Christ divin n′aurait été manifesté sur terre que lors du baptême de Jésus. C′est la première origine perceptible de la fête de Noël. Oscar Cullmann, La nativité et l′arbre de Noël, Les origines historiques, Les Editions du cerf, Paris, 1993, p 34
AA 98
Osée 13:2 et 1 Rois 19:18 font aussi état de personnes qui donnent des baisers à des idoles. Ainsi Dieu déclare à Elie qu′il épargnera sept mille hommes, ' tous les genoux qui n′ont pas plié devant Baal, et toutes les bouches ne lui ont pas donné de baisers '.
AA 99
A partir du moment où l’idolâtrie fit son apparition, les hommes commencèrent à appeler leurs idoles dieu (el ou elohim). Le Targum de Palestine fait ce commentaire sur Genèse 4:26 : « Ce fut la génération dans les jours de laquelle ils commencèrent à s’égarer et à se faire des idoles; ils donnèrent à leurs idoles le nom de la Parole du Seigneur. »
AE 1
On trouve aussi inscrit le nom du roi Mérenptah, le 13e fils de Ramsès II. Il aurait régné de 1213 à 1203 av.n.è., ce qui correspond à la fin de la période des juges en Israël. Une stèle célébrant ses victoires est conservée au musée du Caire. Elle renferme le témoignage le plus ancien, en dehors de la Bible, de l’existence d’un peuple nommé Israël. Les deux dernières lignes déclarent : “ Ascalon est enlevé, Gezer est saisie. Israël est anéanti, sa semence n’existe plus. ” (Les juifs d’Egypte, de Ramsès II à Hadrien, Paris, Errance, 1991, p.16). Sur la ligne 27, l’association des trois derniers signes, une arme de jet, puis un homme et une femme, tous deux assis, désignent Israël comme un peuple étranger (The Bible in the British Museum, document 14, p.44). On peut difficilement soupçonner les Egyptiens de soutenir la Bible ou d’avoir inventé un peuple aussi singulier pour leur propre glorification.
AE 10
Le signe du zodiaque appelé ‘cancer’ est en réalité l’image du scarabée égyptien. Symbole d’immortalité, il évoque l’instant où le soleil, à l’image de la boule du coléoptère, apparaît à l’aube.
AE 11
Voir l′étude faite par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de Egypte, éditions SW-Télémaque, p.326-331. “ On retrouve [sur le portique du vestibule, à l′entrée de cette basilique du Vézelay] la fascinante représentation du Christ en majesté, entouré, sur le dernier demi-cercle de son cadre extérieur, des motifs correspondant aux signes du zodiaque égyptien et miracle ! apparaissant suivant l′ordre où ils apparaissent en Egypte. [...] Au sommet du zodiaque, dans l′axe de la tête du Christ, sont figurés trois signes mystérieux, étrangers au zodiaque classique, demeurés inexpliqués (mais qui sont évocatrices du phénomène du Jour de l′An), et qui associent l′apparition du renouveau du cycle annuel avec l′action du Créateur. ”
AE 12
“ La responsabilité n’en revient pas seulement aux artistes mais aussi à la politique de l’Eglise qui a choisi de respecter les coutumes ancestrales et de les continuer sous un autre nom. ” Louis Réau, Iconographie de l’art chrétien, Paris, 1955, vol 1, p.10 ; “ A partir du 12è siècle les signes du zodiaque apparaissent couramment dans la décoration des églises. ” Sven Achen, Symbols around us, op. cit, p. 103
AE 13
Au VIII è siècle av. n. è, Esaïe parlait du “ cercle de la terre ” (Esaïe 40: 22). Le mot hébreu ‘hhug’ peut aussi signifier ‘sphère’. Dans la Bible de Glaire, le texte se lit : “ Celui qui demeure sur le globe de la terre ”. Longtemps avant Aristote (384-322 av.n.è), qui croyait que les étoiles étaient plantées dans le ciel comme des clous, la Genèse (1:6-8) parlait de la voûte céleste comme d’une ‘étendue’ (TMN, Thompson). Et si Jérôme employa le terme ‘firmament’(Osty) dans la Vulgate latine, et dont le sens est celui de ‘voûte solide’, le terme hébreu raqia utilisé par Moïse évoque bien l’idée d’étendue ou encore mieux d’expansion.
AE 14
“ La Bible suppose toujours un univers entièrement rationnel et immense, contrairement aux conceptions caractéristiques du monde de son époque. ” J. Douglass, New Bible Dictionary, 1985, p. 1144. Les écrits bibliques se distinguent par la notion du caractère innombrable des corps célestes (1 Chroniques 27:23 ; Genèse 22:17). L’ordre sidéral est souligné dans divers textes où il est question de leurs ‘ordonnances’ ou de leurs ‘orbites’ (Jérémie 31:33-37 ; Juges 5:20). Les forces incommensurables de l’univers sont évoquées dans les questions que Dieu posa à Job (Job 38:31-33). L’apôtre Paul fait allusion aux différences qui existent entre les étoiles en matière de couleur, de taille et de luminosité (1 Corinthiens 15:40,41) ; notions confirmées par l’astronomie moderne.
AE 15
Les Égyptiens, savants médecins inconnus, Le Quotidien du médecin, n° 7949, avril 2006 ; Bien qu’instruit ‘dans toute la sagesse des Égyptiens’, Moïse n’a pas écrit que l’homme vient des larmes de Ré, mais qu’il a été ‘formé de la poussière du sol’ (Genèse 2:7). Il dit aussi que “ l’âme de toute sorte de chair est son sang ” (Lévitique 17:14). Le récit biblique est scientifiquement exact même dans ses détails anatomiques et physiologiques.
AE 16
J. Orr, ISBE, 1960, vol IV, p. 2393 et R.K Harrison, ISBE, t 2, 1982, p. 641
AE 17
Papyrus médical E 32847. Cet exceptionnel papyrus médical du Nouvel Empire (1550-1050 av. J.-C) est au monde le deuxième connu par ses dimensions (7 mètres), par le nombre et la largeur de textes qu’il porte. Il est écrit sur ses deux faces de façon continue mais par deux scribes différents. Ces ensembles de textes relatifs aux grosseurs fournissent indirectement un éclairage inattendu sur le passage du livre de l’Exode relatif aux plaies d’Égypte. Ils prouvent l’importance des pustules aux niveaux tant pathologiques que religieux. Ils détaillent l’association des plus terribles d’entre elles avec le dieu Khonsou. Le rédacteur du texte biblique avait sans aucun doute connaissance de ce lien. (Exposition temporaire, aile Richelieu, juillet 2007). Voir aussi : Médecins et magiciens à la cour du pharaon. Une étude du papyrus médical, Thierry Bardinet, Éditions musée Louvre/Khéops.
AE 18
George Roux, médecin et érudit français, fait une remarque identique à propos des médecins mésopotamiens. “ Leurs diagnostics et pronostics sont un subtil mélange de superstition et de bonne observation clinique.[...] Ils ont fondé leur art sur des concepts métaphysiques, fermant ainsi la porte à la recherche d’explications rationnelles. ” La Mésopotamie, Seuil, 1995, p.411-416
AE 19
Th Bardinet, Les papyrus médicaux de l′Egypte pharaonique, Paris, 1995, p.328 [Eb.541]
AE 2
G. Buttrick, The Interpreter′s Dictionary of the Bible, 1962, vol 4, p.615 in Etude perspicace des Ecritures, tome 2, p 406, No
AE 20
Sr L. Wooley, History of Mankind, 1963, vol I, p.695 in Etude perspicace des Ecritures, tome 1 p.708. Voir aussi Prescription médicale E 3255, application d′excréments de crocodile. Ces aberrations contribuèrent peut-être à certaines de `ces mauvaises épidémies d′Egypte′ - Deutéronome 7:15, Thompson.
AE 21
Voir par exemple Vase : femme allaitant N 969, NVA. L’oeuvre représente une femme qui vient d’allaiter et recueille le colostrum pour soigner une ophtalmie ; recette-panacée qui a même gagné la province de Champagne et se retrouve dans la prédiction faite à la mère de saint Rémi de Reims : “ Lorsqu’elle aura mis au monde son fils, le lait de l’heureuse mère guérira un aveugle ! ” in Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p. 145.
AE 22
Abraham se fit circoncire à l’âge de 99 ans (Genèse 17:29). Ce ‘signe de l’alliance’ fut érigé en exigence absolue de la Loi mosaïque. La circoncision fut pratiquée non seulement par les Égyptiens, mais aussi par les Moabites, les Ammonites et les Edomites (Jérémie 9:25,26). Elle n’est pas requise des chrétiens (Actes 15 ; Philippiens 3:2,3). Voir aussi Patrik Banon, La circoncision, enquête sur un rite fondateur, Infolio, 2009
AE 23
Certains, s’appuyant sur Hérodote, affirment qu’Abraham ne fit qu’emprunter cette coutume aux Égyptiens (Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.140, 192). Notons la remarque de W. Thompson (The Land and the Book, par J. Grande, 1910, p.593) : “ Le grand fondateur de la nation juive, né et élevé en Égypte, énonce les faits relatifs à l’introduction de la circoncision parmi son peuple. Un simple voyageur et historien - étranger et grec - arrive bien plus tard et fait des déclarations en partie vraies, en partie erronées, comme le montre Josèphe dans sa réponse à Apion ; et puis des auteurs sceptiques, plus de vingt siècles après, ressortent ses déclarations imparfaites et essayent de prouver qu’Abraham n’a pas reçu la circoncision de Dieu (comme Moïse le dit clairement), mais des Égyptiens ! Ce n’est pas avec des armes pareilles qu’on peut attaquer sérieusement la véracité de Moïse. ”
AE 24
“ Le huitième jour, on circoncira la chair du prépuce de l’enfant. ” Un des facteurs de la coagulation, la vitamine K n’atteint sa proportion normale qu’entre la cinquième et le septième jour après la naissance. Le troisième jour, la prothrombine, un autre facteur de la coagulation, n’est présente qu’à environ 30 % du taux normal, alors que le huitième jour elle est plus élevée qu’à aucun autre moment de la vie : jusqu’à 110 % du taux normal. Le docteur S. McMillen (None of These Diseases, 1986, p.21), note que “ si on prend en compte la teneur en vitamine K et prothrombine, le jour idéal pour pratiquer la circoncision est le huitième. ” Le respect de cette prescription réduisait donc le risque hémorragique. Un détail qui révèle une sagesse supérieure à celle des Égyptiens.
AE 25
P. Meneu, La médecine à travers les écrits bibliques, Thèse pour le doctorat en médecine, Nantes, 1984 ; Voir aussi B. Halioua, La médecine aux temps des Hébreux, Liana Levi, 2008. Il est dommage que l’auteur n’ait pas suffisamment fait la distinction entre les prescriptions avisées contenues dans la Bible hébraïque de celles parfois inutiles voir dangereuses, comme la saignée, rapportées dans le Talmud. ‘Les sages du Talmud considèrent que le sang trouve son origine dans le foie. Comme leurs contemporains gréco-romains, ils estiment la saignée indispensable au maintien d’un bon état de santé’ (p 59). La Bible dit que “ l’âme de toute sorte de chair est son sang ” (Lévitique 17:14). Affirmation bien plus exacte sur le plan médical.
AE 26
“ Les considérations prophylactiques étaient essentielles dans cette législation. [...] Ces mesures, élément fondamental de tout système de santé publique, revêtaient une importance particulière pour le bien-être d’une nation qui vivait dans des conditions rudimentaires dans une région subtropicale. ” Buttrick, The Interpreter’s Dictionary of Bible, 1962, vol 2, p.544-45.
AE 27
“ Il est vraiment étonnant qu′un livre comme la Bible, que l′on dit non scientifique, renferme une législation sanitaire, et il est tout aussi surprenant qu′une nation à peine sortie de l′esclavage [...] dispose dans ses livres d′un code de santé aussi sage et raisonnable. ” Dr Short, The Bible and Modern Medecine, Londres, 1953, p.37
AE 28
Plus tard, les rabbins juifs ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, et Josèphe précise qu’il était fait de 13 parfums. Guerre des Juifs, V, 218 [v, 5]
AE 29
G. Rachet, Le Livre des morts, Champollion, Editions du Rocher, 1996, p 131.
AE 3
Finegan, Light From the Ancien Past, 1959, p.91,126
AE 30
Les Égyptiens croyaient que l’achat d’une lettre d’indulgence leur épargnerait les tourments après la mort. Des siècles plus tard, la Réforme éclatera entre autres raisons par réaction à la vente de telles lettres d’indulgences. Les Égyptiens croyaient eux aussi en un enfer de feu. Le Livre de l’Amdouat, qui remonterait à 1375 av.n.è, dit “ Vous êtes tombés dans vos fosses [...]. Vous ne pouvez pas vous en échapper, ni vous enfuir. Le feu est contre vous. ” (Trad. Schuler, José Corti, 2005, p. 182)
AE 31
Le ka était la copie spirituelle du corps physique. Après la mort, le ka quittait le corps et habitait la tombe. Le ba symbolisait la personnalité du défunt et il était représenté par un oiseau à tête humaine. Le akh germait de la momie tandis que des incantations étaient récitées. Le akh habitait le monde des dieux. - Ch. El Mahdy, Momies, mythe et magie, Trad. Monnatte et Chemorin, Casterman, 1990, p 11,118
AE 32
M. Jastrow Jr, The Religion of Babylonia and Assyria, 1898, p.556. Et pour Jan Assmann, “ Spinoza choquait juifs et chrétiens en découvrant que la notion d’immortalité de l’âme était totalement étrangère à l’Ancien Testament [...]. C’est par cette idée d’immortalité que l’Égypte se distingue le plus des autres cultures. ” Ce que la Bible doit à l’Égypte, Bayard, 2008, p. 181
AE 33
R. Huchins, Great Books of the Western World, 1952, vol VII p.223. Selon Platon, principal disciple de Socrate, celui-ci avait déclaré : “ Vous m’avez souvent entendu dire qu’un signe divin et démoniaque se manifeste à moi. Cela a commencé dès mon enfance. ” (Œuvres complètes de Platon, trad de E. Chambry, tome 1, p 176). En se fiant à cette voix, Socrate acquit la conviction que la mort n’est pas un malheur, et que l’âme humaine est immortelle. Dans Phédon de Platon (trad M. Dixsaut, GF Flammarion, 1991), l’expression ‘l’âme est immortelle’ revient vingt fois. Cette conviction n’est cependant pas appuyée par les Écritures. La Bible met aussi en garde contre des “ enseignements de démons ” (1 Timothée 4:1).
AE 34
A. Westphal, Dictionnaire encyclopédique de la Bible, 1935, tome II, p.557. Voir aussi Jacques Ellul, La subversion du christianisme, La table ronde, Paris, 2001 : “ Dans la pensée juive, la mort est totale. Il n’y a pas d’âme immortelle. Il n’y a pas de division entre le corps et l’âme. Mais il y a résurrection. (...) Or la philosophie grecque va faire pénétrer cette notion d’âme immortelle chez les théologiens. Mais c’est une perversion totale.(...) Toute la pensée chrétienne va être déviée à partir de cette mutation provenant de la philosophie grecque et des cultes orientaux. ” (page 43, note)
AE 35
Pour Gustave Lefebre (cité par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.242, 278), “ la sagesse égyptienne [aurait] contribué à modifier les croyances hébraïques relatives à l’au-delà. C’est seulement au temps du mouvement maccabéen (IIe siècle av.n.è.) qu’apparut la notion d’une rétribution dans l’autre monde et une idée suffisamment précise de l’immortalité. ” Mais comme le note fort justement l’éminente égyptologue (p.296), “ rien n’est apparu concernant la nouvelle foi pendant presque les deux premiers siècles après la mort du Christ. ” Et pour cause ! On ne retrouve aucun des concepts religieux babyloniens et égyptiens dans le texte biblique. La notion d’immortalité a été introduite par le principal Opposant (Job 1:6, note) à Dieu, quand il a dit mensongèrement : “ Vous ne mourrez pas du tout. ” - Genèse 3:4.
AE 36
New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome XIII, p.452.
AE 37
On dit qu’une forme de monothéisme exista sous le règne d’Aménophis IV-Akhénaton, lorsque le culte du dieu-soleil Aton devint presque exclusif ; mais il ne s’agissait pas d’un véritable monothéisme. “ Le site d’Atama fournit de nombreux objets et amulettes dédiés à des divinités classiques ; des divinités autres qu’Aton sont nommés dans les textes officiels. Ces contradictions montrent que la croyance en un dieu unique n’excluait pas totalement l’existence d’autres manifestations divines secondaires relevant d’un autre système théologique. ” (Le Monde de la Bible, 1992, n° 78, N. Palayret, Akhénaton, l’adorateur du disque solaire, p.7-10). Par ailleurs les hymnes au dieu-soleil le louaient uniquement pour sa chaleur vivifiante, mais n’exprimaient ni louange ni reconnaissance pour quelque qualité spirituelle ou morale.
AE 38
Voir Godet à libation. Les flancs du récipient, en forme de T, ce qui indique une arrivée à bon port, sont incisés de lotus évoquant l’apparition de la lumière solaire, et le fond est décoré de deux poissons inet, incarnant l’âme d’hier et de demain. La petite grenouille protège pour une heureuse renaissance après la mort l’écoulement de la libation.
AE 39
Cette étoile de la petite chienne, la canicula, a d′ailleurs donné son nom à la période de l′année à la chaleur parfois étouffante, savoir la canicule.
AE 4
La Bible cite nommément le nom de cinq pharaons. Le premier document où le titre Pharaon est juxtaposé au nom propre date du règne de Sheshonq (1 Rois 11:40), contemporain de Salomon. On le retrouve dans les cas de Pharaon Néko ou Néchao (2 Rois 23:29) et Pharaon Hofra ou Apriès (Jérémie 44:30). Sont aussi cités nommément : So (2 Rois 17:4) et Tirhaqua ou Tiraka (2 Rois 19:9). Selon J.G. Duncan, rien ne prouve de façon plus convaincante l'intime connaissance de l’Égypte et la fiabilité du rédacteur que l'emploi du terme Pharaon à différentes périodes (New Light on Hebrew Origins, 1936, p.174)
AE 40
Christiane Ziegler, Le Scribe “ accroupi ”, Collection solo (21), Réunion des Musées Nationaux, Paris 2002
AE 41
Il y a tout lieu de croire la tradition biblique qui attribue à Moïse la capacité de conserver par écrit des événements ou des itinéraires, et d′autres activités propres au scribe.
AE 42
La profession de scribe n′existait pas seulement en Mésopotamie. Un scribe babylonien de la moitié du deuxième millénaire se serait senti chez lui dans n′importe quel atelier de copistes, qu′il fût en Syrie, en Canaan, ou même en Egypte. Josué mentionne une ville cananéenne, Qiriath-Sépher, dont le nom signifie “ Ville du Scribe ”. - Josué 15:15,16
AE 43
“ On peut dire avec certitude qu’aucune autre œuvre de l’Antiquité n’a été transmise avec autant d’exactitude. ” W. Green, Archaelogy and Bible History, par J. Free, 1964, p.5. “ L’examen des papyrus nous permet de tirer une première conclusion importante, à savoir qu’ils confirment l’exactitude générale des textes existants. Les variations ne concernent que des choses mineures. ” Sir Frederic Kenyon, dans l’introduction à ses sept volumes The Chester Beatty Biblical Papyri, Londres, 193, Fasciculus I, p.15 in p.214
AE 44
E. Goodspeed, Christianity Goes to Press, 1940, p.75. Voir par exemple le Codex Sinaiticus (The Bible in the British Museum, document 71). Ce célèbre manuscrit grec date du IVe siècle et fut découvert par Tischendorf qui trouva 43 feuilles de ce codex dans une corbeille à papier du monastère orthodoxe Sainte-Catherine, au mont Sinaï. Le Pentateuque hébreu (document 72) date du Xe siècle et se présente sous la forme d′un livre relié. On reconnaît en de nombreux endroits le Tétragramme.
AE 45
“ L’intervalle qui sépare la date de rédaction des manuscrits originaux de celle des documents les plus anciens devient si minime qu’il est en fait négligeable. [...] L’authenticité et l’intégrité générale des livres du NT peuvent être considérées comme établies. ” Sir F. Kenyon, The Bible and Archaeology, 1940, p.288
AE 46
Parrot, Le Musée du Louvre et la Bible, Delachaux et Niestlé, Paris, 1957, p.147
AE 47
Millar Burrows, Les manuscrits de la mer Morte, traduction de Glotz et Franck, Paris, 1957, p.347-8 ; et N. Geisler, A General Introduction to the Bible, Chigago, 1968, p.263. Une partie du Codex Sinaiticus, une des plus anciennes versions de la Bible, est désormais accessible sur www.codex-sinaiticus.net/en
AE 48
Pour Fenton Hort, helléniste mondialement réputé pour son travail sur le texte grec, “ La proportion des mots qui sont acceptés est très grande ; elle constitue pas moins des sept huitièmes de tout le texte. (...) Le nombre de mots qui soulèvent encore des doutes ne peut guère représenter que la millième partie de tout le Nouveau Testament. ”
AE 49
Le récit des principaux événements de la vie de Joseph offre un tableau de l’Égypte qui est indéniablement exact. Son investiture comme vice-roi d’Égypte suit la procédure décrite par les inscriptions et peintures murales égyptiennes. De nombreux commentateurs situent l’entrée en Égypte pendant la période ‘hyksos’. Cependant, “ en voulant faire le lien entre histoire profane et données bibliques, des spécialistes ont essayé d’assimiler l’expulsion des Hyksos hors d’Égypte à l’exode des Israélites. La chronologie exclut cette assimilation, et d’autres facteurs rendent l’hypothèse insoutenable. L’origine des Hyksos est incertaine. ” (C. DeVries, ISBE, 1982, vol.2, p.787). Le seul récit détaillé sur eux chez un auteur de l’Antiquité est un passage peu fiable d’une œuvre perdue de Manéton, que Josèphe cite dans sa réponse à Apion. (The Encyclopaedia Americana, 1956, vol 14, p.595). Ce récit ne faisait peut-être que refléter des traditions dénaturées perpétuées par des générations pour expliquer les grandes lignes du récit véridique de la Bible concernant Israël en Égypte.
AE 5
J. Garnier, The Worship of the Dead, Londres, 1909, The Tree and Cross, p.226. Comme le fait remarquer J. Garnier, polythéisme, dieux trinitaires, culte de la mère et de l’enfant, immortalité de l’âme, enfer, astrologie, zodiaque, sont autant de croyances égyptiennes (d’origine babylonienne) parfois citées dans les écrits de Moïse. Mais ce n’est pas ce qu’enseigne réellement la Bible. Il est donc possible d’avoir une approche différente de celle des auteurs du livre Ce que la Bible doit à Égypte, Bayard, 2008.
AE 50
“ La mère et l’enfant sont les deux grands objets de culte. Il en était absolument de même dans l’ancienne Babylone. Les Babyloniens dans leur religion populaire adoraient par-dessus tout une mère déesse et son fils, qui était représenté dans les tableaux et par des statues comme un petit enfant dans les bras de sa mère. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000 , p 34.
AE 51
“ Les divinités égyptiennes se trouvaient communément groupées en trinité comprenant chacune un père, une mère et un fils (...) Si la doctrine chrétienne de la Trinité s’est constituée sous l’influence égyptienne, le rôle assigné au Saint-Esprit a peut-être été celui de la Mère divine. Dans l’apocryphe Évangile aux Hébreux, le Christ parle de sa mère comme du Saint-Esprit (...) Il ne semble donc pas impossible que l’ancienne théorie égyptienne de la divine Trinité ait passé dans le Christianisme par l’intermédiaire de Philon le Juif. On a suggéré d’autre part une origine babylonienne à la Trinité chrétienne. ” Frazer, Le rameau d’or, Laffont, 1983, p.543, note 3
AE 52
Edmund J. Fortman, The Triune God, A Historical Study of the Doctrine of the Trinity, 1982, Wipf and Stock Publishers ; et pour Alvan Lamson, résumant l’ensemble des ‘preuves historiques’ : “ La doctrine moderne et populaire de la Trinité [...] ne tire pas son origine des écrivains chrétiens des trois siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Ils parlent, il est vrai, du Père, du Fils, et du Saint-Esprit, mais non pas comme étant coégaux, [...] dans aucun des sens admis par les trinitaires. C’est l’inverse qui est vrai. ” The Church of the First Thre Centuries, Boston, 1873, Publié en anglais à partir de la collection de l’Université du Michigan ; ouvrages disponibles sur Amazon.
AE 53
The New Encyclopaedia Britannica (1976), Micropaedia, tome X , p. 126 (in cr 412). On lit aussi : “ La doctrine n’est jamais énoncée explicitement. Jésus et ses disciples n’ont certainement pas voulu renier le Shema de l’Ancien Testament , savoir : ‘Ecoute, Israël : l’Eternel est notre Dieu, l’Eternel est un !’ (Deut 6:4). Vers la fin du IV siècle, la doctrine avait reçu en grande partie la forme qu’elle a toujours gardée depuis. ” ; “ La trinité platonicienne ne fut elle-même au fond qu’une sorte d’arrangement, de disposition nouvelle, des trinités plus anciennes des peuples qui avaient précédé [...]. Cette conception de la Trinité divine du philosophe grec [Platon, IVè siècle av. n. è] se trouve partout dans les anciennes religions. [...] Celle à laquelle ressemble le mieux la Trinité des chrétiens est sans contredit celle des Chinois. ” Maurice Lachâtre, Dictionnaire universel, Paris, 1870, tome II, p. 1467, (consulté à la BNF octobre 2008)
AE 54
“ L’ancienne Égypte a peut-être bien contribué pour sa part aux symbolismes somptueux de l’Église catholique. Il est certain que, dans l’art, la figure d’Isis allaitant le petit Horus ressemble beaucoup à la Madone et à l’enfant. Et c’est peut-être à Isis, dans sa fonction plus tardive de patronne des navigateurs, que la Vierge Marie doit sa charmante épithète de Stella Maris, Étoile de la Mer. ” J G. Frazer, , p.473 ; et Ch Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, p.274-278 ; “ L’Écriture n’enseigne pas directement l’Immaculée Conception. Les premiers Pères de l’Église considéraient Marie comme sainte, mais non absolument sans péché. Il est impossible de fixer avec précision le moment où cette croyance est devenue article de foi, mais il semble qu’elle était couramment acceptée au IXè siècle. ” , 1967, tome VII, p 378-381. Le concile Vatican II a confirmé cette croyance. Les Actes du concile Vatican II, Éditions du Centurion, Paris, 1967, p. 97
AE 55
Encyclopaedia Britannica, 1948, tome II, p.861. Et pour Jean Baubérot, “ Le concile de Trente (1545-1563) marque, stricto sensu, la naissance du catholicisme. Il définit la doctrine : Écriture et tradition sont les sources de la croyance. Il déclare légitime le culte de la Vierge. Il insiste sur la distinction fondamentale entre clercs et laïcs. ” J. Baubérot, Petite histoire du christianisme, Librio 858, 2008, p 53
AE 56
A Hislop, Les deux Babylones, p.332 ; H. Fresquet, Le Monde, 20 septembre 1972
AE 57
“ Les bouddhistes auraient précédé de cinq siècles l’Église romaine dans l’invention et l’usage de toutes les cérémonies et de tous les rites communs aux deux religions. ” Will Durant, Encyclopédie de la religion. “ Lorsque Gautama Boudha, qui vivait au moins 540 avant J.-C., établit la secte du Boudhisme, il se rasait lui-même la tête. L’un des titres par lesquels on le désignait était le dieu à la tête rasée. ” A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 332
AE 58
Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l’Égypte, Pocket, 2004, p.309. L’égyptologue note de nombreuses analogies, comme la communion du prêtre au moment de l’Eucharistie avec le soleil renaissant qui réapparaît au-dessus de la fleur de lotus ; la procession du Saint Père, portée sur des brancards, et entouré d’éventails analogues à ceux des égyptiens; la cérémonie rituelle d’intronisation de ‘l’ouverture de la bouche et des yeux’, destinée à procurer vie à la momie avant de l’introduire dans le caveau. (p.300 à 311).
AE 59
“ L’emploi des temples, dédiés à des saints particuliers, l’encens, les lampes et les cierges, l’eau bénite, les jours fériés et les périodes de fête, les vêtements sacerdotaux, la tonsure, [...] étant tous d’origine païenne, sont sanctifiés par leur adoption dans l’Église. ” Cardinal John H. Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, 1846, p.329-331. “ D’Égypte vinrent les idées de trinité divine. ” Will Durant, L’Empire - La Jeunesse du Christianisme, trac. J. Marty, Lausanne, 1963, p.240. Voir aussi J. Garnier, The Worship of the Dead.
AE 6
“ De nombreuses autorités la considèrent comme des symboles du phallus et du coït [...] Dans les tombeaux égyptiens, on trouve la croix ansée à côté du phallus [...] Ces deux symboles sont étroitement associés sur les peintures trouvées dans les ruines de Pompéi. ” H. Cutner, A Short History of Sex-Worship, 1940, p 16 et 193. Voir aussi l’Encyclopedia of Religion and Ethics, J. Hastings, vol 4, p 326 : “ La croix ansée symbolise la vie, le principe vital. C’est avec raison qu’elle a été appelée la clé de la vie.[...] Elle figure sur des tombeaux, des poteries, des bijoux, depuis la Sardaigne, le long de la côte africaine, en Palestine, et en Mésopotamie. ”
AE 60
J.L Schlegel, Les Secrets de la Bible au Louvre, Seuil, 2005, page 95 ; Christian Cannuyer, L′Egypte copte, les chrétiens du Nil, Découvertes Gallimard / IMA, 2000, p 53
AE 61
Suivant l′analyse faite par Ch. Desroches Noblecourt, Le fabuleux héritage de l′Egypte, Pocket, 2004, p.104-115.
AE 62
J. Pritchard, ANET, 1974, p.295 in Étude perspicace des Écritures, tome 2 p.1081 ; Sciences & Avenir, déc 08, p 76 ; ISBE, t 4, p. 859
AE 63
John Milton, Le paradis perdu, Gallimard, poésie, 1995 ; Il est à noter que dans sa traduction, Chateaubriand utilise la forme francisée Jéhovah pour transcrire le nom de Dieu (p. 54).
AE 64
L’apôtre dit que “ la foi est l’attente assurée de choses qu’on espère, la démonstration évidente de réalités que pourtant on ne voit pas. ” (Hébreux 11:1). Le mot grec hupostasis, ‘attente assurée’, figure souvent dans les documents commerciaux antiques sur papyrus. Il désigne ce qui sous-tend des conditions visibles et garantit une possession future. Les biblistes Moulton et Milligan proposent de traduire ce texte par “ la foi est le titre de propriété de choses qu’on espère ”. The Vocabulary of the Greek Testament, 1963, p.660, voir aussi TOB et Thompson note g et Vine’s Dictionary.., assurance, p.85.
AE 65
A. Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.150
AE 66
“ Le nom d′une divinité phénicienne, l′Adonis des grecs. Tammouz était à l′origine un dieu-soleil sumérien ou babylonien appelé Doumouzi, amant Ishtar, laquelle correspond à l′Aphrodite [Vénus] des Grecs ”. ISBE, t 4, p.725. Voir aussi Ezékiel 8:14 “ pleurant le [dieu] Tammouz ”, (note, lat. Adonidem, TMN)
AE 67
Les symboles médicaux de l′homme (cercle avec une flèche) et de la femme (cercle surmontant une croix) seraient issus de l′astrologie. Ils correspondraient à la contraction de l′écriture des noms grecs de Mars (masculin) et de Vénus (féminin). Le Quotidien du médecin, n° 7872, 9 janvier 2007, p.1. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 214.
AE 68
Les Tablettes d’el-Amarna désignent l’Égypte par le nom Misri, nom similaire à celui par lequel ce pays est appelé en arabe moderne (Misr). Selon la Genèse (10:6,13) Mitsraïm est l’ancêtre des tribus égyptiennes, et son nom est devenu synonyme d’Égypte. (it-2, p 301, ISBE, 1982, t2, p 46). En Genèse 50:11, on lit : « Et ils s’écrièrent : c’est un deuil imposant pour les Égyptiens ! (Misraïms, Chouraqui). C’est pourquoi on a appelé ce lieu du nom d’Abel-Mitsraïm (qui signifie deuil des Égyptiens). »
AE 7
Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, The Ankh, p. 211
AE 70
Grande Galerie, Le Journal du Louvre, n° 18, Janv 2012, p. 70
AE 71
De quelle portée serait cette injonction ? Juif de naissance, Jésus avait aussi appris ce commandement et le respectait. Au Diable qui le tentait, il a répondu : « Va-t’en, Satan, car il est écrit : C’est Yhwh ton Dieu que tu dois adorer, et c’est à lui seul que tu dois offrir un service sacré. » (Matthieu 4:10 ; Deutéronome 6 :13) On retient deux informations de cet incident. Satan essayait de pousser Jésus à l’adorer ; cette tentation n’aurait eu aucun sens si Jésus avait été Dieu. Le Christ souligne au contraire qu’il n’existe qu’un seul Dieu, « lui seul » et non pas « nous » ; ce qui aurait été forcément sa réponse s’il avait fait partie d’une Trinité.
AE 72
Ce bijou semble plutôt être un trésor de temple, un attribut de quelque haute fonction religieuse. A l’arrière, des bélières permettaient de le suspendre comme un pectoral. Objet de très grande valeur, il a probablement changé d’affectation, ce qui explique l’effacement volontaire des épithètes du dieu sous le socle.
AE 73
La plaque inférieure du socle en or porte une inscription gravée dont il reste six colonnes. On lit, à gauche : "Le roi de Haute et Basse Égypte, le maître des Deux Terres, Ousermaâtrê l’élu d’Amon, le fils de Rê, le seigneur des couronnes, Osorkon aimé d’Amon" ; et en face, de gauche à droite : "Je te donne les années d’Atoum, comme Rê, je te donne toute vaillance et toute victoire, je te donne des jubilés innombrables ; ainsi parle Osiris Ouennéfer". Sur une colonne gravée sur la face antérieure, le pilier de lapis porte cette inscription : "Le Roi de Haute et Basse Égypte, Seigneur des Deux Terres, Ousermaâtrê l’élu d’Amon, le fils de Rê, Osorkon aimé d’Amon". Est-ce la légende de la figure accroupie ? Osorkon II serait donc, sur un même monument, le protégé d’Osiris tout en lui étant assimilé, comme tout roi est considéré après sa mort. ww.louvre.fr
AE 74
«Il faut bien avouer que l’image de la Vierge Marie, Mère de Dieu, doit beaucoup à Cybèle, tant du point de vue de la forme que du contexte. Il y a en effet beaucoup d’analogies entre l’histoire de Cybèle et celle de Marie ; (…) La Vierge Marie a pris la place de Cybèle — ou de toute autre déesse des Commencements. » in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 134, 136
AE 75
La Bible a été achevée au 1er siècle de notre ère. Les enseignements qui ont donné naissance à la Trinité ont commencé à être officiellement énoncés deux siècles plus tard, notamment en 325, lors du concile de Nicée. « Pour la formulation du dogme de la Trinité, l’Église a dû développer une terminologie propre à l’aide de notions d’origine philosophique. » Catéchisme de l’Eglise catholique
AE 76
« Ce dogme de la Trinité qui exprime la foi de la Grande Eglise au IVè siècle est très éloigné des croyances de la période apostolique du 1er siècle. » D Long, L’invention du christianisme : Et Jésus devint Dieu, Presses de la Renaissance, Paris, 2012, p 364
AE 77
C′est peut-être pour cette raison que les Israélites à leur sortie du pays d′Egypte ont reçu l′ordre ne pas se faire ' la forme de quelque symbole, la représentation d′un mâle ou d′une femelle '. - Deutéronome 4:16.
AE 78
Cette base appartenait à l’un des colosses de granite érigés par Aménophis III dans le temple de culte royal. Sur les côtés sont énumérés les peuples du Sud dont il revendiquait la soumission. Les cartouches inscrits sur le plat du socle recouvrent une inscription plus ancienne. Ce colosse est donc un remploi. Un simple examen visuel permet de constater que l’inscription du plat du socle se déroule sur une surface irrégulière, légèrement plus basse que le reste du niveau du socle qui, lui, est poli comme un miroir. Ce phénomène est la marque indubitable d’une reprise de la gravure. Il est impossible, pour une fois, d’incriminer le vandalisme des agents d’Akhénaton qui se sont partout acharnés sur le nom d’Amon, d’abord parce que celui-ci apparaît intact (dans le nom du roi à la 2e ligne), ensuite parce que l’on se serait contenté d’effacer les seuls signes concernant Amon. Il faut donc l’admettre : Aménophis III a fait effacer la titulature de l’un de ses prédécesseurs (Thoutmosis IV ?), a extrait la statue de son monument d’origine puis l’a fait installer chez lui afin de compléter la série de colosses de même type placés sur le côté est de la grande cour à péristyle de son temple (voir la tête A 19). Or nous savons bien que, dans la pensée égyptienne, l’inscription du nom du nouveau propriétaire suffisait largement à faire du neuf avec du vieux.www.louvre.fr/ un jour une œuvre
AE 79
Selon un spécialiste, rien ne prouve de façon plus convaincante l’intime connaissance de l’Égypte et la fiabilité du rédacteur que l’emploi du terme Pharaon à différentes périodes. Le rédacteur fait un emploi exact des titres en usage à l’époque dont il parle. Il connaissait extrêmement bien la langue, les coutumes, la vie à la cour, l’étiquette et le fonctionnariat égyptiens. John Garrow Duncan, New Light on Hebrew Origins, London, SPCK, 1936 cit in RV nov 10 page 15
AE 8
Cette statue d′Hekatefnakht en costume perse confirme la domination des Perses en Egypte. (Lire Esther 1:1)
AE 80
A l’ inverse, dans l’ancien Israël, tout le monde était encouragé à apprendre à lire et à écrire. La différence était probablement due au système d’écriture alphabétique, plus simple, utilisé par les Hébreux. Ce système à introduit une rupture avec les cultures traditionnelles de l’Égypte, de la Mésopotamie et de Canaan. Savoir lire et écrire n’était plus réservé, comme une marque distinctive, à une classe de professionnels (scribe ou prêtre) versés dans des écritures, cunéiformes et hiéroglyphiques, difficiles à comprendre.
AE 81
Hérodote, Histoire, trad. Ph.-E. Legrand, Les Belles Lettres, 1972
AE 82
Œuvres complètes de Flavius Josèphe, trad. sous la dir. de Th. Reinach, E. Leroux, t. 5, 1912
AE 83
D’autres versions de la Bible rendent aussi nèphèsh par âme vivante (Darby, Ostervald), d’autres encore par être vivant (Bible de Jérusalem, Traduction Œcuménique de la Bible), personne vivante (Perret-Gentil) ou simplement se met à vivre (Bible Bayard).
AE 84
Quelques exemples parmi d’autres. La mythologie hindoue se fonde sur une trinité divine. Les trois divinités majeures de la triade védique sont Agni sur terre, Vâyu ou Indra dans les airs, et Sûrya dans le ciel. Plus tard, la Trimūrti retient trois autres divinités. C’est la Grande Trinité hindoue : Brahma, Vishnu et Shiva. Trois dieux, en principe de force égale, reflet des trois aspects de la puissance divine : création, préservation, destruction. Elle peut être représentée par trois têtes reposant sur un même cou, chacune regardant dans une direction différente. Autres exemples : Taranis, Ésus et Teutatès sont les trois dieux majeurs du ciel, de la force et de la mort sont définis comme la triade celte gauloise par certains poètes. Odin, Thor et Freyr forme la triade nordique généralement composée du dieu suprême, du dieu de la guerre ou de celui de la force et de celui de la vie et de la fertilité.
AE 85
Sur la vingtaine d’espèces de poissons qui peuplent la mer de Galilée, seulement dix pourraient être celle que Pierre a attrapée. Ces dix espèces sont divisées en trois groupes qui font l’objet d’un commerce important. Le plus grand groupe est celui du tilapia, mot qui signifie peigne en arabe. Cinq espèces de ce groupe possèdent une nageoire dorsale en forme de peigne. Une variété de tilapia mesure près de 45 centimètres de long et pèse environ deux kilos. On admet généralement que le saint-pierre est un tilapia, qu’on sert en tant que tel dans les restaurants près de la mer de Galilée. Comme ses arêtes sont petites et peu nombreuses, il est facile à préparer et à manger. Mais est-ce ce poisson que Pierre a attrapé ? Il semble qu’il ne soit pas le bon candidat.. Le tilapia se nourrit de plancton et il n’aime rien d’autre. On l’attrape donc avec des filets et non avec un hameçon et une ligne. Une explication possible est que c’était bon pour le tourisme! Quand des pèlerins ont commencé à venir de régions lointaines, il semblait certainement avantageux de donner l’appellation ‘ saint-pierre ’ au tilapia qu’on servait dans les premières paillotes au bord du lac. Le poisson le plus apprécié et le plus rapidement préparé a ainsi hérité du plus promotionnel des noms.
AE 9
Parce qu’ils avaient désobéi au démiurge, Gheb et Nout furent séparés éternellement. Nout devint la voûte céleste et Gheb incarna la terre. On a vu dans cette légende l’origine du ‘mythe d’Adam et Eve’. Il existe en fait une telle divergence de fond entre les concepts de base des récits égyptiens et hébreux qu’un emprunt au texte de la Genèse est inconcevable. D’ailleurs, Jésus-Christ croyait en ce récit quand il déclara : “ Dès le commencement de la création, Il les fit mâle et femelle. ” - Marc 10:6.
AR 1
Tertullien, Apologétique, traduction JP Waltzing, Les Belles Lettres, Paris, 1971, XXXVII, 4,5. ’Les concours olympiques étaient d’abord une manifestation religieuse. Les fouilles ont mis au jour de nombreux objets, statuettes... offrandes que consacraient à Zeus des athlètes vainqueurs. Ces concours étaient une manière de rendre hommage aux divinités.’ Claude Mossé, Tout commence à Olympie, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 28-33 ; ’La moitié de l’histoire des concours d’Olympie se passa sous domination romaine.’ J.P Thuillier, Tibère et Néron, champions olympiques, ibid, p 42-46
AR 10
Dans le passé, le carnaval commençait la douzième nuit (6 janvier) et se prolongeait jusqu’à minuit le Mardi gras. On ne peut guère douter que cette période de débauche représente un de ces compromis que l’Eglise a toujours été encline à faire avec les fêtes païennes et que le carnaval remplace en réalité les saturnales romaines.
AR 100
Bertrand Russel, Histoire de la philosophie occidentale, trad. H. Kern, Paris, Gallimard, 1953, p.392
AR 101
′Dans la longue période de douze cents ans qui s′écoula entre le règne de Constantin et la réformation de Luther, le culte des saints et des reliques corrompit la simplicité pure et parfaite de la religion chrétienne.′ E. Gibbon, Histoire du déclin et de la chute de l′empire romain, de 96 à 582, Robert Laffont, Coll Bouquins, 1983, p. 847
AR 102
Arnold Toynbee, L′Histoire, Bordas, 1981, p.17
AR 103
C’est aussi la conclusion d’André Parrot, Le musée du Louvre et la Bible, 1957, p.151
AR 104
W.E.Vine, Expository Dictionary of Bible Words, 1985, page 268
AR 105
« Dans le christianisme primitif, les fêtes consacrées aux apôtres et aux martyrs se rapportent à leur mort et non à leur jour de naissance. » Oscar Cullmann, La nativité et l’arbre de Noël, Les origines historiques, Les Éditions du cerf, Paris, 1993, p 32
AR 106
' Toute sa vie, il n′a cessé de favoriser le culte du soleil. Il se fit faire de lui-même deux statues le représentant sous les traits du soleil, dans la gloire de ses rayons, et sur le socle il fit apposer cette inscription : `A Constantin, resplendissant tel Hélios′. Il est certain que la pensée de Constantin fut d′unir le culte solaire et le culte chrétien, grâce au symbolisme qui égalait le Christ au Soleil. ' Oscar Cullmann, La nativité et l′arbre de Noël, Les origines historiques, Les Editions du cerf, Paris, 1993, p 50
AR 107
The Bearing of Recent Discovery on the Trustworthiness of the New Testament, par William Ramsay, 1979, p. 285, 291; voir aussi Le Dictionnaire du Nouveau Testament contenu dans la Bible de Crampon (1939, p. 360) : “ Les savantes recherches de Zumpt (Commentat. epigraph., II, 86-104 ; De Syria romana provincia, 97-98) et de Mommsen (Res gestæ divi Augusti) mettent hors de doute que Quirinius fut deux fois gouverneur de Syrie. ” D’après les détails que fournit Josèphe, le deuxième gouvernorat comprenait l’an 6 de n. è. (Josèphe, Antiquités judaïques, XVIII, 26 (II, 1).
AR 108
' Jérusalem fut systématiquement détruite et le Temple démoli. Les travaux archéologiques nous montrent aujourd′hui combien de constructions juives furent détruites dans tout le pays. ' - J. Thompson, La Bible à la lumière de l′archéologie, Mulhouse, 1975, p. 280 ; ' La ville et le temple de Jérusalem n′ont pas pu être retrouvés ; ils ont été une fois pour toutes effacés de la surface de la terre ' Werner Keller, La Bible arrachée aux sables, PLON, 1980, p 379
AR 109
‘Le mot latin coena, d’où vient le mot cène, signifie ' souper ' en général ; mais la langue française a réservé exclusivement le mot qu’elle en a tiré pour désigner le repas du Seigneur’. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, tome 2, page 399, Paris, Letouzay & Ané, 1912
AR 11
"En opérant des changements opportuns dans le caractère de fêtes populaires célébrées depuis longtemps et qui ne pouvaient être purement et simplement abolies, l’Eglise choisit de leur conférer des raisons chrétiennes, procédé qui fut largement utilisé pour les fêtes du carnaval. " James Hastings, in Encyclopédie de la religion et de l’éthique, 1910; "Et ne pouvant éliminer ces concepts hérités de la nuit des temps, l’Eglise chrétienne les a absorbés en leur donnant en quelque sorte leur certificat de baptême. " J. Markale, Halloween, Imago, 2000, p.18
AR 110
« Après que le pape Sixte III (432-440), immédiatement après le concile d’Ephèse eut fait d’un ancien édifice romain un sanctuaire marial officiel sous le nom de basilique de Sainte-Marie-Majeure, la plupart des églises de France furent elles aussi vouées à la Vierge, de même que certaines abbayes, comme Autun, Tours et Poitiers. Et peu à peu de nombreux sanctuaires prirent le nom de la Vierge Marie, Mère de Dieu, la Theotokos officialisée par le concile d’Ephèse. » in Jean Markale, La grande déesse, Mythes et sanctuaires, Albin Michel, 1997, p 138
AR 111
L’idée de commettre l’adultère contre sa femme était inconnue de la plupart des Juifs. Les rabbins leur avaient enseigné qu’un mari ne risque jamais de commettre l’adultère contre sa femme - seule la femme peut être infidèle.
AR 112
Flauius Valerius Aurelius Constantinus, est né à Naissus en Mésie (aujourd’hui NiM en Serbie) le 27 février 272 (mais la date retenue pour sa naissance varie selon les historiens. 272 est l’année la plus ancienne). Il est proclamé 34e empereur romain sous le nom Constantin Ier en 306 par les légions de Bretagne. Il régna en tant qu’empereur sur l’occident de 310 à 324 et sur tout l’empire de 324 à 337 (date de sa mort, le 22 mai).
AR 113
« L’empereur Constantin, qui venait de réunir sous son unique pouvoir l’ensemble du monde romain, convoqua à Nicée, en 325, un concile général afin de fixer les termes mêmes du dogme de la Trinité et définir la divinité du Fils : ‘ Engendré par le Père, vrai Dieu né du vrai Dieu, il lui est consubstantiel. ’ L’emploi de ce terme [consubstantiel], ne figure pas dans les Saintes Écritures et ne fut accepté que sous la contrainte par de nombreux évêques orientaux. » Bayard; Encyclopédie des religions, Paris, 1997, volume 2, p. 420, 423
AR 114
« Constantin le Grand laissait trois fils, chacun d’eux paré du titre de César et contrôlant un tiers de l’Empire. Constantin II, le plus âgé, gouvernait la Gaule et l’Espagne. Constant, le plus jeune, résidant à Milan. Constance régnait sur les provinces orientales depuis son quartier général d’Antioche. […] Constant passait pour un individu capricieux et irritable. Il avait été nommé César à dix ans et en avait 14 quand son père Constantin était mort. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pge 168,178
AR 115
« Mais la véritable innovation de la doctrine cappadocienne (dans les années 370) était le fait qu’elle différenciait la divinité chrétienne, qui incorporait désormais Jésus et l’Esprit Saint, du Dieu monolithique révéré par les Juifs. Les chrétiens qui acceptaient ce Dieu « tri-un » distribué entre trois personnes n’avaient plus en commun avec leurs prédécesseurs juifs la figure de Jéhovah, ou bien celle de l’être suprême de leurs voisins païens. Du point de vue doctrinal, c’est à ce moment que le christianisme rompt de façon décisive avec la foi ancestrale de la Bible. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pges 242,3
AR 116
' Un an après avoir proscrit l′arianisme, Théodose déclara le christianisme religion officielle de l′Empire romain. Ce qui était jadis une secte en proie à la persécution devint une Eglise d′Etat dotée du pouvoir d′éliminer ses rivaux. ' Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pge 258
AR 117
Parlant de l’affaire Arius et de la grande querelle sur la divinité du Christ au dernier siècle de l’Empire romain, Rubenstein fait ce commentaire concernant le Concile de Nicée (en 325) : «Il est considéré comme le premier concile œcuménique de l’Eglise chrétienne. […] La querelle de l’arianisme était en tête de liste de l’ordre du jour. […] Un seul amendement était à suggérer : que le Père et le Fils sont homoousios, à savoir que Jésus et Dieu partagent la même essence. […] Ils pensaient avoir trouvé la solution, et elle reposait sur un simple mot grec — peut-être le terme non biblique le plus important de l’histoire du christianisme, - homoousios ; un terme philosophique totalement absent des Écritures saintes. » Richard E. Rubenstein, Le jour où Jésus devint Dieu, La découverte/Poche, 2004, pges 101-103
AR 118
Les statues de Zeus et Hermès représentaient un homme âgé et barbu accompagné d′un plus jeune homme. La confusion des Lycaoniens laisse supposer que Barnabas était plus âgé que Paul. Note en bas de page sur Actes 14:12, Bible d′étude du Semeur
AR 119
La citoyenneté romaine accordait à une personne certains droits et privilèges dans tout l’empire. L’apôtre Paul, citoyen romain, était soumis à la loi romaine, non aux lois des villes de province. Expliquant ces droits, Cicéron, homme d’État romain du Ier siècle avant notre ère, a déclaré : ’ Enchaîner un citoyen romain est un crime ; le battre de verges est un forfait ; lui faire subir la mort, c’est presque un parricide ’, c’est-à-dire le meurtre d’un parent. (Œuvres complètes de Cicéron, ’Seconde action contre Verrès’, V, trad. sous la dir. de M. Nisard, Paris, J. J. Dubochet et Compagnie, t. II, 1840, p. 357). La Bible rapporte trois épisodes au cours desquels il a fait jouer ses droits de citoyen romain : 1) Il a signalé aux magistrats de Philippes qu’en le battant ils avaient transgressé ses droits. (Actes 16:37-39) - 2) À Jérusalem, il a révélé sa citoyenneté pour éviter d’être fouetté (Actes 22:25-28) - 3). Il en a appelé à César, l’empereur de Rome, pour être entendu directement par lui.
AR 12
"Carnaval resta un isolat païen dans le calendrier chrétien. Tout en cherchant à oblitérer la signification profonde de l’ancien culte païen, l’Eglise finit par accepter les fêtes carnavalesques et les mascarades publiques, où le masque et le rire perdirent leur véritable rôle (...). Georges Dumézil a observé que partout dans le monde indo-européen, entre le solstice d’hiver et l’équinoxe de printemps, des fêtes étaient célébrées qui honorent les esprits des morts et de la végétation. En Grèce, c’étaient les Anthestéries en l’honneur de Dionysos ; à Rome c’étaient les Saturnales et les Lupercales ; en Gaule c’était Carnaval ". Anne Lombard-Jourdan, Aux Origines du Carnaval, Odile Jacob, juin 2005, p 63, 87
AR 120
Le mot Eucharistie vient du grec eukharistia, qui signifie reconnaissance, action de grâces. ‘ Il prit aussi une coupe et, ayant rendu grâces [en grec : eukharistèsas], il la leur donna ’ — Matthieu 26:28-20
AR 121
Jacques Dupont, in Nouvelle Revue Théologique, vol. 80, décembre 1958, Louvain, p. 1037
AR 122
On pourrait rapprocher de cette analyse les figures de rhétorique frappantes qui sont contenues dans les Écritures. Par exemple, Jésus a affirmé: ‘Je suis la lumière du monde’, ‘Je suis la porte des brebis’, ‘Je suis la vigne véritable.’ (Jean 8:12; 10:7; 15:1). Aucune de ces expressions n’implique une transformation miraculeuse. De plus, en 1 Corinthiens 11:25 (Jé), l’apôtre Paul parle de la dernière Cène et rapporte les propos de Jésus d’une manière légèrement différente. Il ne lui fait pas dire, à propos de la coupe: ‘Buvez-en tous; car ceci est mon sang, le sang de l’alliance’, mais: ‘Cette coupe est la nouvelle Alliance en mon sang.’ Cela ne signifie certainement pas que la coupe était miraculeusement devenue la nouvelle alliance.
AR 123
Il existe deux exemplaires de cette inscription. Le premier fut découvert en 1871 par Clermont-Ganneau, dans le mur d′une école indigène près du mur du temple. Le deuxième, fragmentaire, réapparut au cours de fouilles exécutées par le Département des Antiquités de Palestine. André Parrot, Le Louvre et la Bible, p 144 et http://biblicalgeographic.com
AR 124
Les apôtres et les premiers disciples de Jésus ne fêtaient pas Noel. Eloïse Mozzani fait ce commentaire : La fête de la Nativité du Christ fut instituée par l’Eglise au IV è siècle pour rivaliser et remplacer une fête païenne célébrant à la même date le dieu solaire Mithra (…). Comme l’exprimait un théologien (vers 320), nous célébrons ce jour non pour honorer le soleil comme les païens, mais pour honorer le créateur du soleil. En 337, la fête prit sa place définitive dans le calendrier occidental. Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, mythes, croyances et légendes, Paris, Robert Laffont, Bouquins, 1995, p 1191-1203
AR 125
Les histoires de liaisons entre des dieux et des humains, et de héros ou demi-dieux issus de ces unions étaient courantes dans la théologie grecque, égyptienne, ougaritique, hourrite et mésopotamienne. Les dieux de la mythologie grecque avaient une forme humaine et étaient d’une grande beauté. Ils mangeaient, buvaient, dormaient, avaient des rapports sexuels, se disputaient, se battaient et violaient. Bien qu’étant tenus pour des divinités, ils étaient capables de tromperie et de crime. On disait que des héros comme Achille étaient d’essence à la fois divine et humaine, et qu’ils étaient dotés de capacités surhumaines, mais pas de l’immortalité. Ainsi, ce que la Bible dit sur les Nephilim fait la lumière sur l’origine possible, et même probable, de tels mythes.
AR 126
L’œuf est également un symbole de renouveau périodique, de renaissance de la nature et même de résurrection et de continuité de la vie: c’est le sens qu’avaient notamment les œufs que s’offraient les Égyptiens et les Romains. La tradition des œufs de Pâques (fête de la Résurrection) est sans doute issue de ce symbolisme. Eloïse Mozzani, Le livre des superstitions, Laffont, Bouquins, 1995, pge 1251
AR 127
On trouve aussi une allusion au prix des compétitions athlétiques dans le texte de Colossiens 2:18 : "Que personne ne vous enlève le prix … litt : ne laissez personne vous disqualifier ou ne vous laissez pas ravir la palme qui doit couronner votre course." (Bible d′étude du Semeur, note)
AR 128
On trouve aussi une allusion au prix des compétitions athlétiques dans le texte de Colossiens 2:18 : Que personne ne vous enlève le prix … litt : ne laissez personne vous disqualifier ou ne vous laissez pas ravir la palme qui doit couronner votre course. (Bible d′étude du Semeur, note)
AR 129
Alors Jésus leur dit : Rendez à César ce qui revient à César (à l’empereur, lit : les choses de .., Segond 21), et à Dieu ce qui revient à Dieu. (Marc 12:17, Bible du Semeur). La réponse de Jésus ici, et dans les récits parallèles de Matthieu 22:21 et Luc 20:25, est la seule fois dans les Évangiles où Jésus fait référence à l’empereur romain.
AR 13
Dictionnaire Manuel biblique de Halley, p.646
AR 130
Ce rite se retrouve dans le rituel babylonien, avec une signification analogue. Dans un sacrifice offert par le roi, pour que ses fautes soient effacées aux yeux de Samas, le magicien devait sacrifier un agneau à la porte du palais et ensuite teindre de son sang les montants de cette porte. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Tome 4, page 2095, 1912.
AR 131
Vigouroux fait ce commentaire : On a voulu faire venir le terme hébreu pesah de l′assyrien pasahu, qui signifie apaiser la divinité. Notamment en rappelant que Moïse fit l′aspersion du sang afin que l′exterminateur des premiers-nés ne touchât pas ceux des Israélites (Hébreux 11:28). Cette étymologie est inacceptable. Le texte sacré rattache manifestement à la Pâque l′idée de passage, et non pas celle d′apaisement de la divinité, qui n′est qu′accessoire dans le rite pascal. Dictionnaire de la Bible, Vigouroux, Tome 4, page 2093, 1912
AR 132
« La représentation du Christ en croix a beaucoup varié au cours des siècles. C’est seulement au IVè siècle que la croix, sans le Christ, apparaît dans les monuments chrétiens (…) La plus ancienne représentation du Christ en croix se trouve dans un panneau en bois de l’église Sainte-Sabine à Rome. Sur ce panneau qui date du Vè siècle, le Christ domine de sa taille élevée les deux larrons qui l’encadrent. Cette représentation reste exceptionnelle à cette époque (…) C’est à la fin du VIè et au cours des VII et VIII que se multiplient des images probablement inspirées de l’art byzantin. » Philippe Rouillard, Les fêtes chrétiennes en Occident, Éditions du Cerf, 2003, p. 136
AR 133
La partie creuse était recouverte d’une fine couche de cire. On utilisait un stylet pour écrire sur la surface tendre. Souvent l’une des extrémités était pointue, et l’autre avait une forme de lame, ce qui permettait d’effacer ce qui était écrit et de lisser la cire. Les tablettes étaient parfois assemblées à l’aide de lanières en cuir. « On a retrouvé des tablettes à écrire en bois de l’époque romaine en des endroits aussi reculé que le mur d’Hadrien (dans la Bretagne romaine) ou des villes d’Égypte. Elles sont aussi représentées sur des peintures de Pompéi. » Des pierres qui parlent, Allan Millard, Excelsis, 1997, p 328-9.
AR 134
« Noël se fête le 25 décembre dans l’Église catholique depuis le IVè siècle (…) Cette fête était liée au culte, alors encore très populaire, du dieu Mithra, originaire de Perse et dont de nombreux adeptes se convertirent au christianisme. Par analogie avec le Christ, soleil de justice, lumière des nations selon les évangiles, le clergé romain, influencé par l’empereur Constantin, chercha à donner une fête qui reprenne les éléments païens pour les christianiser et attirer plus facilement les foules vers la nouvelle religion impériale. » Didier Philippe, Petit lexique des fêtes religieuses et laïques, Albin Michel, 2003, p.74,75
AR 135
César ou « l’empereur » est un nom de famille romain qui est devenu un titre porté par les empereurs romains. Dans la Bible, trois Césars sont cités par leur nom : Auguste, Tibère et Claude. Le mot grec Kaïsar correspond au latin Cæsar. Le nom Auguste vient du latin Augustus (le vénérable, l’auguste). C’est à Octave, le premier empereur romain, que le Sénat a attribué ce titre pour la première fois, en 27 av. n. è. Octave est ainsi devenu César Auguste.
AR 136
Les Trolls de nos dessins animés d’aujourd’hui seraient-ils les descendants des Nefilim d’hier ? Étranges ressemblances avec ces créatures mythiques et surnaturelles, volontiers géantes, hybrides, malveillantes et d’un comportement violent.
AR 137
Cette troupe de soldats romains créée pour être la garde personnelle de l’empereur est devenue une force politique puissante qui intervenait souvent dans le choix ou, au contraire, le renversement des empereurs. Elle tire son origine du petit groupe d’hommes dont s’entouraient les magistrats républicains connus sous le nom de préteurs et du camp des légions romaines où était dressée la tente du commandant de la légion, le prétoire (latin : prætorium), quand ils partaient en campagne.
AR 138
Antipas. Cet Hérode était communément appelé roi (Mat 14 :9, Marc 6 :14) alors que ce tétrarque, titre romain officiel, gouvernait les régions de la Galilée et de la Pérée. C’est lui qui bâtit la ville de Tibériade (au bord du lac de Génésareth), d’après le nom de l’empereur (Jean 6 :1,23). D’après Josèphe, Tibériade avait été construite sur un ancien cimetière. C’est peut-être la raison pour laquelle beaucoup de Juifs répugnaient à s’y installer. Après la révolte juive au 2ème siècle de n.è, Tibériade a été déclarée pure, et elle est devenue le centre des intellectuels juifs et le siège du Sanhédrin. La Mishna et le Talmud ont été produits dans cette ville, comme le sera le texte massorétique qui servirait plus tard à traduire les Écritures hébraïques.
AR 14
"Si nous examinons l’ensemble des témoignages sur le sujet, nous en arrivons à conclure que la célèbre Déesse-Mère était adorée par maints peuples de l’Asie occidentale ; qu’on la vénérait sous des vocables divers, mais que les rites, ainsi que les mythes qui se rapportaient à elle, restaient similaires en substance" Frazer, Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p.228 ; Concernant le culte de Cybèle et son influence sur le christianisme, voir l’étude de Anettte Pioche, Antiquité proche-orientale, des peuples, des cultes, Connaissances et Savoirs, 2006, p 193-210
AR 15
J. Hastings, A Dictionnary of the Bible, 1904, vol I, p.605
AR 16
L’Encyclopaedia of religion and Ethics cite le bibliste W. Ramsay, qui explique qu’au Ve siècle "l’honneur porté à la Vierge Marie à Ephèse était une forme de l’ancien culte païen de celui pratiqué en Anatolie "
AR 17
"Les notions catholiques de ’mère de Dieu’ et de ’reine du ciel’, bien que postérieures au Nouveau Testament, nous reportent à des pratiques historico-religieuses orientales bien plus anciennes. [...] On retrouve dans la vénération de Marie de nombreuses traces du culte païen de la divine mère. " New International Dictionary of New Testament Theology ; voir aussi J. Markale, Halloween, Imago, 2000, p 122.
AR 18
A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p 44.
AR 19
Détail intéressant, d’après The New Encyclopaedia Britannica, la statue originale de cette déesse "était faite d’or, d’ébène, d’argent et de pierre noire ". Une statue renommée de l’Artémis d’Ephèse, datée du IIe siècle la représente avec le visage, les mains et les pieds noirs. Les centaines de statues et d’icônes de la Vierge noire ne peuvent que rappeler la statue d’Artémis. Théo-Nouvelle Encyclopédie catholique dit de ces vierges noires : "Elles semblent avoir été une manière d’amener à Marie ce qui restait, dans la piété populaire, des dévotions à Diane (...) ou Cybèle. ". Dans un guide de visite sur la ville d’Ephèse, il est écrit qu’on "peut découvrir des traits de la personnalité de la Déesse-Mère (Cybèle/Artémis) et ses particularités chez la Vierge Marie. Par exemple les statues d’Artémis la représentent souvent les bras tendus vers l’avant, et sous un aspect d’abondance et de richesse, telle la Vierge Marie. Ce trait de ressemblance est très significatif dans la tenue et la portée de la personne. " Ephèse, p.62, Traduit du turc par S Benameur, Editions DO-GU, Istanbul, 1993
AR 2
Devenir un athlète relève d’un choix qui engage à suivre un entraînement sévère. ’Tu dois accepter une discipline, te soumettre à un régime, faire de l’exercice par nécessité, sous la chaleur et le froid [...]. Quand tu auras réfléchi à ces choses, si tu le veux encore, prends le métier d’athlète.’ Epictète, Entretiens, III,15,3-5, cité par Maurice Sartre, Les athlètes couraient aussi pour de l’argent, Collections de l’Histoire, n° 40, 2008, p 34-41
AR 20
A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p.185
AR 21
Encyclopaedia Britannica, 1959, tome XV, p.849.
AR 22
P. Hamlyn, Greek Mythology, Londres, 1963, p.63. Voir aussi Funk & Wagnalls : “ Les peuples sémitiques associaient la croix avec Astarté, et chez les Grecs, c′était un attribut d′Aphrodite et de l′Artémis d′Ephèse [...] Les symboles phalliques de la Grèce, de Rome et du Japon revêtent parfois la forme d′un tau renversé. ” Standard dictionary of Folkore, Harper & Row, NY, 1984, p 264
AR 23
Si Platon, Socrate, Aristote et d′autres classiques grecs employèrent souvent éros, ils usèrent rarement du mot agapê. [...] L′amour physique ne peut contribuer au bonheur que dans la mesure où il est maîtrisé, et non adoré. C′est peut-être ce qui explique pourquoi les écrivains bibliques évitèrent d′employer un terme que leurs lecteurs de langue grecque associeraient à l′un des dieux païens. Et pour Frédéric Lenoir : "Je retranscris le terme grec agapé par ′amour′ et non ′charité′. C′est la seule liberté que je me suis accordée dans cet ouvrage à l′égard de la traduction de la Bible de Jérusalem. Ce dernier terme est en effet aujourd′hui beaucoup trop connoté dans un sens péjoratif pour rendre ce que Paul veut exprimer par le terme agapé, qui signifie l′amour qui vient de Dieu." Le Christ philosophe, Plon, 2007, p 300
AR 24
J.Orr, ISBE, t 3, 1986, p. 193
AR 25
C. Keil et F. Delitzsch, Commentary on the Old Testament, 1973, vol I, p.163
AR 26
"La ressemblance frappante entre le système chaldéen et celui de la mythologie classique semble mériter une attention particulière [...]. Même les noms et les titres familiers des divinités classiques peuvent très curieusement s’illustrer et s’expliquer à partir de sources chaldéennes. Il ne fait guère de doute que, d’une façon ou d’une autre, les croyances se sont communiquées - qu’à une époque très reculée, des notions et des conceptions mythologiques sont passées des rives du golfe Persique aux pays baignées par la Méditerranée. " G. Rawlinson, The Seven Great Monarchies of the Ancien Eastern World, 1885, vol I, p.71 Dodo Press.
AR 27
E. Speicer, The World History of Jewish People, 1964, vol 1, p.260
AR 28
"Même chez les Romains, la crux (dont dérive notre mot croix) devait être à l′origine un poteau droit, et ceci est resté vrai dans la plupart des cas." Fairbain, Dictionnaire impérial de la Bible, 1874, tome 1, p 376
AR 29
La crux simplex était un simple poteau d′une seule pièce sans barre transversale. McClintock et Strong, Cyclopedia of Biblical, Theological, and Ecclesiastical Literature
AR 3
’Là derrière est un diable, et c’est par son épée. Que chaque âme est ainsi percée et découpée. Il faut sous son tranchant repasser de nouveau. ’ Dante, La divine comédie, Chant vingt-huitème, illustration de Gustave Doré, Paris, SACELP, 1981, p.155.
AR 30
Voir la photographie de l′illustration qui paraît dans son livre, in Traduction du Monde Nouveau, 5 C, p.1702
AR 31
Stauros ne désigne jamais deux pièces de bois placées en travers pour former un angle, quel qu′il soit, mais toujours une seule pièce de bois." in Companion Bible, 1974, appendice 162, stauros
AR 32
A. Westphal, Dictionnaire encyclopédique de la Bible, Valence-sur-Rhône, 1973, t 1, p.257, croix. In Étude perspicace des Écritures, tome 2, p.622.
AR 33
Etude perspicace des Ecritures, tome 2, p.622-624, Poteau (Être attaché sur un), consultable sur jw.org/bibliotheque/livres
AR 34
Stauros désigne fondamentalement ′un pieu ou un poteau vertical′. Le nom comme le verbe stauroô sont à distinguer, quant à l′origine, de la ′croix′ ecclésiastique composée de deux pièces de bois. Vine′s Dictionary, p.256. Cet helléniste mentionne ensuite l′origine chaldéenne de la croix à deux pièces et explique que la chrétienté l′emprunta aux païens au IIIe siècle de n. è. pour en faire le symbole de l′exécution du Christ.
AR 35
" Dans les nombreux écrits qui composent le NT, il n’y a pas une seule phrase dans le grec original qui soit une preuve même indirecte que le stauros utilisé dans le cas de Jésus était autre chose qu’un stauros ordinaire et encore moins qu’il s’agissait de deux pièces de bois assemblées pour former une croix." J. D. Parsons, The Non-Christian Cross, 1896, The Echo Library, 2006, Was the stauros of Jésus a cross-shaped ?, p 8
AR 36
"La croix ne devint pas le principal emblème et symbole de la chrétienté avant le IVe siècle." Sir Wallis Budge, Amulets and Talismans. "Dans la toute première représentation que nous avons de la Crucifixion, sur les portes de Sainte-Sabine sur l’Aventin (vers 420-430), le bois de la croix n’a pas été représenté, sauf allusivement." Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel, 2007,p 45, note
AR 37
"Après la reconnaissance de la chrétienté par Constantin le Grand, et encore plus à partir du Ve siècle, la croix commença à être représentée sur des sarcophages, des lampes, des coffrets et d’autres objets." J. Hall, Dictionary of Subjets & Symbols in Art. Voir aussi Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 208.
AR 38
New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome IV, p. 486. "Ils [les chrétiens du 1er siècle] n’utilisaient pas le crucifix ni aucune autre représentation matérielle de la croix." J. Hurst, History of the Christian Church, 1897, tome I, p. 366
AR 39
"Il est peu probable que les chrétiens aient utilisé le symbole de la croix au cours des deux siècles qui ont suivi la mort de Jésus. La croix devait essentiellement évoquer la mort et le mal [...]. Un auteur chrétien du deuxième siècle, Minucius Felix déclare : ’Nous les Chrétiens, nous n’adorons pas la croix comme le font les païens’". Sven Achen, Symbols around us, NY, 1978, p 208. Voir aussi The Non-Christian Cross, The Echo Library, 2006, the evidence of Minucius Felix (chp II) and the others fathers (chp III), p 13-17
AR 4
The World Book Encyclopaedia (1973), tome XX, p. 204.
AR 40
Graydon Snyder, Archaeological Evidence of Church Life Before Constantine, 1985, page 27.
AR 41
"Vers le VIè siècle, on parle d’un crucifix exécuté à Narbonne et qui est signalé pour sa nouveauté." Iconographie chrétienne, histoire de Dieu, Paris, 1843, p. 241. Et pour Roland Recht, membre de l’Institut : "Les chrétiens, durant les deux premiers siècles, ont refusé les images comme l’ont fait les juifs. On connaît, aux alentours de 890, l’existence à Narbonne d’un Crucifix de taille humaine contenant des reliques." Histoire de l’art européen médiéval et moderne p. 819,21. www.college-de-France.fr. Pour Martine Dulaey, (EPHE, Sorbonne, Paris), il s’agirait en fait d’une peinture qui choquait car on y voyait non seulement une croix, mais aussi Jésus sur la croix ; représentation qui commence à apparaître au VI siècle de façon plus courante.
AR 42
"Les adorateurs de Bacchus, en Grèce, de Tammuz, à Tyr, de Bel, en Chaldée, et d’Odin en Norvège, représentaient chacune de ces divinités par un symbole en forme de croix." G. Tyack, The Cros in Ritual, Architecture, and Art, Londres, 1900, p.1, cit in it-2 p.624. "L’utilisation de la croix en tant que symbole religieux, dans les temps antérieurs au christianisme et parmi les peuples non chrétiens, peut probablement être considérée comme presque universelle ; et dans de nombreux cas, elle était rattachée à une certaine forme de culte de la nature." Encyclopaedia Britannica, 1946, tome VI, p.753.
AR 43
"Le mot grec baptisma désigne ’l’acte d’immersion, qui comprend une submersion et une émersion’". Vine’s Dictionary. Voir aussi Abrégé du dictionnaire grec-français de A. Bailly. Hachette, 1901, édition n°49, p 149
AR 44
Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, Letouzey et Ané, tome 1, col 1437.
AR 45
Le Baptistère Saint-Jean est le plus ancien monument chrétien de France. Il a été bâti vers l’an 360 sur ordre de Saint-Hilaire, premier évêque de Poitiers. La curiosité la plus remarquable de la première époque est la piscine octogonale, alimentée par un aqueduc et utilisée pour le baptême par immersion. http:// www.mairie-poitiers.fr. On a cependant fouillé de très nombreux baptistères dans le monde méditerranéen - appartenant aux IV-VII s - et dans beaucoup de cas l’immersion totale y était impossible (sauf pour un bébé !).
AR 46
A. Hislop, Les deux Babylones, Fischbacher, 2000, p.196.
AR 47
A. Parrot, le musée du Louvre et la Bible, Delachaux, 1957, p.146 ; ISBE, t 4, 1988, 823
AR 48
Commentaire interprétatif de la Bible
AR 49
Les spécialistes s′accordent à dire que Jean n′a ni repris ni adapté quelque baptême que ce soit de son milieu, à savoir le judaïsme. Et si le judaïsme a connu de nombreux rites de purification, voire un mouvement baptiste, le baptême chrétien a reçu une signification tout autre.
AR 5
La ville de Césarée de Philippe, bâtie aux sources du Jourdain, est représentée aujourd’hui par le petit village de Banyas. Ce nom provient de l’ancienne appellation Panéas, en l’honneur de dieu Pan.
AR 50
"Les Israélites devaient offrir en sacrifice un agneau chaque année le 14 Nisan, à la première lune de printemps, et pendant sept jours manger des pains azymes. Les juifs célèbrent toujours cette fête de la mémoire, entre autres par un grand repas, le seder." N. Cretin, Fêtes et traditions occidentales, PUF, Que sais-je , 3518, p 34.
AR 51
"On ne trouve aucune trace de l’observance de Pâques en tant que fête chrétienne dans le NT ou dans les écrits des Pères apostoliques. La sainteté de jours spéciaux est une notion tout à fait étrangère aux premiers chrétiens." Encyclopaedia Britannica, 1910, tome VIII, p.828
AR 52
"Le lapin est un symbole païen qui a toujours représenté la fécondité [...] L’œuf est le symbole de la germination qui se produit au début du printemps." The Catholic Encyclopaedia, 1913, tome V, p.227. "La conception de l’œuf comme symbole de la fécondité et du renouveau de la vie remonte à l’époque des anciens égyptiens et Perses, qui avaient également l’habitude de colorer et de manger des œufs pendant la fête du printemps." Encyclopédie britannique, éd 1959, vol 7 p 859. "L’œuf est un symbole universel très ancien, lié à la vie, à l’origine du monde dans de nombreuses légendes. Cet emblème de la vie éternelle et de perfection accompagnait parfois les morts dans l’au-delà [...]. C’est assurément pour Pâques que l’œuf joue le plus grand rôle car les œufs sont alors les instruments essentiels d’une magie de la fécondité." N. Cretin, Fêtes et traditions occidentales, p 38. Voir aussi www.teteamodeler.com / Pâques : origine, histoire et traditions
AR 53
Funk & Wagnalis, Dictionnaire classique du folklore, de la mythologie et des légendes, 1949, angl., tome 1, p.335
AR 54
« Il s′agissait à l′origine de la fête printanière de la déesse teutonne de la lumière et du printemps appelée Eostre en anglo-saxon. Dès le VIIIe siècle ce nom a été donné à la fête chrétienne destinée à célébrer la résurrection du Christ ; d′où les noms anglais (Easter) et allemand (Ostern) de Pâques." John Davis, Dictionnaire de la Bible de Westmister, angl.,1944, p.145. « Le rite pascal a des antécédents païens : c’est Eastre, la déesse du Printemps et de la Renaissance de la nature des Saxons, qui a donné le mot Easter (Pâques en anglais) ». Mythes, croyances et légendes, Mozzani, Paris, Robert Laffont, « Bouquins », 1995, p. 1335
AR 55
Alexander Hislop, Les deux Babylones, 1972, trad. Cerisier, Les éditions Fischbascher, p.151,157. Pour Frazer, la fête de Pâques est empruntée au culte d′Atys. (Le rameau d′Or, p.404)
AR 56
Encarta 1993-2003, Pâques (la datation). En ce qui concerne le jour commémorant Paska, les Églises des quartodécimans d’Asie avaient conservé la coutume de l’Eglise de Jérusalem. Au IIe siècle, lors de Paska, le 14 Nisan, ces Églises commémoraient la rédemption accomplie par la mort du Christ." Studia Patristica, volume V, 1962, p.8 (in TG 15/03 94). Quant aux quartodécimans , ils résisteront longtemps. Le concile de Nicée aura beau les condamner, on en trouvera encore au XVIe siècle. Michel Clévenot, Les chrétiens & le pouvoir, Golias 1999, p 115.
AR 57
Eusèbe de Césarée, Histoire ecclésiastique, V, XXIV, trad. G Bardy, Le Cerf, Paris, tome II, 1955, p.68. Eusèbe rapporte qu′à la fin du IIe siècle Polycrate d′Ephèse a envoyé une lettre à Rome pour soutenir ceux qui observaient ′le quatorzième jour de Pâques, selon l′évangile, ne faisant aucune transgression, mais se conformant à la règle de la foi′. D′après cette lettre, Méliton - évêque de Sardes - faisait partie des adeptes de la célébration du 14 Nisan.
AR 58
Suivant une expression empruntée aux rites initiatiques des mystères païens (Colossiens 2:18, note). Voir aussi JL Schlegel, Les Secrets de la Bible, Seuil, 2005, p 110 ; et JH Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, Lacroix, 2007, p.492-7
AR 59
Jérusalem, quant à elle, ouvrit ses portes et se rendit. Selon Josèphe, on montra à Alexandre le livre prophétique de Daniel qui annonçait qu’un puissant roi grec vaincrait et dominerait l’Empire perse. Sur ce, Alexandre épargna Jérusalem. Antiquités judaïques, XI, 337 [VII,5]
AR 6
Arthur Cotterel, Encyclopédie de la mythologie, Parragon Books Ltd, 2004, p 66 Dionysos, dieu du vin et de la démesure
AR 60
Le pontifex maximus Jules César augmenta le nombre des pontifes du collège qu’il fixa à 16. On peut les considérer comme les conseillers juridiques du rex (roi) dans toutes les questions religieuses. [...] Jules César assuma cette charge pendant les vingt dernières années de sa vie, et Auguste l’exerça après la mort de Lépide en l’an 12 av. n.è., après quoi cette charge et l’exercice du pouvoir par l’empereur devinrent inséparables. Encyclopédie britannique, onzième édition , tome XXII, page 66b
AR 61
Will Durant, Histoire de la civilisation, trad Ch Mourey, Editions Rencontre, 1966, tome 8, chp XI, Les derniers jours d’un dieu.
AR 62
The Encyclopaedia Americana, NY, 1956, tome II, p.548
AR 63
Auguste mourut en l’an 14, le 19 août. Tibère usa de finesse avec le sénat et ne lui permit pas de le nommer empereur près d’un mois. Il accéda au principat le 17 septembre.
AR 64
T.C. Mitchell, The Bible in the British Museum interpreting the evidence, The British Museum Press, document 61, p.108
AR 65
Origène, Homélies sur le Lévitique, traduction de M. Borret, 1981, tome II, p.17
AR 66
R & A. Linton, The Lore of Birthdays, 1952, p.8, 18-20
AR 67
J. Neander, The History of the Christian Religion and Church during the Three First Centuries, 1948, p.190, Cosimo Classics, 2007
AR 68
Josèphe, Antiquités judaïques, XX, 49-53[II,5]
AR 69
Sutéone, Vies des douze Césars, traduction H. Ailloud, Gallimard, 1975,livre V, XXV, 1975, p.286
AR 7
"Les processions athéniennes comportant des chars en forme de bateau étaient organisées en l’honneur de Dionysos. Son culte se retrouve dans les bacchanales et les lupercales romaines, fêtes qui se caractérisaient par des plaisanteries obscènes et une liberté sans retenue." James Hastings, Encyclopédie de la religion et de l’éthique, 1910, tome III, p.226, Kessinger Publishing’s Rare Reprints. "Certains voudraient que le mot vienne de l’antique journée liée au culte méditerranéen d’Isis, autour d’un bateau votif, le Carrus navalis (Char naval), qui marquait la reprise de la navigation début mars." Nadine Cretin, Fêtes et traditions occidentales, PUF, Que sais-je ?, n° 3518, p 8.
AR 70
Tacite, Annales, Livre XV, Chapitre XLIV, Gallimard, p.405
AR 71
Suétone, Vies des douze Césars, traduction H. Ailloud, Gallimard, 1975, XVI, p.313
AR 72
J. A Thompson, La Bible à la lumière de l′archéologie, LLB, 1998, p.323-4
AR 73
Les juifs frappèrent même de nouvelles pièces de monnaie. Sur l’une d’elle, les caractères hébreux signifient ’an deux’, c’est-à-dire la deuxième année d’indépendance juive
AR 74
Eusèbe, Histoire ecclésiastique, Editions du Cerf, 1978, III, V,3 p.103
AR 75
Josèphe, La guerre des Juifs, liv. V, Les éditions de Minuit, Paris, 1977, chap 11,12
AR 76
Si bien des non-Juifs considèrent cet événement comme une sorte de "Noël juif", ils sont loin de la vérité.
AR 77
L′Abomination de la Désolation. Le roi Antiochus dressa l′abominable idole de la désolation sur l′autel de Dieu (Bible de Sacy). Ce jour-là, Antochius avait sacrifié des porcs sur l′autel, préparé un bouillon avec une partie de leur chair et en avait fait asperger tout le temple pour témoigner sa haine et son mépris envers le Dieu des Juifs. Voir aussi Herzog, Les Guerres bibliques, Carnot, 2004, p.219 et ISBE, t 4, 1988, 108, 119
AR 78
A. Parrot, Musée du Louvre et la Bible, Paris, 1957, p.143
AR 79
A. Parrot, Le temple de Jérusalem, Neuchâtel, 1962, p.69
AR 8
et donc le moment où les cerfs perdent leur corne. Pour Anne Lombard-Jourdan, archiviste paléographe, Carnaval, c’est le mythe du combat entre le cerf et le serpent qui s’attache au dieu Cernunnos, ’le dieu-père de tous le Gaulois’, et dont l’effigie fut sculptée pour la première fois à l’époque de Tibère sur le Pilier des Nautes à Paris’. Aux Origines du carnaval, Odile Jacob, juin 2005, p10, 241. Carnaval est la fête païenne la plus célébrée dans le monde chrétien. Le mot est mentionné pour la première fois au début du XVIè siècle.
AR 80
Josèphe, La guerre des Juifs, VI, 2, Paris, 1977, traduction de P. Savignel, p.484.
AR 81
Josèphe, Antiquités judaïques, XII, 250 (V,4)
AR 82
Josèphe, Guerre des Juifs, VII, 148 (V,5).
AR 83
Concernant la naissance de ce culte et son impact sur le christianisme, voir l’étude de Anettte Pioche, Antiquité proche-orientale, des peuples, des cultes, Connaissances et Savoirs, 2006, p 170-189
AR 84
Morris Jastrow, The Religion of Babylonia and Assyria, 1898, p.699-701, in Etude perspicace des Ecritures, tome 1, p.255
AR 85
La fête de Noël est peut-être aussi un héritage de Zénobie. Rentré à Rome après avoir vaincu la reine de Palmyre, l’empereur Aurélien bâtit un temple dédié au soleil. Une des actions qui eut la plus grande répercussion est l’institution en 274 ap. J.-C d’une fête annuelle du soleil. Associé au pouvoir indomptable du soleil, la fête mithraïque romaine de Sol Invictus a donné naissance à la date traditionnelle de la naissance du Christ, le 25 décembre. Arthur Cotterel, Encyclopédie de la mythologie, Parragon Books Ltd, 2004, p 41
AR 86
La première mention de la fête de Noël se trouve dans le calendrier de Philocalos, dressé à Rome en 336 ap. J.-C. Frazer, Le Rameau d’or, Laffont, 1998, p.671, note 10. La raison pour laquelle on fête la Noël le 25 décembre est assez obscure, mais on croit généralement que ce jour a été choisi pour coïncider avec les fêtes païennes qui se tenaient aux alentours du solstice d’hiver. [...] Les Saturnales romaines se situaient aussi à cette époque (elles sont célébrées du 17 au 19 déc), et on estime que certaines coutumes de Noël ont leur racine dans cette antique célébration païenne. The Encyclopaedia Americana, 1977, tome VI, p.666 ; Jésus étant dans sa 30è année en l’an 15 de Tibère, on peut en conclure qu’il est né entre le mois d’août de l’an 3 et celui de l’an 2 av. n. è. Sylvie Chabert d’Hyères, Questions de chronologie, Dossiers d’Archéologie, n° 279, janv. 2003, p 80. Il y a cependant des raisons de penser que Jésus soit né au mois d’Ethanim (septembre-octobre) de l’an 2 av. n. è
AR 87
On ignore la date de la naissance du Christ. Les évangiles n’en révèlent ni le jour ni le mois. [...] La Noël est née à une époque où le culte du soleil était particulièrement florissant à Rome. New Catholic Encyclopaedia, 1967, tome III, p.656 ; et pour Nadine Cretin : Le choix du 25 décembre est apparu vers 330, afin de couvrir les fêtes païennes célébrées au solstice d’hiver. Cette époque a toujours été marquée dans l’Antiquité, lors des Saturnales célébrés à Rome en l’honneur du vieux maître du temps Saturne ou lors du ’Sol Invictus’ (Soleil invaincu), culte venu de Perse du dieu Mithra. Fêtes et traditions occidentales, Presses Universitaires de France, "Que sais-je ?", 1999, p.95
AR 88
Les fidèles de Mithra l’identifiaient régulièrement avec le soleil. Sa naissance tombait le 25 décembre (...) Les évangiles ne disent rien sur le jour de la naissance du Christ, aussi l’Eglise primitive ne la célébrait-elle pas (...) Au début du IVè siècle, l’Église d’Occident adopta comme la véritable date de la nativité le 25 décembre. J.G. Frazer, Le Rameau d’or, La fête chrétienne de Noël empruntée au culte de Mithra, p.403
AR 89
La fête de Noël n’a pas été prescrite par Dieu et elle n’a pas son origine dans le Nouveau Testament. Il n’y a rien dans le NT qui permette de fixer avec certitude le jour de la naissance du Christ. McClintock et Strong Cyclopedia, NY, 1871, tome II, p.276.
AR 9
James G. Frazer, Le rameau d′or, L′enterrement du Carnaval, p.150-158
AR 90
Michel Clévenot, Les chrétiens & le pouvoir, Golias 1999, p.245.
AR 91
Selon l’expression de Jacques Ellul : ’Or il n’y a pas seulement dérive, il y a contradiction radicale, essentielle, donc véritable subversion. (...) Comment se fait-il que le développement de la société chrétienne et de l’Église ait donné naissance à une société, à une civilisation, à une culture en tout inverses de ce que nous lisons dans la Bible ? ’ La subversion du christianisme, La Table ronde, Paris 2001, page 10. D’autres ont une interprétation différente. Ainsi pour le cardinal Newman : l’usage des églises dédiées à des saints particuliers, l’encens, les lampes et les cierges, l’eau bénite, les jours de fêtes, les processions, la tonsure, les images : toutes ces choses sont d’origine païenne et ont été sanctifiées en étant adoptées par l’église. Il poursuit : au lieu de dire ’Tout cela est dans le paganisme, donc ce n’est pas chrétien’, je préfère dire ’Tout cela est dans le christianisme, donc ce n’est pas païen’. J.H Newman, Essai sur le développement de la doctrine chrétienne, Ad Solem, 2007, p 448-9, 457. Voir aussi F. Lenoir, ’Chrétienté contre christianisme’, Le Christ philosophe, p 11
AR 92
J. Baubérot, Petite histoire du christianisme, Librio n° 858, 2008, p 16
AR 93
Le Khi-Rhô avait néanmoins déjà été utilisé en ligature [assemblage de lettres] tant dans des contextes païens que chrétiens. "C’est à la date du 29 octobre 312 (et non celle du prétendu ’édit de Milan’ en 313) que l’on peut poser la borne-frontière entre l’antiquité païenne et l’époque chrétienne. Le rôle historique de Constantin sera de faire du christianisme, devenu sa religion, une religion favorisée de toutes les manières, à la différence du paganisme." Paul Veyne, Quand notre monde est devenu chrétien, Albin Michel, 2007, p 15. Voir aussi The Non-Christian Cross, J. D. Parsons, chp XIII The monogram of Christ, p 61-66. Le monogramme ’constantinien’ est cependant encore rare sur les monnaies à l’époque de Constantin. C’est surtout à la génération d’après qu’on le trouve. Martine Dulaey, EPHE.
AR 94
L’archéologie n’a d’ailleurs retrouvé aucune trace matérielle des toutes premières communautés chrétiennes. Les premières églises sûrement attestées apparaissent au cours du IIIe siècle. La situation change au début du IVe avec Constantin. Le Monde de la Bible, n° 67, E. Fournier, Les premiers chrétiens, p.54 ; L’Alexandrie chrétienne se couvrit très tôt d’églises. La plus ancienne fut édifiée par l’évêque Théonas (282-293) puis placée sous le vocable de la ’Mère de Dieu’ sous Pierre II (373-380). Christian Cannuyer, L’Egypte copte, les chrétiens du Nil, Découvertes Gallimard / IMA, 2000, p 41.
AR 95
Déposer une pincée d’encens sur l’autel, voilà tout ce qui était requis d’un prisonnier. On lui expliquait qu’il reconnaissait simplement un caractère divin lié à sa position de chef de l’Etat romain. Presque aucun chrétien ne saisissait cette occasion pour s’échapper. - D. Mannix, Those About to Die, 1958, p.137, in Étude perspicace des Écritures, tome 1, encens, p.757
AR 96
Tertullien, De l’idolâtrie, XI, Œuvres de Tertullien, traduites par Genoude, Paris, 1852, tome II, p.231 in it-1 p. 757. Plus tard, les rabbins juifs ajoutèrent d’autres ingrédients à l’encens du temple, et Josèphe précise qu’il était fait de 13 parfums. Guerre des Juifs, V, 218 [v, 5]
AR 97
On ne trouve aucune trace de cette pratique dans un but religieux chez les premiers chrétiens. Il est certain que l’encens n’était pas utilisé [par eux]. Son emploi était une caractéristique du paganisme. Quelques grains d’encens jetés par un fidèle sur un autel païen : voilà qui constituait un acte d’adoration. McClintock et Strong, Cyclopedia
AR 98
Abrégé du dictionnaire grec-français de A. Bailly, Hachette, p 907 ; voir aussi Vine’s dictionary, example, p 54. Les tablettes à écrire devaient être couramment utilisées à l’époque. Parlant de Zacharie, le père de Jean le Baptiseur, l’évangéliste rapporte qu’il ’demanda une tablette et écrivit : ’Jean est son nom.’ (Luc 1:63). Il s’agissait sans doute d’une planchette de bois recouverte de cire, comme celle exposée ici. Dans le livre des Actes, on lit : "Repentez-vous [...] et que vos péchés soient effacés." (Actes 3:19). Ce dernier terme vient d’un verbe grec qui signifie ’ôter en frottant’. (Bailly, p 305). Il évoque l’idée d’une tablette pour l’écriture, recouverte de cire, qu’on lissait avant utilisation.
AR 99
H. Küng, Être chrétien, Paris, Édition du Seuil, 1978, 133 ; ’Le christianisme se distingue des autres religions du monde avant tout par son objectivité et son authenticité. Que nous considérions l’Ancien ou le Nouveau testament, les lois juives ou chrétiennes, nous y trouvons un plan de doctrines basé sur des faits, dont il dépend absolument.’ George Rawlinson, The Historical Evidences of the Truth of the Scripture Records, 1862, p.25-26. Et pour Frédéric Lenoir, ’Le décalage entre appartenance, croyance et pratique permet de mesurer de plus en plus le développement de ce qu’il appelle des ’chrétiens culturels’, par opposition aux ’chrétiens cultuels’. ’ Le Christ philosophe, Plon, 2007, p 248